Le scandale des commandites est encore bien vivant grâce à la fondation Historica, et les commissaires de la Commission scolaire des Portages-de-l'Outaouais s'en font les complices. Il ne s'agit pas de la corruption et des activités de financement illégales, mais bien de l'autre volet du scandale. La fondation Historica poursuit l'entreprise immorale qui consistait à acheter l'adhésion des Québécois au Canada.
L'agenda scolaire commandité par la Fondation Historica est un bel exemple de propagande dans nos écoles primaires qu'il faut dénoncer comme l'ont fait le député provincial de Hull, Roch Cholette, le député fédéral de Gatineau, Richard Nadeau, et les 33 autres signataires de la déclaration présentée le 10 octobre 2006 à Gatineau. Cependant, nos commissaires refusent de mettre leurs culottes et font comme si le problème n'existait pas.
Si on accepte cet agenda cette année, on met le doigt dans le tordeur, et c'est tout le bras qui risque d'y passer. D'autres mouvements politiques, des groupes religieux et de grandes entreprises avides de profits seraient sûrement heureux de faire semblant qu'ils font de l'éducation pour répandre insidieusement leurs idées ou leur publicité parmi les enfants.
Comment peut-on être assez bête pour accepter ce torchon dans les écoles alors que le fabricant a déjà offert de le remplacer gratuitement par un autre agenda qui ne contient pas cette propagande?
Jérôme Plante, Longueuil
L'agenda, beaucoup plus qu'une tempête dans un verre d'eau
Par Jérôme Plante
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