Nous sommes majoritaires au Québec ! Quoi, il y a danger d’assimilation, de minorisation? Quel charabia !
Écoutez un peu… À Montréal, notre plus grosse ville, notre métropole, le Français se minorise tranquillement. Quoi ! 49 % de francophones à Montréal ! Pourquoi s’en faire? On a déjà vu cela.
L’anglais enseigné dès la première année du primaire, ce n’est pas encore assez, c’est nettement insuffisant. Même si nous baignons dans un univers anglophone en Amérique du nord, il faut renforcer l’enseignement de l’anglais. Ces sarcasmes ne font qu’illustrer que ce sera notre lot de toujours de lutter pour conserver notre langue et notre culture.
On prend cela comme ça vient. Vive la promotion individuelle, il n’y a pas d’aspect collectif ou national dans ce débat sur l’enseignement de l’anglais en sixième année.
Quels immigrants vont prendre au sérieux notre but de les franciser? Quel étudiant québécois va valoriser le français s’il est bafoué et mis à l’écart dès la sixième année. Évidemment, les anglophones auront droit à une sixième année à moitié en français eux aussi !
Nous sommes colonisés, c’est-à-dire que nous valorisons la langue et la culture de ceux qui veulent nous assimiler et l’ont voulu de tout temps.
Quel gros mot, « COLONISÉ ». Je vous suggère de lire Albert Memmi Portrait du colonisé publié chez Lémeac
Jocelyne Viger-Champagne
_ Bacc. histoire, UQAM
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3 commentaires
Gaston Boivin Répondre
1 mars 2011@ Héléna
En ce qui concerne l'enseignement de l'anglais dans nos écoles françaises, madame Marois donne cette impression surréaliste d'un chef-pompier qui ordonnerait à sa troupe de connecter leurs boyaux d'arrosage à des réservoirs d'essence.
Archives de Vigile Répondre
28 février 20116ième année, n'est-ce pas l'âge où le cerveau est malléable comme de la pâte à modeler ? L'âge où nous commençons à prendre conscience de notre Histoire, de notre géographie, de notre identité et de notre place sur cette terre ? Nous sommes impressionnables à cet âge, et les gouvernements le savent...on essaie de nous égarer, de nous faire dériver de nous-mêmes.
Je suis d'accord pour apprendre d'autres langues mais le danger au Québec, c'est que nous ne possédons pas de pays, nous sommes des moins-que-rien devant les plus-que-tout, nous serons des errants sur notre propre terre si nous abdiquons.
J'ai connu un Italien qui parlait 5 langues et celle qu'il chérissait c'était le dialecte de la Romagne et son italien. Il ne craignait rien, il possède sa langue, son pays possède sa langue, que peut-il arriver ? Jamais, il ne choisira une autre langue que celle de ses pères. C'est naturel. Il aime la poésie et l'histoire des autres langues aussi. Il n'abdiquera jamais, c'est impensable, c'est ridicule même d'y penser. Alors, nous ? Nous acceptons qu'on envahisse notre esprit ? Qu'on nous dilapide ? Nous capitulons en silence devant des cupides bandits.Nous reculons sur notre propre territoire et nous vendons notre âme ? Qu'est-ce qui se passe ? À lire sur Vigile, parfois on croit que la victoire est possible...mais qui s'agite au gouvernement pour l'Indépendance ?
Madame Marois dit qu'elle a la même idée en ce qui concerne d'enseigner l'anglais en 6ième année. Je ne comprends pas qu'elle ne sache pas que la langue est menacée, mal parlée...qu'elle est en danger et qu'il faut la sauver. C'est d'une inconscience bête à mourir !
Gaston Boivin Répondre
28 février 2011Tout cela, tout ce qui se passe depuis quelque temps à propos de notre langue, de notre existence et de leur défense,... tout cet état de démission que l'on veut nous vendre comme un bienfait, comme si on offrait la mort en délivrance à un souffrant parce qu'elle serait une ouverture sur le monde dans le néant, tout cela nous rappelle qu'une grande partie de notre peuple est maintenu dans un état d'hypnose quasi-continuel par nos médias au service, d'une part, d'un fédéralisme profitable à une autre nation que la nôtre, et, d'autre part, d'un capitalisme qui s'enrichit en se mettant du côté de cette autre nation.
Lorsque, par rares moments, cette partie de notre peuple se réveille, elle n'a plus ni souvenance, ni conscience d'appartenir à la nation qui l'a mis au monde.
Dans un tel contexte, il est donc facile aux collaborateurs , aux arrivistes et à tous ceux qui veulent s'enrichir sur son dos, de mener ce troupeau docile à l'abattoir en lui contant fleurette et en lui vendant des définitions contraires à la vérité de certains mots, notamment des mots LIBERTÉ, PATRIE, NATION, OUVERTURE, HUMANISME, TOLÉRANCE, PATRIOTISME, HONNEUR,... etc.
Tout cela fait en sorte que ce peuple , jadis vulnérable, et maintenant sous hypnose, n'est plus collectivement en mesure de défendre adéquatement son identité, sa langue, son existence et sa liberté.
Quelques citations appropriées à ce contexte:
-''Un peuple qui s'abandonne prend pour un état de liberté le plaisir de se laisser couler.'' (Ferdinand Bac)
-''Il n'y a pas de patrie pour les esclaves.''(Bignon)
-Il y a une chose pire que l'infamie des chaînes, c'est de plus en sentir le poids.''( Gérard Bauer)
-Celui qui porte le joug sans se révolter mérite de porter le joug.''( Proverbe roumain)
-''Dans notre pays, mettre les deux langues sur le même pied équivaut à mettre les deux pieds sur la même langue.''( Le grammarien belge Frédéric Hansen, collaborateur de Maurice Grevisse)(On aurait pu croire qu'il est Québécois!)
-''Et tout serait à recommencer à cause de quelques magasiniers qui échangent, trafiquent, vendent trois siècles d'Histoire pour quelques heures de pouvoir.''( Félix Leclerc)
Et pour se donner un peu de courage et d'espoir:
-''On souflle sur le brasier et le passé renait.''(Félix Leclerc)( Nos adversaires ne le savent que trop bien, eux qui ont fait en sorte de sortir de nos écoles l'enseignement de notre histoire!)
-''Je suis pour la peine de vivre.''(Félix Leclerc)
-''Prenez invariablement la position la plus élevée, c'est généralement la moins encombrée.) (Charles de Gaule)
-''Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.''( Marc Twain)
-''Nous ne voulons pas être une province pas comme les autres, nous voulons être un pays comme les autres.''
-''Tant qu'un peuple n'est envahi que dans son territoire il n'est que vaincu, mais s'il se laisse envahir dans sa langue il est fini.'' ( Louis de Bonald)
-''Je ne veux pas vivre à moitié dans ce demi pays( Paul Chamberland)
-''Il faut prendre à César ce qui ne lui appartient pas.'' (Paul Éluard)
-''Si on déclare inconstitutionnel ce qui est normal, c'est la constitution qui est anormale.'' ( Camil Laurin)
-''Interdire l'indépendance parce que non-constitutionnel, c'est comme interdire un accouchement parce que madame n'est pas mariée.'' (Félix Leclerc)
-''Le choix à opérer n'est pas entre le Canada et le Québec, mais entre le Québec et le néant.'' ( Jean-Marc Léger)
-''La difficulté de réussir ne fait qu'augmenter la nécessité d'entreprendre.'' (Beaumarchais)