La suite de la COVID

La désincarnation d’un peuple, de sa culture et de ses traditions et l’éviscération de sa richesse et de son patrimoine

Le gouvernement s'en fout et redouble d'idiotie

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Tribune libre

La crise financière qui se dessine, créée par les décisions des instances politiques pour faire face à un virus proclamé par l'OMS comme nouveau (énoncée douteuse à cette étape de la recherche), donc imprévisible, va provoquer des changements socio-économiques dévastateurs et des impacts qui vont se prolonger pour la société québécoise et seront assortis d'une régression à tous points de vue pour certaines couches de la population et par l'augmentation de pouvoirs et d'un enrichissement pour d'autres.



Or, selon plusieurs sommités en virologie et épidémiologie à l’échelle mondiale, de compte-rendus de nombreux urgentologues et autres intervenants dévoués à la recherche sur ce virus, mais que les tenants de l'OMS ont écarté du discours officiel, ont qualifié ce virus de très similaire à la grippe saisonnière et pas plus létal même si assez virulent. Si on considère que plus de 90% des décès sont attribués aux personnes âgées et aux co-morbidités et immuno-déficients et que la grippe saisonnière aurait eu les mêmes résultats, on comprends facilement que la dangerosité relative de ce corona virus sur la population en général n’aurais jamais dû, et continuer d'être la justification des décisions du gouvernements à arrêter toutes les activités humaines et de leur économie au moyen du confinement presque total de la population. 



Les droits et libertés individuelles sont suspendus, et la répression policière s'intensifie et cela à la demande et avec la bénédiction des instances politiques. Il s'agit ici d'une domination totale sur la population ressemblant à une deuxième invasion du Québec par une force étrangère, la première étant celle des anglais au 18e siècle, alors que celle à laquelle on fait face aujourd'hui est attribuable à une technocratie médico-scientifique, qui soutient une approche globaliste et qui est dépourvue de toute mesure dans l'application de sa vision très courte et de son incapacité à évaluer les conséquences de son dictat.



Les conséquences que les décisions précipitées et maladroites vont provoquer sont d’une telle ampleur que d’essayer d’appréhender l’avenir est difficile, mais nous laisse entrevoir un scénario assez inquiétant. Ici, au Québec, on est à même de mesurer l’immaturité politique qui accepte inconditionnellement les conseils de ces technocrates, imbus de leurs propre importance, et qui sont partie prenante d'une propension globaliste à maintenir par la promotion de mesures irréalistes et contraignantes, inimaginables il y a moins de quelques mois. On peut saisir le degré de leur inaptitude par les actions et les discours mettant en évidence toutes sortes de contradictions pour lesquelles ils ont peine à se défendre ou à les expliquer. 



Mon analyse pourra être qualifiée de pessimiste et défaitiste par certains, de réaliste par d'autres ou même totalement irréaliste ou à saveur conspirationniste par ceux qui préfèrent se réfugier dans le dénie parce qu'incapables de se projeter dans un avenir incertain, refusant la possibilité que le Québec pourrait basculer dans une forme d'État totalitaire.



Je vous soumets donc ici ma réflection personnelle sur certaines des conséquences possibles sans toutefois affirmer que ces manifestations seront extrêmes, mais plutôt survenir à des degrés différents.




Les gagnants de la crise - liste non-exhaustive



Tous les échelons de gouvernement, fédéral, provincial, régional/municipal : les élus à la tête des divers paliers de gouvernement, enivrés par l’autorité démesurée que le décret d’urgence de la santé publique leur accorde, vont sans aucun doute faire  “tout en leur pouvoir” pour conserver le maximum de ces nouveaux pouvoirs acquis et pratiquement totalitaires.



Les grosses corporations et grandes pharmaceutiques : déjà les “subventions” (à même les taxes des contribuables) volent à tout vent pour les grosses multinationales, mais on accorde des “prêts” aux petites entreprises qui par le fait même augmentent leur endettement. L'écart riches-pauvres ne pourra qu'accroître le fossé qui les séparent et précipiter la destruction de la classe moyenne.



Les ordres professionnelles médicales et para-médicale : vus comme des “experts” de la santé, la concentration et la main mise des ordres médicales dites traditionnelles sur la santé vont continuer d’augmenter leur emprise et l’étendue de la surmédicalisation de problèmes bénins en les transformant en maladies graves nécessitant des interventions de plus en plus invasives, bio-chimiques et onéreuses pour les citoyens.



Les industries du tech et biotech : une espèce de technocratie fasciste va continuer à se développer et augmenter son contrôle dans toutes les strates de la population et du milieu de vie des citoyens, en faisant intervenir les gouvernements pour instituer de nouvelles normes, de nouveaux projets sociaux, etc., afin de mieux modifier et contrôler les choix individuels. La surveillance des citoyens va continuer d’augmenter ce qui fera toujours le plaisir des instances politiques.



Les grands propriétaires terriens dévoués à l’agriculture industrielle toxique et déjà sur-financée : ces derniers pourraient sortir gagnant des changements économiques à venir en s'associant aux développement de nouveaux produits herbicides, insecticides et d'autres produits chimiques de synthèse et d'autres moyens technologiques vont continuer d'augmenter leurs production. En revanche les petits agriculteurs dédiés à une agriculture plus biologique et naturelle vont avoir tendance à disparaître en plus grand nombre sans l'intervention et le soutien du public et des instances politiques. Avant l'arrivée du virus, l'agriculture biologique prenait un certain essor, mais à cause du manque de moyens financiers, des normes déjà contraignantes des instances régissant la culture biologique et leurs coûts de production plus élevés pourraient facilement les anéantir.



Les banques et les courtiers/liquidateurs de dettes : on a pas besoins de trop d’explication sur ces grands gagnants qui vont largement profiter du transfert de la richesse de la population “ordinaire” vers ces géants financiers.



Les forces policières et le système judiciaire : ces derniers vont jouir d’une plus grande capacité de répression en lien direct avec un État totalitaire en développement et à la hausse des moyens technologiques mis à leur disposition pour augmenter leur pouvoirs de contrôle sur les citoyens. Les citoyens vont devoir ouvrir les yeux et ne pas hésiter à manifester leur mécontentement à cet égard.



Les médias et agences d’experts en relations publiques : ces derniers ayant un lien direct d’influence sur l'orientation de la pensée collective et une emprise manifeste sur l'acceptation de nouvelles idéologies par la population et en comprenant bien qu'ils sont au service des gouvernements et des grandes entreprises, ils vont continuer d’augmenter leurs revenus grâce au financement accrus des grosses corporations/industries au moyen de la publicité et des subventions des gouvernements et nous assisteront à plus de fermeture des petits médias d'information régionaux.



Les troubadours - fous du roi (monde hollywoodien québécois vivant dans une très large part de la poche des payeurs de taxes) : encore ici les subventions souvent ciblées et accordées à des productions visant à endormir le peuple et à "désorienter" sa pensée critique et ses perceptions du réel vont continuer à niveler vers le bas le sentiment de responsabilité citoyenne de leurs auditoires. Les Téléfilm Canada, Netflix, TéléQuébec, ONF, etc., vont continuer de financer un grand nombre de productions totalement dépourvues d’un enrichissement minimal quelconque à la culture et aux traditions facilitant l'éveil politique du peuple québécois en général mais pourront contribuer financièrement à une certaine "élite culturelle". 



Les perdants de la crise - liste non-exhaustive



Les gens ordinaires et les travailleurs manufacturiers : vont continuer de s’appauvrir et à voir leur conditions de vie se détériorer par l’augmentation accrue de normes restrictives imposées à certaines industries qui décideront de fermer leur portes parce que la rentabilité ne pourra se rétablir à cause des changements technologiques réduisant leurs marge de manoeuvre. Et en diminuant les choix et les libertés de la population en général les gens se verront dans l'obligation de changer de métier ou aller d'emplois précaires au chômage en permanence.



Toutes les petites industries dépendantes de denrées premières produites hors frontières (p.ex: les boutiques de café, d'épices, de graines de semences spécialisées): pas besoin d’expliquer longuement cette évidence, on à vu les difficulté d'approvisionnement avec la déstabilisation des chaînes de production et de livraison de la plupart des marchés. Cela devrait continuer avant que des solutions de rechange soient mises en place selon les circonstances. Entre-temps, plusieurs de ces entreprises font faire faillite.



Les travailleurs autonomes : ces derniers vont voir les méthodes et protocoles de productions, souvent de type artisanal être restreints par des normes de plus en plus sévères et restrictives sous le couvert de la sécurité et du bien commun. Même les syndicats nationaux vont contribuer à faire mourrir tranquillement ces travailleurs autonomes en partie parce qu'ils échappent à leur emprise et ils vont contribuer à l'adoption et à la normalisation de règles et méthodes du travail très contraignantes. 



Les petites entreprises 10 employés et moins : comme les salons de coiffure, les petits casse-croute, les restaurants de type familial, les petites garderies en milieu familial, les petites entreprises de rénovations, les petits entrepreneurs de déneigement et d’entretien de pelouses, etc. Impossible ici de tous les nommer et d’évaluer l’ampleur des transformations et des coûts effectifs qui vont venir entraver leur capacité de gagner leur vie honnêtement.



Les étudiants et les enfants : l'espèce de déshumanisation qui s'annonce dans les rapports entre les personnes et la peur aidant va éroder la confiance et les élans spontanés des enfants les uns envers les autres. Ils vont avoir à évoluer dans des milieux très restrictifs, aseptisés et soumis à de plus en plus de formes de contrôle freinant leur développement et leur ouverture naturelle à la découverte.



Les malades et les infirmes : on a pris la mesure du traitement réservé aux aînés, véritable et unique crise apportée par le "virus", et il est facilement prévisible d'envisager que les aînés, les malades et les infirmes vont voir leurs milieux de vie continuer à se dégrader et j'ai peu d'espoir de voir cet état de chose s'améliorer vue le degré d'inefficience des systèmes en place et des motivations et intérêts politiques plutôt orientés vers le "big business" que de l'amélioration du sort des démunis.



Les secteurs communautaires : vue l'appauvrissement de la classe moyenne qui va s'accentuer, les dons et contributions du public vont naturellement aller en diminuant et les conséquences sur les organisations communautaires seront inévitables.



Les démunis et les sans abris - dont le nombre va augmenter en flèche : vont faire face à beaucoup de décès, de dépressions et de suicides ici aussi facilement prévisibles.



Les véritables artistes et artisans : j'ai mis cette catégorie dans les perdants mais, selon le changement de mentalité et l'importance que le public accordera aux productions uniques que le type de production offerts par ces artistes/artisans et le prix que les consommateurs seront prêts à leur accorder, ils pourraient évoluer dans la catégorie des gagnants.



Agro alimentaire et éleveurs de bétail à petite échelle : le sort de ces derniers va largement dépendre des perceptions et de l'engagement de la population à les soutenir et à faire le choix de se détacher des produits de l'agriculture industrielle toujours très toxique pour le maintien de la santé.



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