La saga entourant la nomination de Mary Simon au poste de gouverneure générale du Canada continue à faire couler beaucoup d’encre. Cette fois-ci, la grogne émane du rapport d’enquête préliminaire du commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, qui allègue que la décision de nommer Mme Simon relève du premier ministre, que ses décisions ne sont pas assujetties à la Loi sur les langues officielles, et qu’elles ne peuvent donc pas être examinées par le commissaire.
De par sa Constitution, le Canada compte deux langues officielles, l’anglais et le français et, par conséquent, il m’apparaît tout à fait légitime d’exiger que les détenteurs de postes chargés de représenter le pays à l’étranger, telle la gouverneure générale, puisse s’exprimer dans les deux langues officielles dans leurs sorties publiques. Or, Mary Simon est effectivement bilingue mais en inuktitut et en anglais.
Conséquemment, Trudeau fils fait fi de l’article de la Constitution canadienne de Trudeau père eu égard aux deux langues officielles du Canada, poussé par sa propension viscérale envers le sacrosaint multiculturalisme si cher à Trudeau père en désignant comme gouverneure générale une femme issue des premières nations… Et tant pis pour la constitution de PET!
Enfin, ce n’est surement par sa performance pour le moins médiocre lors de la « lecture » du discours du trône que Mary Simon nous a fait la preuve qu’elle pouvait « parler » un français acceptable!
Pierre Fitzgibbon, le ministre délinquant
De mon temps, lorsqu’un élève manquait à un règlement à l’école où j’enseignais, il était qualifié de délinquant. Or, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, en autorisant pour 68 millions $ en prêts à au moins 10 entreprises qui ne répondaient pas à tous les critères de sélection, mérite le même qualificatif que l’élève fautif. Dans cette foulée, il convient de se rappeler que, ces dernières années, le ministre de l’Économie a fait l’objet de quatre enquêtes du Commissaire à l’éthique, ayant été même contraint de quitter son poste durant une certaine période
Dans le cas qui nous occupe, le ministre fait l’objet de constats de la part de la Vérificatrice générale Guylaine Leclerc qui lui reproche notamment d’avoir utilisé son pouvoir discrétionnaire eu égard aux subventions versées à certaines entreprises dans le cadre du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) et du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME), deux soutiens temporaires ayant été mis sur pied au printemps 2020 dans l’urgence pour aider les compagnies ébranlées par la pandémie.
Quoiqu’une clause permettait au ministre de l’Économie d’autoriser un prêt, et ce, même si la compagnie ne répondait pas aux critères, cette information n’a jamais été dévoilée publiquement, si bien que d’autres entreprises n’ont pas pu déposer une demande sur la base de besoins similaires. De surcroît, parmi les 10 compagnies qui ne respectaient pas tous les critères, certaines avaient déjà établi des relations d’affaires avec Investissement Québec, lequel relève du ministère de l’Économie.
De toute évidence, il est plus aisé pour M. Fitzgibbon de sortir du monde des affaires que de sortir le monde des affaires de son ADN…
Henri Marineau, Québec
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