Politique canado-américaine

Rencontre Trump-Trudeau

Tribune libre

Nonobstant la réaction négative de Pierre Poilievre à la rencontre entre Justin Trudeau et Donald Trump, à l’effet que le premier ministre s’est contenté de «minimiser les pertes» au lieu de «faire des gains», je serais plutôt d’avis que cette rencontre a contribué à recréer des liens entre les deux hommes. Et ce n’est pas banal particulièrement pour le président qui a toujours démontré sa prédilection pour les contacts humains.

Au sommaire des points positifs de ce repas, il convient de mentionner que Justin Trudeau a été le premier chef d’État du G20, principal forum de coopération économique internationale entre les principales économies développées et émergentes de la planète. à être reçu par le président désigné.

Quoique je n’éprouve pas d’estime et encore moins d’admiration pour le premier ministre du Canada, je dois avouer que cette rencontre avec Donald Trump constitue un geste «politically correct» considérant les tensions énormes créées entre les deux pays particulièrement depuis la récente menace de Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les importations canadiennes.

En ce qui a trait à la «porosité» des frontières, la présence à cette rencontre du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales, Dominic Leblanc, vient raffermir les intentions du gouvernement de resserrer la surveillance aux frontières canado-américaines.

En bref, à mon sens, Justin Trudeau s’est montré pro-actif eu égard au long chemin à parcourir avant d’obtenir un accord avec Donald Trump sur la sécurité des frontières, une stratégie pour laquelle il faut se montrer positif en particulier dans un contexte où son leadership est mis en doute dans son propre parti.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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