Ne craignons pas de susciter le scandale au Canda anglais

Le dossier de l'élection du 2 mai vient de s'ouvrir

C'est lui qui refera notre unité !

L'affaire Layton

Il serait prétentieux de croire que l'élection de 59 députés québécois est due à la personnalité de Jack Layton ou même à l'idéologie socialiste du NPD. Le scrutin du 2 mai 2011 pose avant tout un grave problème de représentativité dans la fédération canadienne. Puisque les partis fédéralistes ont épuisé leur capital de confiance au Québec, le NPD a hérité d'un lourd fardeau. Le défi du parti est maintenant de démontrer qu'il peut réussir là où les autres formations ont lamentablement échoué devant l'Histoire. Mais l’establishment canadien lui en donnera-t-il la possibilité ?
Le bras médiatique de l’Oligarchie fait tous ce qu’il peut en ce moment pour manipuler l’opinion des québécois. Les fédéralistes sont parfaitement conscients du caractère explosif de la subversion du vote québécois du 2 mai. Un des mantras qu’ils cherchent à implanter dans nos esprits, est le fait que c’est le bon Jack qui a inspiré tout un peuple lors de ce vote. Par ce procédé, ils détournent la véritable signification du vote. La vérité est que les intérêts supérieurs du Québec ne pourront JAMAIS PLUS être représentés par aucun Partis au fédéral. La présence de Jack ou non ne pourra jamais rien y changer.
Si le peuple québécois en venait à conclure que le NPD a échoué, lui aussi, à faire accepter les accommodements requis pour sa sécurité politique, sociale, culturelle et économique à l'intérieur du Canada, il ne lui restera aucun autre choix que de déclarer unilatéralement son indépendance. C’est bien ce que les fédéralistes redoutent. Ils paniquent. Ne le voyez-vous pas ?
C’est sur ce point qu’il faut leur taper dessus. L’Oligarchie est notre ennemi. Soyez sans pitié pour eux. Le vote du 2 mai a créé une faille béante dans l’argumentaire frauduleux des fédéralistes. Ils sont en train de perdre toute leur légitimité sur cette impasse démocratique. Tapez sur ce clou. Écrasez-les. Si vous le faites, je vous soutiendrez, je serai toujours uni à vous, même si c’est un péquiste. Sur cette bataille il n’existe plus de division entre nous. Il N'existera qu'une grande solidarité
À l'attaque ! Nous vaincrons !


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2011

    M. l’Engagé, je suis entièrement en accord avec votre évaluation et votre stratégie. Ne croyez surtout pas que je suis dogmatique ou sectaire. Moi aussi je souhaite que nous en arrivions au plus vite à un plan de communication efficace mettant de l’avant tout le bien que nous apportera l’indépendance. J’appel de tous mes vœux la démonstration que notre lutte n’est pas que défensive et qu’elle s’inscrit, aussi, dans un courant de modernité. L’ennuie c’est que nous sommes peu nombreux à comprendre cette interprétation particulière de ce phénomène électoral du 2 mai et donc sa portée sur ce qui se passe à l’heure actuelle dans notre société. Comprendre l’indépendance n’est certes pas facile pour ″ Monsieur et Madame tout le monde ″ mais je pose l’hypothèse que si les québécois réalisent qu’ils ont totalement perdu le contrôle des impôts qu’ils payent à Ottawa parce qu’aucun Parti n’est en mesure de représenter leur intérêts, ils se révolteront ou, à tout le moins, seront plus réceptifs à l’argumentaire positif de l’indépendance. Suis-je dans le champ ?

  • L'engagé Répondre

    24 août 2011

    Non, je me tue à le dire, l'état du Canada est un mauvais argumentaire pour l'indépendance. En droit, un bon avocat sait qu'il doit gagner sa cause par lui-même, il peut profiter de la faiblesse de l'adversaire, mais ce n'est pas la cause de sa victoire.
    C'est pourquoi je ne suis pas d'accord avec ce paragraphe : «Si le peuple québécois en venait à conclure que le NPD a échoué, lui aussi, à faire accepter les accommodements requis pour sa sécurité politique, sociale, culturelle et économique à l’intérieur du Canada, il ne lui restera aucun autre choix que de déclarer unilatéralement son indépendance. C’est bien ce que les fédéralistes redoutent. Ils paniquent. Ne le voyez-vous pas ?»
    Les Québécois ont réalisé cela et ils sont «bloqués», ils ne comprennent pas l'indépendance et ont peur de cette dernière. L'échec du Canada contribue à la « stase québécoise », à l'impuissance et au marasme.
    Mais changer de parti ou être désillusionné, ce n'est pas être mûre pour une révolution.
    Merci pour votre texte, je vous propose les lectures suivantes : http://www.vigile.net/Coeur-de-la-pensee-independantiste
    et http://www.vigile.net/L-independance-a-de-la-valeur-en
    N'y voyez rien de pédant, je pensais comme vous et à force de me retourner les méninges, j'ai fini par comprendre les choses de cette façon. Je vous invite à pointer les faiblesses de mes raisonnements, mais je crois avoir décelé des vices dans la pensée indépendantiste, faiblesses qu'il faut purger.