Élection d’un gouvernement péquiste

Le peuple coure après sa queue !

Tribune libre


Nous revoilà revenu au point de départ. Le Canada anglais accueille ce matin l’élection d’un gouvernement péquisse avec mépris. Bob Rae a mis en garde Harper à l’encontre de quelques concessions aux éventuelles demandes de la madame-en-question. Cela ne vous rappel rien ? Pas question de céder aveuglément aux demandes de rapatriement de pouvoirs fédéraux promises par le Parti québécois. Et vlan dans les jarrets péquistes! Il n’aura fallu même pas 24 heures pour que le Canada joue encore à nous mettre à notre place. Encore une fois le PQ propage l’image que nous sommes un peuple de ti-clin et de quêteux. Se n’est pourtant pas le manque d’avertissements et de mise-en-gardes qui vous ont été servis depuis maintenant plus d’un an sur Vigile. J’espère seulement que vous aurez l’ouverture d’esprit pour reconnaître le cul-de-sac dans lequel nous sommes maintenant engagés ainsi que le recul de notre rapport de force que beaucoup d’entre vous glorifiaient. J’espère aussi que vous aurez l’humilité d’accepter de cheminer, d’innover et de faire preuve d’audace.
Nous sommes une province comme les autres et nous ne sommes pas une nation aux yeux des fédéralistes. C’est pour cette raison que le même ineffable Bob Rae averti M. Harper qu’il n'a aucun mandat pour démanteler cette fédération. De plus, la classe politique fédéraliste a bien pris acte que le mandat de la madame-en-question ne l'autorise pas à arriver avec des revendications radicales. Et voilà comment des attitudes de pleutre réussissent à repousser l’idée d’un Québec indépendant. Nous en sommes à 28% des intentions de vote et la situation actuelle risque fort d’anéantir se qui reste d’appuies à notre cause commune. Je demande aux militants péquistes sincères de se reprendre en main et de revoir leurs discours et leurs attitudes avant qu’il ne soit trop tard. Option Nationale ne pourra pas à lui seul réparer les dommages causés par le Parti Québécois.
Le temps qui nous est imparti d’ici le prochain scrutin sera crucial pour notre avenir. Nous devons donc tous faire preuve d’ouverture, de solidarité et d’humilité. Maintenant que nous sommes tous devant ce dramatique échec démocratique, ne pensez-vous pas qu’il serait temps de remettre l’indépendance au premier plan ? De la promouvoir avec confiance, sincérité et sans hypocrisie et sans ambiguïté ?. Il est maintenant le temps de bouger et c’est ce qu’Option Nationale fera à partir de maintenant. Nous irons de l’avant avec ou sans le PQ.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2012

    Option nationale est un parti fini. Il avait une fenêtre extraordinaire de se faire élire grâce à ~15% des étudiants qui voulaient l'éducation gratuite, et à ~15% d'indépendantistes de la population.
    Au début de la campagne, ON avait un momentum d'enfer. Mais jour après jour, le chef a répété son mantrat favori: "Il faut faire élire le chef". Des vidéos stupides en espagnol, des propos dénigrants envers la magistrature venant de quelqu'un qui se veut être le défenseur ultime des institutions, des attaques mesquines envers Charest qui est le seul chef de parti à avoir considéré Aussant. Aussant n'a même pas daigné faire une seule journée de campagne nationale. Même la première campagne de l'ADQ avait plus d'envergure et ce avec moins de moyen que l'ON. Comme par hasard, Dumont s'était fait élire...
    Le côté positif de cette élection est maintenant tout le monde sait que ON est parti qui a été conçu pour que certains revanchards du PQ puissent mener leurs guerres personnels contre Pauline Marois. Et heureusement leurs petites magouilles perverses s'est lamentablement échouées.

  • Mario Boulet Répondre

    7 septembre 2012

    Pauvre Monsieur Savoie!
    Si le peuple court autant après sa queue, ce n'est pas parce qu'il y a des « péquistes », mais plutôt parce qu'il y a des gens qui défroquent continuellement d'élection en élection vers des partis dit « prometteurs ». On s'éparpille. Si on avait laissé le Parti Québécois gagné des élections majoritaires, la situation serait différente actuellement.
    MM. Harper et Rae ont clairement dit que le Parti Québécois n'avait pas le mandat de réaliser la souveraineté car très peu de québécois avait voter pour eux en ce mardi 4 septembre.
    De toute façon, même si ce matin nous aurions voté à 60% pour le Parti Québécois ou Option Nationale, le Canada n'aurait pas plus accepté ce choix.
    Soyez honnête au lieu de jouer dans la démagogie!
    Votre billet n'a aucun poids!

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2012

    "Nous sommes une province comme les autres et nous ne sommes pas une nation aux yeux des fédéralistes."
    Cette vision correspond à ce que décrit l'auteur français Yvan Blot à propos du système d'arraisonnement utilitaire qui régit nos sociétés. L'être humain est dépouillé de son identité. Il n'y a plus que l'argent pour différencier un être humain d'un autre.
    http://www.polemia.com/article.php?id=4815