SONDAGE – LA DOUCHE FROIDE

Le message est-il assez clair ?

Les Québécois rejettent l’absence de leadership, la dérive, la confusion et la division

Chronique de Richard Le Hir


Le sondage Léger-Marketing dont nous gratifie le Journal de Montréal ce matin constitue une sanction du manque de leadership, de la dérive électoraliste, de la confusion, et de la division qui caractérisent désormais le PQ et le camp indépendantiste.
Pour Pauline Marois, le verdict est final et sans appel. Depuis son « triomphe » orchestré au congrès du PQ, elle va de catastrophe en catastrophe et semble incapable de lire et de décoder les événements. La responsabilité en incombe autant à elle-même qu’à son entourage. Depuis plus d’un an maintenant, la situation politique, au Québec comme ailleurs, est extrêmement fluide, ce qui aurait dû l’amener à une vigilance de tous les instants.
Or elle n’a pas su, ou pas voulu, capitaliser sur les déboires de Jean Charest qui ont amené celui-ci à atteindre des niveaux abyssaux d’impopularité dans l’opinion publique.
Ne pas savoir, c’est de l’incompétence, ne pas vouloir, c’est beaucoup plus compliqué, et cela nous amène à nous interroger sur les motifs : Agenda caché ? Conflits d’intérêts ? Pressions secrètes ? L’absence de toute preuve dans la deuxième hypothèse nous oblige à conclure à l’incompétence jusqu’à plus ample informé.
Or celle-ci est principalement fonction de son incapacité à saisir la dynamique politique qui est différente du calendrier des travaux de l’Assemblée Nationale, car toute son action semble s’arrimer à celui-ci. Pendant la campagne électorale fédérale, elle a préféré profiter du congé de Pâques et partir en vacances plutôt que de faire campagne en faveur du Bloc Québécois, un geste qui en a surpris, et déçu, plus d’un. Et en pleine tempête cet été, alors que le feu était pris au PQ et qu’elle aurait dû multiplier les démarches pour tenter de recoller les pots cassés, elle s’est éclipsée pendant plusieurs semaines. En politique, le vide ne pardonne pas.
Avec Pauline à la plage et le PQ en proie à ses divisions, le gouvernement Charest a pu occuper entièrement l’espace médiatique à la suite de l’effondrement du Tunnel Ville-Marie alors qu’il aurait dû être quotidiennement poussé dans ses derniers retranchements.
Heureusement que La Presse ( ! ! ! ) était là. Et heureusement qu’elle est encore là aujourd’hui pour nous informer des magouilles du ministère des Transports pour cacher de l’information compromettante.
Mais le fait que ce soit La Presse qui soit en train d’assumer le rôle de l’Opposition officielle a quelque chose d’absolument consternant et même de honteux pour le PQ qui nous donne toute la mesure de son effondrement depuis un an.
En effet, il avait fait preuve d’une combativité irréprochable dans les dossiers qui ont fini par amener au congédiement du ministre Tony Tomassi. Au point même de provoquer une crise de régime qui a failli emporter Jean Charest. Puis, tout à coup, silence. Pourtant, les dossiers chauds ne manquent pas depuis un an, comme celui du gaz de schiste et de la braderie de nos richesses naturelles, ou encore de la langue et de l’immigration, et le PQ n’a pas été à la hauteur.
À force de ne pas vouloir faire de vagues pour profiter sans risques du mécanisme de l’usure du pouvoir et de l’alternance automatique qui s’ensuit, le PQ est tombé dans l’insignifiance, et l’électorat s’en est bien rendu compte.
Comme il comprend aussi très bien la dérive électoraliste à laquelle il a succombé en tentant de se faire un capital politique facile dans la région de Québec avec le dossier de l’amphithéâtre du maire Labeaume. Les excuses tardives de Pauline Marois pour sa mauvaise gestion de ce dossier n’ont d’aucune façon atténué l’impression d’opportunisme crasse qu’il a laissé dans l’opinion publique, et c’est l’image du PQ qui a trinqué.
Enfin, les débats qui se déroulent ici même sur Vigile illustrent on ne peut mieux la confusion dans laquelle baigne présentement le Parti Québécois sur son option de fond et la division qui en résulte. L’électorat aussi est sensible à cette confusion et il ne souhaite pas en faire les frais. Pourtant, le virage effectué par Jacques Parizeau après l’épisode Johnson et la clarté dont il a su faire preuve sur les intentions du PQ de faire l’indépendance démontrent on ne peut mieux que la clarté est payante.
Et n’eût été de certaines erreurs stratégiques majeures en 1994 et 1995, elle aurait débouché sur une victoire décisive du camp du Oui. En effet, si, au lieu de lancer lui-même un programme d’études mal conçu et ingérable dont j’ai eu à faire les frais, Jacques Parizeau s’était comporté en chef de gouvernement et avait accordé au camp du OUI et au camp du NON un budget pour défendre et promouvoir chacun leur option, il n’aurait pas eu à gérer la patate chaude des études et il aurait eu un bien meilleur contrôle sur les dépenses du camp du NON qui aurait eu, en contrepartie de l’argent reçu, l’obligation de refuser toute autre contribution et de comptabiliser plus strictement toutes les dépenses effectuées.
Qui plus est, devant la victoire du OUI, une victoire parfaitement envisageable comme le montrent les résultats très serrés du référendum de 1995, il aurait été en position beaucoup plus forte, comme chef du Gouvernement du Québec et non comme chef du camp du OUI, pour entreprendre avec le Canada des négociations sur le partage de la dette et des actifs et sur l’accession du Québec à la souveraineté.
Évidemment, on me rétorquera qu’avec des si on mettrait Paris en bouteille, mais il est très clair qu’il s’est produit en 1995 un dérapage majeur qui a conduit le PQ, de Parizeau en Bouchard, en Landry, en Boisclair, et en Marois, à l’ambiguïté la plus totale sur son option fondamentale, avec pour résultat la fâcheuse position dans laquelle il se retrouve aujourd’hui.
Quand même les indépendantistes sont confus quant aux intentions du PQ et qu’ils s’entredéchirent sur la place publique, la population en vient à la conclusion que l’option n’a plus d’avenir, et on ne peut même pas l'en blâmer.
À moins de renoncer à jamais à l’idéal de l’indépendance, un sérieux coup de barre s’impose, et il faut souhaiter que tout ce que le Québec compte d’indépendantistes sincères et convaincus refassent l’unité pour relancer leur option, sinon, le seul espoir de voir l’indépendance se faire sera qu’elle survienne par défaut, parce que le Canada aura fini par s’écrouler sous le poids de ses propres contradictions, une hypothèse qui n’a rien de farfelu si l’on examine l’évolution de la conjoncture.
Et le risque alors sera que les Québécois ne sachent pas quoi en faire.




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22 commentaires

  • Antoine Dubé Répondre

    31 août 2011

    Cher Monsieur Le Hir,
    Je lis avec intérêt tous vos textes car ils sont en général très bien écrits et sont articulés. Cependant, je ne comprends que vous ciblez constamment le P.Q actuellement dirigé par Pauline Marois. Pourquoi pas ne pas critiquer la coalition Legault-Sirois qui est pourtant en avance dans les sondages? Quelles sont vos motivations personnelles dans cette démarche?
    Où voulez-vous nous conduire? Vers un nouveau parti? Alors donnez-nous des avantages à le faire?
    Ne gaspillez pas votre talent à détruire un parti dans lequel vous avez participé.
    Salut!
    Antoine

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    Commencez vous à vous rendre compte du dommage que l.équipe de vigile cause au parti québécois?Ca pas trainé,on le voit immédiatement.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2011

    C'est terminé !! L'indépendance du Québec ne fera pas. Pour le plus grand malheur du Québec, la profonde division des souverainistes assurera un quatrième mandat de suite et majoritaire pour Jean Charest et sa clique. Il faut être complètement déconnecté de la réalité politique pour s'imaginer que plus on divisera le vote francophone, plus grande seront les chances de déloger Jean Charest. On sait que c'est exactement le contraire qui se produira.
    Je suis estomaqué des discours et le bla-bla indépendantistes de certaines personnes. Comme si l'urgence était de tenir un référendum coûte que coûte le plus rapidement possible. L'urgence - LA VRAIE URGENCE - c'est de se débarrasser d'un gouvernement libéral corrompu et vil, D'ABORD ET AVANT TOUT. Et les que font les souverainistes ? Ils s'entredéchirent et publiquement par dessus le marché. Stupide !! Vraiment con et stupide.
    Que croyez-vous que Charest fera d’ici six mois au plus ? Il déclenchera des élections pour profiter au maximum que les souverainistes sont face contre terre. Il court-circuitera par la même occasion Legault et ses chimères politiques.
    C’est Jean Charest qui vous dit merci. Vous venez de lui servir sur un plateau d’argent le pouvoir de faire le plus de tord possible au Québec et croyez-moi, il ne s’en est jamais priver depuis 2003.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2011

    Il est parfaitement normal, ma chère Yvette (pardon Hugette) que vous éprouviez de la nausée face au procès du PQ. Ce malaise arrive fréquemment lorsque nos belles certitudes volent en éclats devant des accusations irréfutables, lorsque que l’on est poussé dans les câbles et qu’il n’existe plus d’échappatoires pour fuir le jugement. Lorsque les repères s’effondrent soudainement devant des arguments imparables et que, malgré tout, la rigidité, la partisannerie aveugle et la peur confinent dans le déni, il y a forcément des manifestations de type somatiques. Mais ne vous en faites pas ces symptômes disparaissent généralement lorsque les contradictions sont résolues.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    Non le message n'est pas clair du tout. Les purs et durs et les dissidents achèvent leur crise existentielle, parce qu'à part chialer ils ne sont pas dans l'action et ils n'ont pas les moyens ni le temps de contrer les prochaines élections.
    Ils disent consulter le peuple, mais c'est archi faux car ce sont des partisans qui se parlent entre eux et les citoyens ordinaires n'ont jamais pris la parole dans leurs assemblées. Le sondage n'est pas fiable comme d'habitude et Mme Marois n'a pas dit son dernier mot.
    Finalement vous vous êtes engagés dans un cul-de-sac. Faire un projet dans la négative est voué à l'échec. Vous ne ferez pas un pays à coups de point sur tous ceux et celles qui veulent l'indépendance ou la souveraineté du Québec.
    Le plus drôle dans tout celà c'est que vous voulez une coalition de tous les partis et en même temps vous tirez dessus de toutes vos forces. Vraiment vous avez besoin d'une bonne réflexion et d'une meilleure stratégie pour convaincre tous les partis de se rallier. Quand vous aurez des projets et les soumettrai de façon positive j'embarquerai avec vous; autrement non et je ne suis pas la seule à penser ainsi.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    @Jacques Noel
    Vous avez un point tres fort...quand vous dites..et je vous cites:
    "Sondages manipulés ? Le problème du dernier sondage c’est qu’il a été fait par Jean-Marc Léger, fils de Marcel Léger, ancien ministre de René Lévesque, et soeur de Nicole Léger, députée de Lafontaine et grande amie de Pauline Marois."
    Vous êtes en plein de le mille...et dites vous qu'il est fort probable que ca fait un bout de temps que Pauline est au courant de ces tendances et de ses nanos-détails.......
    Son silence depuis le schisme est indicatif qu'elle réfléchit. La question qu'elle se poses c'est: Mon rêve de devenir la première femme PM au Québec est il encore réalisable???
    Je fais une prédiction...d'ici la fin octobre Pauline Marois aura démissionné de son poste de chef du PQ. Je ferai un billet, à ce sujet, jeudi ou vendredi ici http://lumenlumen.blogspot.com/
    À suivre

  • Pierre Cloutier Répondre

    23 août 2011

    Message à Nicole Hébert
    Et vous Mme Hébert vous nous parlez de partisanerie et de culte du chef, alors que nous cessons de vous interpeller vous et vos semblables sur la cause de la cause de la division, qu'est le Plan Marois et la mollesse indépendantiste des dirigeants du PQMarois.
    Depuis que je vous lis, je ne vous ai pas vu fournir un argumentaire serré sur cette question et vous refusez systématiquement de répondre - comme votre cheffe d'ailleurs aux objections que les indépendantistes sincères et motivés soulèvent.
    L'attitude obstinée de votre cheffe va tuer ce parti.
    A M. Lacombe.
    Voilà c'est le comble, monsieur Lacombe. Pour vous, ce sont évidemment les indépendantistes qui sont responsables de la disparation imminente de ce qui fut jadis un grand parti et le peuple n'y est pour rien! Difficile d'être plus aveugle que cela.
    Voilà pourquoi un retour au bercail est impensable. Il y a une incompréhension totale et complète entre les 2 courants.
    Je ne sais pas si vous êtes un vétéran de ce parti comme moi ou un jeune adhérant, mais nous qui avons vu neiger n'en pouvons plus de voir ce parti se dénaturer de la sorte. On peut faire des compromis, mais pas des compromissions.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    C'est curieux qu'a chaque fois que je viens sur vigile depuis un certain temps,le coeur me lève,vraiment et je crois vous tous ou presque êtes en train de bousillez l'indépendance et vous n'êtes pas élus à ce que je sache,laissez donc les élus faire leurs chemin comme ils l,ENTENDENT.sI ÇA VOUS INTÉRESSNT FAITES VOUS ÉLIRE.Les gens sont ÉCOEURÉS des souverainistes et vous les purs et durs qui blogués partout faites un tord considérable à la cause et c'est d'une tristesse épouvantable,oui je dois dire que j'ai mal à mon Québec et je me rend comte que le pays s'éloigne encore et encore je ne peux que me décourager.Merde achevez vous votre démolission.Si ça continu à l'automne ça en sera fini pas pour le P.Q mais pour l'indépendance et on saura qui a tout détruit(VIGILE)aura eu une très grosse part.A bon enttandeur salut.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2011

    Richard Le Hir dans son commentaire résume bien ma pensé.
    Le parti Québecois est présentement en déroute et en manque d'initiative chronique. Il ne fait rien, ne réagit à rien, et est complètement marginalisé dans la sphère publique!
    Est-ce que ceux qui défende le PQ peuvent dire autrement sans nier la réalité?
    Le PQ est Finit, Ce fut un grand parti à une autres époque. Les Québecois ont soif d'audace et de franchise et tout ce qu'il y a devant eux pour incarner se désire c'est l'option Legaut (Qui est une pure fabrication du groupe Québecor). Il suffirais qu'une alternative sincère et crédible, porter par des gens impliqué et motiver à faire mieux. Pour tout changer et redonner espoir à une grande partit de la population qu'il est encore possible de faire de la politique pour les gens ordinaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2011

    « [Le] camp du NON qui aurait eu, en contrepartie de l’argent reçu, l’obligation de refuser toute autre contribution et de comptabiliser plus strictement toutes les dépenses effectuées.»
    Richard Le Hir
    Monsieur Le Hir,
    Votre candeur m'attendrit presque.
    Peu importe les lois, les règles, TOUS les référendums portant sur l'indépendance calqués sur le modèle de 1980 et 1995, ces lois et ses règles seront BAFOUÉES par les forces d'Ottawa et de Bay Street !
    Tant et aussi longtemps que ces consultations se dérouleront en territoire canadian, le camp adverse prendra TOUTES les dispositions qu'il jugera nécessaire pour faire échec à l'indépendance.
    Seule une élection référendaire avec un projet de constitution provisoire CHASSANT, dès le jour UN, ces adversaires du territoire de l'État québécois, nous permettra de faire l'indépendance et d'établir la République du Québec.
    Danièle Fortin
    -

  • Nicole Hébert Répondre

    22 août 2011

    @ M. Noël,
    je n'ai pas dit, M. Noël, que les sondages étaient manipulés par le sondeur... Jean-Marc Léger a tout de l'honnête homme; d'ailleurs il met toujours des bémols sur l'interprétation. C'est qu'il y a le client, la firme, le moment choisi par le client, le contexte, les interprètes, les répondants - répondez-vous? Moi jamais et je ne dois pas être la seule - et il y a la réalité... On verra bien ce qu'elle sera en 2012, à moins que la fin du monde... Il nous faudrait un sondage...
    Joyeusement,
    Nicole Hébert

  • Pierre Cloutier Répondre

    22 août 2011

    Message à Nicole Hébert
    Votre partisanerie vous aveugle. Mme Marois est non seulement en train de tuer le Parti Québécois mais également la noble cause de l'indépendance nationale. Elle en portera la responsabilité devant l'histoire.
    Pierre Cloutier

  • Pierre Cloutier Répondre

    22 août 2011

    [1] Je suis d'accord sur votre analyse sauf sur un point.
    [2] En 2005, sous la président de Bernard Landry, nous avons adopté un excellent programme - le projet de pays et Pauline Marois ainsi que François Legault, ont voté pour. Je le sais, j'étais au congrès.
    [3] Nous avons été trahis - le mot n'est pas trop fort - et par l'un et par l'autre. Legault et Marois ont envoyé le projet de pays dans les limbes, chacun à leur façon.
    [4] Dire que le PQ a renié son idéal depuis 1995 n'est pas exact. 2005 a été une année "indépendantiste" pour le Parti Québécois, mais il a fallu que le PQBoisclair et le PQMarois mettent le projet de pays aux poubelles pour que nous en soyions rendus là.
    [5] En 2005, nous avions un excellent programme et un excellent chef. Depuis, c'est la descente aux enfers.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2011

    J'aurais gagé ma chemise qu'en ouvrant vigile.net en ce jour de sondage dévastateur, on en tirerait cette conclusion.
    9 Juin 2011, j'écrivais sur Vigile.net : On tue le PQ avec une surproduction d’attaques venant de ses principaux adhérants...en principe. Le monde regarde ça aller et va se tourner ailleurs si une masse critique d’indépendantistes dit que le parti ne vaut rien. S’en suivra une désaffection de l’électorat qui sera suivi d’autres attaques. Et à la fin, les attaquants diront qu’ils ont et qu’ils avaient eu tout vrai.
    ---
    Mais n'ayez crainte,surgira de ce chaos un magnifique Lys vigoureux disent certains. Hé bin! J'ai hâte de voir ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2011

    Sondages manipulés? Le problème du dernier sondage c'est qu'il a été fait par Jean-Marc Léger, fils de Marcel Léger, ancien ministre de René Lévesque, et soeur de Nicole Léger, députée de Lafontaine et grande amie de Pauline Marois
    Avec l'arrivée de Legault, le PQ tombe à 16%. C'EST LA CATASTROPHE. Le peuple veut du changement et Pauline ne l'incarne tout simplement pas.
    Qui mettre là pour sauver les meubles, pour empêcher la catastrophe annoncée? Y'a personne. Enfin, j'en vois un seul qui pourrait changer la donne, mais il ne semble vraiment pas intéressé présentement. Il a trop de gros travaux à réaliser dans sa ville, la plus belle d'Amérique.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    22 août 2011

    Réponse @ Didier
    Certainement que c'est possible de gagner contre l'argent. L'argent est en train de perdre, et sur son propre terrain à part ça.
    Voici la citation du jour:
    “Capitalism in its raw form can’t pull us out of this hole.”
    http://thecaucus.blogs.nytimes.com/2011/08/21/spend-now-save-later-bond-fund-leaders-say/
    Richard Le Hir

  • L'engagé Répondre

    22 août 2011

    Voilà une analyse très musclée du comportement du PQ, votre descriptions des causes liées aux actions (ou à l'inaction) est fine.
    Je ne peux juger pour les erreurs de stratégie de 94-95 (j'étais trop jeune), mais je suis d'accord pour l'union. Toutefois, celle-ci ne doit pas se faire au prix de notre nouvelle liberté de parole (incarnée sur le terrain par les démissionnaires), mais bien par une réforme du PQ, une «perestroika» grâce à la nouvelle «glasnost»...

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2011

    M. LE HIR, il n'existe plus aucun espoir que le PQ se réforme. Il est très important que vous perdiez vos illusions à ce sujet car, pendant ce temps, vous dispersez vos précieuses énergies.
    Premièrement, elle va s'accrocher jusqu'au bout à sa légitimité acquise par l'autorité qu'elle a réussi à imposer sur le Parti grâce à la manipulation morale et organisationnelle. La purge qu'elle a patiemment opéré à l'encontre des "Purs et Durs" fait qu'aujourd'hui, elle règne sans partage sur une gagne de Bozos qui n'ont aucune l'attitude pour faire valoir leurs talents.
    Deuxièmement, elle peut compter sur des militants qui sont incapables de comprendre ce qui se passe ou qui sont prêt(es) à suivre la cheuff visière baissée par crainte de perdre la possibilité d’accéder au pouvoir, puisque ce scénario leur a été présenté comme le chemin royal pour ″redonner au bon peuple l’appétit pour se donner un pays″. Un peu farfelu comme prétention quand on sait que la madame-en-question à plutôt servi d’éteignoir à la cause de l’indépendance depuis de nombreuses années.

  • Nicole Hébert Répondre

    22 août 2011

    Désolée d'avoir écorché le nom de M. Layton dans mon précédent message. Et je profite de mon impair pour lui rendre mes hommages sincères.
    NH

  • Nicole Hébert Répondre

    22 août 2011

    Je crois que c'est M. Pomerleau qui disait dans l'un de ses commentaires: "Nous parlons de politique et vous me parlez de mode"... en se référant aux sondages. La mode. Qui est dans le vent, ici et maintenant? Devons-nous conclure qu'au contraire pour vous les sondages sont de fiables véhicules d'exactitude et de précision? Qu'ils permettent tous les constats sans répliques que vous faites? Vous savez très bien que les sondages sont devenus de redoutables outils de manipulation de l'opinion... Ils font partie du pouvoir et sont de plus en plus habiles dans le choix des "moments propices". Des instantanés parfois effrayants, comme les photos qui sont souvent sélectionnées pour présenter certainEs politicienNEs, selon l'humeur du rédacteur de l'article. Fascinant à observer comme langage! Une image vaut mille mots. Un sondage, mille discours. Ainsi ils peuvent servir de multiples façons. Sans doute qu'aujourd'hui, Jack Leigton recevrait l'appui du Canada entier. Unanime. Et croyez-vous que nous verrons une seule photo lui porter ombrage?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2011

    «Le leadership de Pauline Marois en prend pour son rhume puisque 49 % des Québécois et 40 % des électeurs péquistes jugent que Mme Marois n’est pas la meilleure personne pour diriger le Parti québécois lors des prochaines élections provinciales» (jdm)
    Ca veut dire que Pauline est loin de la note passage de 75%, très loin de son 93%.
    Je pense que les carottes sont cuites. Maintenant qui mette là? Si on avait un dauphin, fait longtemps qu'elle serait partie.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2011

    Monsieur Le Hir,
    On assiste malheureusement à une victoire mondiale de l'aristocratie financière capitaliste internationale.
    En Libye, Kadhafi, malgré son autoritarisme, avait fait de son pays l'un des pays avec le plus haut niveau de vie de toute l'Afrique et il est maintenant délogé du pouvoir par la force.
    Ici au Québec, cette victoire se caractérise par la déconfiture du mouvement souverainiste et par le fait que l'aristocratie financière est dans une situation tellement favorable qu'elle ne peut que sortir gagnante des prochaines élections au Québec car que ce soit Charest ou Legault, c'est elle qui gagne car elle contrôle les deux hommes.
    Autrement dit, il est presqu'impossible de gagner contre l'argent.