M. André Bélisle, dans un élan de solidarité qui l’honore, nous rappelle que Daniel Breton a joué un rôle déterminant dans une série de victoires qui ont évité des pertes considérables pour le Québec. Non seulement sur le plan environnementale mais, aussi sur le plan financier. Dans le cas des centrales au gaz on parle de milliards de pertes auxquelles le gouvernement Charest avait exposé Hydro Québec, pour servir les intérêts des amis du régime.
M. Bélisle, son compagnons de lutte, évoque la bataille du Suroît.
Souvenez vous, c'était l'époque où on nous demandait de ne pas faire notre lavage et souper en même temps pour épargner l'énergie, encore un peu et on rationnait les douches, dans le but de nous convaincre de la nécessité de ces centrales au gaz. La lutte menée par Daniel Breton et ses compagnons (des "bloqueux" dixit la radio poubelle) a fait dérailler le projet du gouvernement de faire construire par le privé une douzaine de centrales au gaz.
Finalement un seul projet a passé, celui de la centrale au gaz de Bécancour. Un an plus tard, Hydro Québec réalisait qu'elle n'avait pas besoin de cette électricité (on a sauvé les douches). Depuis Hydro-Québec a payé plus d'un milliard en pénalités à Trans Canada Energy de Calgary pour ne pas que la centrale de Bécancour produise !
Au total, à la fin du contrat, 3 milliards $ prendront le chemin de Calgary. (Rappelons qu'Hydro-Québec était propriétaire de la central au mazout TAG qui aurait pu être converti au gaz, au coût de 120 millions à l'époque) ;
« Les erreurs d'évaluation des besoins énergétiques du Québec coûteront cher aux contribuables. Selon l'Union des consommateurs, Hydro-Québec achètera près de 4,5 milliards $ d'énergie en cours des 10 prochaines années alors même que la société d'État est en surproduction et exporte à perte aux États-Unis. »
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1 milliard pour TCE
L'exemple de l'entreprise Trans-Canada Energy, qui reçoit près de 200 millions $ par année de fonds publics pour ne pas produire d'électricité, avait mis le gouvernement libéral dans l'embarras ce printemps.
«À elle seule, la suspension des livraisons de Trans-Canada Energy au cours des 5 dernières années a déjà entraîné des coûts de près de 1 G$ que les clients québécois de HQ ont épongés à même leur facture d'électricité», explique M. Blain. «Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg», prévient-il.
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« Hydro-Québec n'est que l'exécutant et la Régie de l'énergie n'a pas vraiment son mot à dire, c'est le gouvernement qui décide », dénonce ce dernier(...)
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Une centrale qui coûtera 3 milliards en pénalités. Imaginez si Daniel Breton et ses compagnons n'avaient pas gagné cette bataille du Sûroit. Hydro-Québec serait maintenant prise avec 12 centrales sur les bras. La majorité de ses profits partiraient en pénalités aux amis du régime.
Et ce n'est là qu'un exemple de la gestion désastreuse de la politique énergétique du Québec par « le gouvernement le plus corrompu de notre histoire » (l'ex-ministre Marc Bellemare).
Pendant que Daniel Breton se consacrait entièrement à ses luttes pour défendre les intérêts supérieurs du Québec, il mangeait ses bas, comme on dit dans Hochelaga. Alors que d'autres, amis du régime, remplissaient les leurs.
JCPomerleau