À l’heure où le français est menacé partout au Canada, et même en France, notre douce mère patrie, où c’est chic de parler la langue de Shakespeare, comment se fait-il que les autorités de la Ville de Québec octroient encore des permis commerciaux à des entreprises anglophones qui viennent vendre leurs symboliques produits en plein dans la rue Saint-Jean, au coeur même du Vieux-Québec ?
Quel n’a pas été mon étonnement, en circulant à l’intérieur des portes, de voir qu’un autre commerce, après Moose à deux pas de la rue du Trésor, Mary’s Popcorn, rue Saint-Jean, maintenant Cows pour ne pas le nommer, figurait à pleine enseigne dans la même rue historique. Ironiquement, ladite vache est hébergée dans l’ancien local qui était destiné aux produits de l’érable québécois, qui aura fermé ses portes.
[…] Est-ce parce que les locaux sont inabordables sur cette artère touristique que seulement ces commerçants peuvent payer le loyer ou est-ce de la nonchalance de la part de nos élus, qui ne refusent rien pour combler les espaces commerciaux vacants ? Allez savoir pourquoi nous nous sentons en terre conquise sous l’emprise de gestionnaires sans considération pour notre langue.
La ville de Québec est une destination touristique prisée à l’international, entre autres par nos voisins américains. Et que viennent-ils chercher au Québec qu’ils n’ont pas chez eux ? Sûrement notre différence culturelle. Mais où est le caractère si distinctif qui fait notre spécificité et notre culture francophone dans ce type de commerce attrape-touristes ? Je me le demande. Il ne reste plus qu’à les accueillir avec un « Bonjour-Hi » et un petit verre de lait de Cows accompagné d’un biscuit à l’effigie de la feuille d’érable !
Honte à vous, Ville de Québec. Merci de protéger notre langue française dans le choix de nos commerces et dans l’affichage.