10 mesures innovantes pour une loi 101 bonifiée

Les droits acquis d'un anglo doivent s'arrêter à sa mort

Plus de transmission automatique aux descendants

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Tribune libre

C'est dans l'air du temps.


L'idée très pertinente de redonner plus de mordant à la loi 101, la Charte de la langue française, vient d'être remise au goût du jour. Tous les partis politiques en reconnaissent la nécessité devant l'envahissement malvenu de l'anglais qui s'immisce dans la vie de tous les jours et sur la place publique.



On aura surtout remarqué la réticence de plus en plus affichée des anglophones et des allophones à observer les règles du bien-vivre tout en français au Québec. Ce sont eux qu'il faut pointer du doigt comme étant les grands coupables de la dégénérescence du fait français et de l'accroissement de la vie en anglais à Montréal.



Et c'est sans parler qu'il y a trop d'échappatoires et de moyens détournés de contourner la loi 101, déjà affaiblie au fil des ans par trop d'amendements, sans parler d'un certain laxisme dans son application qui laisse parfois à désirer...



Voici une bonne dizaine de mesures innovantes d'adoption facile qui pourraient l'actualiser, la renforcer et la rendre plus efficace pour le plus grand bénéfice de la majorité historique québécoise francophone.


1- Dans une optique salutaire de bonifier l'effet francisant de la loi 101, il conviendrait que les droits acquis des anglos s'arrêtent à leur mort. Il n'y aurait ainsi plus possibilité de transmission automatique à la génération suivante de leurs privilèges indus, une pratique douteuse qui a fait son temps.


Fini pour de bon les droits acquis des anglophones qui n'ont plus aucune raison d'être.


L'objectif à atteindre est que l'ensemble de la société québécoise finisse par devenir uniquement francophone, sans enclave anglophone ou allophone, vestiges d'un passé enfin révolu ou des mouvances migratoires récentes inconvenantes.



Le but ultime est qu'il n'y ait plus aucun service gouvernemental offert en anglais au Québec d'ici à 20 ans, et surtout pas aux minorités allophones de mauvaise foi qui tentent par tous les moyens détournés de s'en prévaloir.


Tout se déroulera par l'attrition naturelle des anglophones de la génération non francisable et par la francisation obligatoire de la nouvelle génération qui lui succédera.



Il doit devenir clair pour tous qu'il sera tout à fait impossible de vivre dans une langue autre que le français au Québec. Qu'ils n'essaient même pas.


Tous les services gouvernementaux ne seront plus offerts qu'en français, incluant la police, les hôpitaux, le 911, les ambulances, l'aide juridique, les procès. Tout, tout, tout.


Quant aux écoles, le nombre d'anglos ira en diminuant jusqu'à être entièrement absorbé par nos commissions scolaires qui achèveront de les franciser. La commission scolaire English Montréal sera tout simplement abolie et transférée à la nôtre.



Ceux qui tiendront mordicai (sic) à rester anglophones n'auront qu'à déménager dans le ROC. Si une telle mesure a pour effet d'exercer une pression supplémentaire sur les anglos et les allophones réticents au français, en les incitant à se relocaliser ailleurs qu'au Québec, tant mieux pour la nation québécoise. Délestons-nous des kilos en trop pour retrouver notre taille de jeune fille.



2- Une autre mesure sera d'interdire l'accès à l'école anglaise à ceux qui n'ont qu'un seul parent anglophone. L'élan vers la francisation totale de la population doit l'emporter à chaque fois comme grand principe directeur.



3- Tous les immigrants (incluant ceux qui sont anglophones comme les Américains ou les Britanniques), tous les Anglos-Canadiens venant s'installer au Québec, incluant les enfants des soldats des Forces armées en garnison au Québec (un peu d'immersion française le fera le plus grand bien), et bien entendu tous les allophones n'auront accès qu'à l'école française, de la maternelle jusqu'au doctorat. Pas d'échappatoire.


4- Les commerces qui ne peuvent offrir de service satisfaisant en français à la clientèle seront fermés.



5- L'affichage partout sur la place publique ne se fera qu'en français. Aucune autre langue ne sera permise au second plan.


6- Aucun employeur ne pourra exiger d'un employé qu'il parle anglais.



7- Seul le français sera de mise dans les événements publics (comme par exemple les annonces des matchs sportifs -hockey, baseball, soccer)


8- Les écrans télés installés dans les endroits public incluant magasins, centres commerciaux, restos devront être en français



9- Les ministres, maires et autres officiels ne parleront publiquement qu'en français lorsqu'ils s'adressent aux citoyens provinciaux et locaux. Une exception vaudra pour les circonstances internationales.


10- Par extension de l'esprit de la loi et dans une idée de prévention de futur problème linguistique, la loi 101 devra veiller à empêcher l'augmentation de toute autre langue étrangère et du nombre de ses locuteurs, pour éviter que son usage ne se répande. Si on se débarrasse de l'anglais, ce n'est certainement pas pour qu'une autre langue prenne sa place.


Des restrictions au niveau de l'immigration devront être apportées en ce sens. Il faudra identifier les langues à la courbe d'augmentation dangereuse (maximum 2% de la population totale pour chaque langue étrangère) et bloquer l'immigration qui en est la cause.



* * *


Que les méchants mécontents des nouvelles mesures visant à fortifier la loi 101 se contentent de leur ROC si cela ne fait pas leur affaire. Montrons-leur la bonne direction à prendre.



Fini l'aplaventrisme de colonisé soumis devant l'ex-dominant anglo. Plus de traitements de faveur accordés, plus de privilèges "dus à leur rang". Fini les rapports du type domination/subordination. Cette époque humiliante est à jamais révolue. Plus de maîtres et valets. Rien que du Maître chez nous.



Il est à souhaiter que toutes ces nouvelles mesures produisent un effet domino accélérant afin d'aplanir l'effet nocif et assimilateur de la présence anglophone au Québec, à commencer par la nécessité de contrer l'attirance des immigrants vers la communauté anglophone, associée à l'adoption et l'usage prépondérant de l'anglais.



Le recours légal au besoin à la disposition de dérogation permettra l'adoption rapide des ces mesures bénéfiques pour la population, rendant le tout aussi facile que du beurre dans la poêle.



Tenons-nous debout.


Faisons-nous respecter comme nous le méritons.


Faisons valoir nos droits d'appartenance.



Faisons triompher le Québec en français, le nôtre.


Car c'est pour Nous tous que la loi 101 existe.



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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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