Les nécessaires obligations à ses devoirs commandent que l'on mâche et que l'on travaille en même temps. Ce que vous ne semblez pas assumer de faire.

Pourquoi, lors de la dernière campagne électorale Jean Charest pouvait-il affirmer que le Parti Québécois était "le plus radical qu'il n'aurait jamais été"?

Nous étions heureux qu'enfin, en cette campagne électorale, on puisse ouvertement parler de référendum, de parler du Pays qui en résulterait.

Les manquements aux devoirs des représentants du Parti Québécois se sont manifestés par les électeurs qui voulaient du contenu, qui voulaient que l'on dise en quoi ils seraient plus heureux d'avoir un pays pour les représenter. Tout reposait sur du CONTENU. Ce contenu, tout au long de cette campagne électorale n'a jamais été présenté.

Qu'est-ce que vous croyez ? Vous croyez que tous les Québécois savent en quoi sera le contenu du Pays pour lequel vous vous présentez en campagne électorale ? Vous croyez que l'instrument, -- le référendum -- veut dire automatiquement tout un contenu non livré, non connu, non élaboré, non présenté ?

Qu'est-ce que cela donne de parler du Pays et ne pas dire ouvertement en quoi nous serons plus compétents, plus actifs, plus responsables de nos affaires ? Sur quoi reposent les nécessités du Pays ? Ce travail de présentation n'a jamais été fait en aucun temps tout au cours de cette campagne électorale ?

Qui nous a concocté une telle campagne électorale ?

Les exemples sont nombreux autour de nous actuellement : pratiquement plus ou moins à tous les jours, à toutes les semaines, le gouvernement de Harper annonce des nouvelles positions fermes. Harper s'incarne dans une réalité du Canada. On lui laisse tout le champ libre. Il n'y a pas de contre partie qui pourrait et devrait être assumée par l'un et l'autre des représentants du cabinet fantôme du Parti Québécois qui doivent faire comprendre à l'ensemble de la population du Québec ce que l'on ferait de différent si on était le Pays que vous représentez de par la volonté première de votre propre existence en tant que parti politique.

Le Parti Québécois qui veut assumer les pouvoirs d'aministrer le Québec et de réaliser le Pays du Québec n'a jamais rien de concret, de compréhensible, de visible, de perceptible à dire à tous les Québécois. Toutes les facettes de notre réalité québécoise, vous les connaissez. RÉAGISSEZ. C'est votre devoir d'élus du Parti Québécois créé pour le Pays du Québec. Votre devoir de nous informer, de nous instruire de ce qui se ferait de différents sur notre sol du Québec.

Encore actuellement, comme pour se défendre de n'avoir rien présenté de matériellement évaluable, il ne parle pas de Pays qu'il nous faut pour se définir sans équivoque sur diverses scènes tant au Québec qu'à l'extérieur.

Faudrait-il donner un exemple extérieur pour mieux comprendre un rôle dynamique, nécessaire, obligatoire pour les élus du Parti Québécois qui croiraient encore dans leurs responsabilités de se manifester pour le Pays du Québec ?

Voyez comment agissent les Démocrates aux États-Unis face à un Président qui croit en des choses différentes dans l'opinion des Américains.

Pourquoi faut-il vous dire, à vous du Parti Québécois, les devoirs qui vous incombent de parler du Pays et d'agir comme mandataires du Pays dans vos paroles, dans vos actes, dans votre présence, dans toutes les activités et interventions que vous faites ?

Être ou ne pas être pour le Pays que l'on veut.

Assumez vos responsabilités ou démissionnez tout de suite plutôt que d'attendre après la tenue d'un référendum perdu.

Vos devoirs exigent une présence active, permanente et absolue pour défendre le Pays du Québec dans toutes les interventions qui sont les vôtres. Vous, les Élus du Parti Québécois, c'est pour ça que vous avez été élus. Agissez en conséquence ou démissionez.

Pourquoi faut-il vous le dire ? Alors que c'est chacun de vous qui avez été élus pour être les promoteurs de Pays du Québec.

C'est clair : Assumez vos responsabilités pour le Pays ou démissionnez. Au pouvoir ou dans l'opposition, n'avez-vous pas un devoir de nous représenter sous la banière de votre propre élection ?

Robert Bertrand, rédacteur,

Québec un Pays