Envahisseurs ou collaborateurs

L'Empire se sert, il ne collabore pas

Un Empire n'aide pas, il domine

Tribune libre

Gardons en tête que les Anglais-Britanniques, de nature, sont des envahisseurs. Ce ne sont pas des collaborateurs.

Ils ont une mission soit celle d'agrandir et de sauvegarder leur empire. Un Empire Britannique, donc anglophone.

L'analyse de la réalité qui est devant nous devient une obligation. Il faut donc faire une analyse correcte et juste de la réalité.

Pour un Anglais, ce qui met en question leur empire ça les blesse et ils agissent comme des mères supérieures qui viennent nous dicter ce que nous avons à faire, ce que nous avons à penser. Eux, ils ont le pouvoir. Eux, ils ont leurs lois, leur domination sur le monde.

De notre côté, nous, les Québécois, on n'a pas cette volonté de domination. On ne veut que bien vivre notre vie avec nos lois et nos valeurs. On n'a rien des envahisseurs. On n'a pas d'Empire et on ne veut pas construire un Empire.

À nous de comprendre nos adversaires, nos vis-à-vis, pour réagir en conséquence.

Ils n'auront jamais la volonté de nous aider.

Ils prennent le maximum qu'ils peuvent prendre pour garantir ce qui leur apparaît comme étant leur sécurité. Pour agir comme ils agissent, c'est qu'ils vivent une insécurité permanente.

Ils sont les dominants, dans leurs têtes. Ils se croient tout permis.

Quand on connaît nos vis-à-vis, on en tient compte et on doit agir en conséquence.

Nous, les Québécois, nous le disons haut et clair : chez nous c'est en français avec notre culture, nos coutumes, nos valeurs, notre façon de vivre.

Pour eux, nous les heurtons de front parce que chez eux, ce qu'ils sont et ce qu'ils veulent être c'est en ANGLAIS.

L'exemple de deux cents cinquante-cinq ans (1760 à 2015) de vécu nous confirme qu'ils ne sont pas en sécurité avec 8 millions de Français à leurs côtés.

Ils ne veulent pas travailler avec nous, ils veulent dominer la situation en imposant ce qu'ils sont -- des Anglais -- parlant uniquement en Anglais pour le plaisir de vivre en Anglais sans aucune concession.

L'État du Québec existe. Il est français. Nous avons notre Parlement, notre Assemblée nationale. Nous avons nos lois qui ne sont pas les lois des Anglais.

Le vivre ensemble, ils ne connaissent pas cela. Ils ne veulent pas cela.

C'est la thèse qu'il nous faut développer et la rendre limpide aux yeux de tous les Québécois que nous sommes.

Nous sommes sur notre territoire et nous n'acceptons pas que ce soit les étrangers qui viennent nous dicter l'ordre des choses qui est le nôtre sur notre territoire.

Qu'eux ils fassent ce qu'ils veulent chez eux. Grand bien leur fasse.

C'est dit en peu de mot, et c'est l'essentiel.

Ils sont chez eux, chez eux.

Nous sommes chez nous, chez nous.

Est-ce que l'on peut travailler ensemble et nous développer mutuellement, dans le respect des uns et des autres ?

Bien sûr que c'est possible.

Il faut s'accepter tels que nous sommes de part et d'autre.

Nous ne sommes pas eux et eux ne sont pas nous.

Nos Parlements se doivent d'être égaux et participer dans le concert des Nations en étant, les uns comme les autres, à la table des Nations-Unies.

L'auteur est rédacteur pour Québec un Pays


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2 commentaires

  • Robert Bertrand Répondre

    29 juin 2015

    Par le Traité de Paris, les territoires de la Nouvelle-France ont été cédés.
    Jamais les habitants ne se sont reconnus comme étant des britanniques. Et jamais les Québécois ont adhéré aux décisions que les autres ont prises.
    Depuis plus d'un demi-siècle, ils se reconnaissent comme étant des Québécois sur le territoire de l'État du Québec. Les Québécois sont Français d'Amérique et demeurent Français d'Amérique.
    Notre Assemblée nationale est officiellement de langue française.
    L'Église catholique du Québec, par ses Évêques et son Primat de l'Église canadienne se sont investis pour défendre l'Empire britannique aux détriments de la volonté du peuple du Québec pour se libérer des chaînes de l'Empire.
    L'attache de l'Église à l'Empire s'est réalisée dès 1760 peu de temps après la Bataille des Plaines.
    L'Église s'est soumise aux volontés de l'Empire grâce à une entente qui permettait à l'Église catholique d'assumer les responsabilités de l'Éducation et de la Santé sur le territoire du Québec.
    Par des lettres pastorales à tous ses fidèles, l'Église exigeait des Patriotes et exigeait des conscrits lors des deux Conscriptions à demeurer fidèle à leurs bons et généreux maîtres, les Anglais - Britanniques.
    Bref: l'Église catholique du Québec que l'on a vénérée et soutenue par nos deniers et notre fidélité a bien servi les intérêts de l'Empire britannique sans que l'Éducation transmise en fasse état officiellement.
    De 1760 à 1960, l'Église catholique québécoise nous a gardée dans le secret des dieux pour son propre bénéfice et pour ses propres intérêts.
    Les terres du Séminaire en font état magistralement. Un territoire qui s’étend sur une superficie de 1600 km2 du nord-est de la ville de Québec jusqu’au nord-est de Baie St-Paul.
    http://laforetacoeur.ca/blog/terres-du-seminaire-mission-porte-fruit-depuis-350-ans/
    C'est encore le cas aujourd'hui par la présence du Primat de l'Église canadienne qui a son siège social à l'Évêché de Québec.

  • Fernand Durand Répondre

    29 juin 2015

    Il y a aussi les anglos qui croient qu'on est des squatters, que le Québec est britannique depuis les plaines d'Abraham.