Les prédateurs.

Il n'y a pas que le Québec qui est atteint, c'est presque tout le monde.

Tribune libre

Ce matin, j’ai reçu un texte d’Europe fort intéressant et des plus pertinents. Dans des textes précédents, j’ai parlé à quelques reprises de la mondialisation du capitalisme prédateur et des forces destructrices qui nous y poussent. Le Québec, un véritable microcosme de ces phénomènes réducteurs et dangereux, nous importe, au premier chef, car c’est notre quotidien qui est sur le point de basculer face aux prédateurs, dont l’oncle Paul et les autres.
Le texte que je vous suggère, dont j’ai reçu la copie ce matin, nous invite à jeter un coup d’œil rapide sur les aléas de notre système monétaire en pleine débandade et sur les perdants et les gagnants. L’auteur préconise même des tentatives de solutions. Rien ne se perd, rien ne se crée dit-on. Il serait appréciable pour tout le monde que vous en fassiez des commentaires. C’est par le dialogue de bonne foi que nous arriverons à des solutions. Les spécialistes de l’insulte personnelles peuvent s’abstenir. Ce n’est pas en répandant des poisons que nous arriverons, comme je le disais, à des solutions. Bonne lecture,
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2011

    Monsieur Parent,
    Oeuvrant moi-mêmme «dans le social» et ayant des connaissances en sciences politiques et, à un degré moindre, en économie, je partage totalement ce que véhicule ce texte, puisque c'est là mon point de vue depuis longtemps.
    C'est un texte résolument social-démocrate, qui va au-delà de l'idéologie libérale de tendance keynésienne (courant que l'on confond trop souvent avec la vraie social-démocratie). Disons que le texte se situe dans la mouvance -en parlant d'ici - de Québec solidaire (en partie) et d'une frange de la gauche associée au PQ. Des «indépendants» comme monsieur LeHir sont aussi susceptibles d'approuver.
    Oui, le capital financier est un fléau, et oui on socialise généré par le système au détriment du social.
    Merci pour cette contribution.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2011

    M. Lemay, ce que vous dites est fort pertinent. C'est vraiment un exemple à suivre. Voilà un commentaire très constructif. Merci
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2011

    M.Parent voilà un texte intéressant qui reprend, à sa manière, nombre de préoccupations souvent manifestées ici-même sur Vigile.
    Je le cite parlant des réactions populaires aux effets pervers de l'incurie des prédateurs:
    "De nouvelles solidarités se créent, de nouveaux rapports entre production et consommation".
    À la lecture de cette phrase m'est revenu ce passage d'un autre texte lu dans Vigile ce matin: Sur l’autodestruction de notre Contre-Civilisation devenue Système, paru sur defense.org et dans lequel est proposé une "recette" déjà existante qui sert à se prémunir contre la précarité imposée au petites gens.
    Voyez:
    "Lietaer cite encore l’exemple de la stabilité du système économique suisse, qu’il explique par le fait que,... celui-ci est également un système dual. Un des rares et des plus flagrants (et méconnus !) systèmes dual actuels. De fait, la Suisse possède une deuxième monnaie, le WIR, indexée sur le francs suisse mais émise par les utilisateurs eux-mêmes et destinée aux échanges nationaux uniquement. Créé en 1934 par quelques entrepreneurs, le WIR est utilisé par environ un quart des entreprises suisses dans leur échanges entre elles, avec un volume assez faible et fluctuant autour de 2 milliards de CHF. En cas de croissance économique, les acteurs préfèrent se faire payer dans une monnaie qui leur permet de faire des achats à l’étranger (telles vacances à Hawaï), bien sûr, et le volume du WIR est minimal. Mais en cas de récession et d’accès plus difficile à la monnaie internationale, alors l’emploi du WIR prend tout son sens et permet aux échanges locaux de continuer à se faire – au lieu qu’ils soient bloqués comme c’est par exemple le cas en Grèce aujourd’hui, tout entière prisonnière d’une situation de monopole mondiale (FMI, logique financière globale etc.). N’importe quel(le) personne actuellement salariée en Euro comprend l’avantage de pouvoir utiliser, pour ses besoins quotidiens et locaux (garderie, nourriture etc. etc.), une telle monnaie locale même si elle n’est “que” à usage local et non thésaurisable"!Fin de la citattion.
    En ces temps où s'organise la détermination citoyenne à réformer nos institutions via manifestations populaires, assemblée constituante, vote sur une proposition de constitution, réforme de nos institutions parlementaires et autres, il me semble qu'une avenue comme celle proposée dans ce deuxième article a au moins le mérite que l'on s'y arrête et que l'on voit les comments elle pourrait s'appliquer dans notre Québec et ainsi en faire un pays qui soit vraiment à la dimension des gens qui le compose au quotidien.