Conférence au «Souper du 15 février» du Rassemblement pour un pays souverain

Les trois grands fronts de résistance contre la Charte de la laïcité

Et de la nécessité d'un gouvernement péquiste majoritaire

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Les anti-charte ou le projet de déliter progressivement la nation québécoise

Le projet de Charte des valeurs soulève des enjeux qui vont bien au-delà de la laïcité parce qu’il confronte directement trois fronts de résistance qui sont bien implantés dans notre société; d’abord celui du multiculturalisme qui conteste la légitimité d’un État national en limitant son pouvoir, obligeant nos élus d’être à la remorque des Chartes et des décisions des juges, de sorte que les droits individuels prime sur les droits collectifs de la nation. Julius Grey a d’ailleurs résumé ce point de vue en affirmant que : «C’est le propre des Chartes des droits que l’opinion de la majorité ne compte pas.»
Le deuxième front est celui de l’islamisme qui en imposant le voile aux femmes et aux fillettes souhaitent donner un maximum de visibilité à l’islam et nous habituer à sa présence. Le voile constitue une étape décisive dans la progression de l’islamisation de notre société, c’est pourquoi les islamistes veulent l’imposer dans nos institutions publiques, particulièrement dans les garderies et les écoles qui sont le lieu de passage obligé de chaque citoyen. On se trompe en pensant que le voile n’est pas lié à l’intégrisme puisqu’il est la première condition du contrôle de la sexualité des femmes.
Le troisième front est celui de l’interreligieux dans lequel toutes les religions sont solidaires les unes des autres, espérant ainsi ramener le religieux dans les institutions publiques et faire ainsi reculer la laïcité.
Trois fronts qui s'alimentent mutuellement
Ces trois fronts de résistance ne sont pas isolés les uns des autres et ils s’appuient mutuellement. Les multiculturalistes se servent de la religion des minorités pour diluer notre nation et minimiser notre culture alors que les islamistes utilisent le multiculturalisme qui encourage la promotion de la culture d’origine pour créer, sous prétexte d’ouverture à l’autre, une ouverture à leurs revendications religieuses et ainsi faire avancer leur agenda politique. Finalement le front de l’interreligieux qui appuie sans aucun scrupule les islamistes, fondant dans cet islam anti-laïque un immense espoir de retour du religieux pour le Québec. Les catholiques de gauche enseignant dans les facultés de théologie ou de sciences religieuses de nos universités, ceux qui militent à Québec solidaire, à la Fédération des Femmes du Québec de même qu’à la Ligue des droits et libertés sont particulièrement actifs dans ce dossier.
En plus de se soutenir mutuellement, ces trois fronts ont en commun trois choses bien simples; la première, ils veulent tous éviter une intervention de l’État, qu’ils qualifient de totalitaire parce qu’il va dire aux femmes musulmanes quoi faire, un État fasciste comme celui de Poutine ou de Franco. La seconde chose, c’est qu’ils veulent éviter l’opinion publique, cette majorité supposément tyrannique. C’est Françoise David qui demandait en commission parlementaire à un professeur de droit à combien une majorité serait-elle légitime? On croirait entendre Stéphane Dion et sa loi sur la clarté. Troisièmement, ils sont tous anti-laïques.
Rétablir la puissance de l'État
Le projet de loi 60 propose justement ce qu’ils redoutent le plus: une intervention de l’État.
Par ce projet de loi, le gouvernement rétablit son autorité politique en matière de laïcité en précisant les principes et les valeurs qui doivent primer dans nos institutions publiques, obligeant donc les gestionnaires et leurs employés à respecter des règles claires concernant la présence du religieux dans l’espace civique.
C’est un changement radical, un virage à 180°degrés dans la culture institutionnelle à laquelle le Parti libéral nous avaient habitués, lui qui abandonnait son autorité au juridique, à la Commission des droits de la personne (CDPDJ) et aux juges de la Cour suprême.

Depuis plusieurs années des ajustements concertés pour des motifs religieux se font dans nos institutions publiques, dans nos écoles, nos hôpitaux, nos garderies. C’était d’ailleurs le souhait le plus cher exprimé dans le rapport Bouchard-Taylor, que les demandes à caractère religieux n’empruntent pas la voie juridique mais bien plutôt celle de la conciliation, c’est-à-dire du règlement au cas par cas, balisé par les chartes. Des ajustements réalisés sur place dans les milieux de travail, loin des médias et des cours de justice, par des gestionnaires à qui on a pris soin de donner une formation préalable les disposant favorablement aux accommodements religieux.
Un retour dans le passé
Contrairement à ce que tout le monde pense, il ne s’est pas «rien passé» depuis Bouchard-Taylor. Il s’est même passé des choses avant Bouchard-Taylor, des choses probablement plus importantes que la commission elle-même. Et sous prétexte de n’avoir rien fait, l’ancien gouvernement libéral a fait bien plus que l’on pensait.
Pour illustrez cela, je vous propose un retour dans le passé pour élargir la perspective, ce qui va nous permettre de mieux comprendre les visées réelles du Parti libéral.
Rapportons-nous au mois de mars 2006 où la Cour d’appel du Québec, ayant donné raison à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys d’interdire le kirpan à l’école, est déboutée par un jugement de la Cour suprême qui va l’autoriser. L’affaire est grandement médiatisée, les Québécois sont choqués par ce jugement et il semble bien y avoir unanimité au Québec sur la condamnation de cette décision de la Cour suprême.
Les libéraux et leurs amis multiculturalistes sont inquiets, craignant que les Québécois optent pour une laïcité plus rigide, disent-ils, qui exclurait les appartenances religieuses de l’école et même de l’espace public.
Surtout pas faire de bruit
Octobre 2006, Jean-Marc Fournier alors ministre de l’Éducation met sur pied un Comité consultatif sur l’intégration et l’accommodement raisonnable en milieu scolaire. Ce comité aura pour but de documenter la question de la diversité religieuse à l’école et de faire des recommandations au ministère de l’Éducation des Loisirs et des Sports (MELS) concernant la gestion de cette diversité. L’orientation générale de ce comité allant dans le sens de la laïcité ouverte, il s’agissait ici de faciliter les accommodements religieux à l’école afin d’éviter une autre cause «kirpan» qui alerterait l’opinion publique.
Quelques mois plus tard, en janvier 2007, une invitation pour participer à trois journées d’étude est lancée à un large éventail de partisans de la prise en compte de la diversité à l’école, dans le but d’apporter une contribution significative à la Commission des droits de la personne ainsi qu’au Comité consulatif sur l’intégration formé en octobre 2006.
Ces journées d’étude prévues pour les 27-28 mars et 18 avril 2007, ont été organisées par la chaire de recherche du Canada sur l’Éducation et les rapports ethniques de l’université de Montréal dont la titulaire est Marie McAndrew et le Centre d’études ethniques des universités montréalaises (CEETUM) auquel McAndrew était affilié et dont la responsable était Micheline Milot, mentor de Québec solidaire pour les questions de laïcité. Parmi la liste des partenaires financiers pour ces journées, on y retrouve le MELS et la Commission des droits de la personne.
Reprogrammer le Québec au multiculturalisme
Dans le programme d’invitation de janvier 2007, on y lit : «Comme chacun sait, la place de la diversité religieuse dans les normes et pratiques de l’école fait l’objet de nombreuses controverses au Québec, comme dans d’autres provinces canadiennes ou pays d’immigration. Qui plus est, il s’agit d’un débat récurrent souvent caractérisé par une amnésie totale ou partielle des réalisations et acquis des vingt dernières années, ainsi que par certains dérapages ethnocentriques où le caractère inachevé de la transformation pluraliste de l’identité québécoise apparaît dans toute son évidence.»
Il s’agissait ici de recentrer la mission de l’école pour l’ouvrir à la diversité religieuse et par là reprogrammer l’ensemble de la société québécoise à une identité non pas nationale mais multiculturelle. Utiliser en quelque sorte la religion des minorités à l’école pour imposer le multiculturalisme au Québec. L’école est le lieu de passage obligé de chaque citoyen, celui de sa socialisation, l’endroit par excellence où l’on forge l’identité d’un peuple.
A-t-on fait des études comme l’exige Gérard Bouchard et bien d’autres à propos de la Charte des valeurs avant de choisir cette option? A-t-on consulté les élus et la population? Parlait-on de faux problème comme le font actuellement les médecins et le recteur de l’Université de Montréal? Rien. On agissait au-dessus du bon peuple avec l’appui du gouvernement libéral.
Hérouxville
Puis l’imprévu arriva. 27 janvier 2007, Hérouxville publie son code de vie. Et voilà, c’est reparti de plus belle. Les Québécois parlent d’accommodements religieux comme jamais. Il faut les faire taire. Traitons les gens d’Hérouxville d’arriérés et de morrons. Mais ça ne suffira pas parce que les morrons se multiplient dans tout le Québec.
Février 2007. Le premier ministre Jean Charest annonce donc la création de la commission Bouchard-Taylor. Pour redonner le monopole du discours sur les accommodements aux intellectuels pluralistes que l’on va présenter en experts, calmer le jeu et laisser croire aux Québécois que le gouvernement va prendre ses responsabilités en matière de laïcité.
26 mars 2007. Journée d’élections au Québec. Le Parti libéral est élu minoritaire et l’Action Démocratique de Mario Dumont qui avait dénoncé les accommodements raisonnables et défendu l’identité québécoise formera à la surprise de plusieurs l’opposition officielle.
Les lobbys politico-religieux entrent en scène
Au lendemain des élections, c’est le début de ces fameuses journées d’étude réunissant les principaux acteurs des milieux gouvernementaux, scolaire, collégial, universitaire et communautaire. Plus de 230 participants au total dont 15% provenaient du secteur religieux sans compter des représentantes bien connus de lobbys politico-religieux, telles Najat Boughaba et Samira Laouni du Forum musulman canadien. Asmaa Ibnouzahir de Présence musulmane, un organisme créé par l’islamiste Tariq Ramadan et Geneviève Lepage de l’Association Musulmane Québécoise. Toutes des militantes islamistes dont certaines se retrouvent à la Fédération des femmes du Québec.
Avec des conférenciers triés sur le volet pour convaincre les participants de la pertinence de la laïcité ouverte.
Jacques Racine, le président du Comité sur les Affaires religieuses (CAR) a ouvert le colloque en insistant sur le rôle capital du cours d’éthique et de culture religieuse (ÉCR) comme pièce maîtresse pour développer une ouverture à la diversité religieuse chez les jeunes.
Jean Baubérot, historien et sociologue français, membre dissident de la commission Stasi qui en 2004 recommanda l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires chez les élèves des lycées. Baubérot en a profité pour exhorter les participants au colloque à ne pas s’inspirer du modèle français, l’expérience historique n’étant pas transférable.
Le modèle britannique?
Si la France n’est plus un modèle, il faut donc proposer une autre alternative et quoi de mieux qu’un conférencier de la Grande-Bretagne pour parler de l’expérience multiculturelle en Angleterre.
Était aussi invité un représentant du Conseil scolaire de Toronto qui a présenté un Guide de procédures pour les accommodements religieux conçu à l’usage des gestionnaires des écoles publiques dans lequel on va même jusqu’à exempter un élève musulman de son cours de natation en période de ramadan au cas où il pourrait avaler de l’eau.
Jocelyn Maclure qui a été conseillé-expert à la commission Bouchard-Taylor a aussi pris la parole et a qualifié de radicales les féministes qui considèrent que l’égalité des sexes doit avoir préséance sur toutes les valeurs. Entendez les valeurs religieuses...
Les dérives de la bien-pensance
Michel C. Auger, à l’époque journaliste au Soleil et à Cyberpresse et aujourd’hui journaliste et animateur à Radio-Canada a expliqué à propos du kirpan que les dérapages ne peuvent être expliqués uniquement par les grands médias et que nous aurions besoin pour les contenir de la participation d’intellectuels et de figures d’autorité pour faire la pédagogie du kirpan. Il a ajouté que de demeurer ouvert au hidjab ou à la kippa, n’est-ce pas également réaffirmer la mission de l’école publique québécoise en tant que lieu par excellence de l’intégration?
Quant à Marie McAndrew, elle s’est interrogée sur «Comment peut-on faire pour associer les organismes des minorités religieuses à la formation du personnel des écoles?» Le Forum musulman canadien pour former le personnel des écoles, rien de moins. Eux qui en 2005 avait demandé au gouvernement de retirer la motion contre les tribunaux islamiques, votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale.
De toutes ces conférences se dégageait une orientation très nette en faveur d’une ouverture à la religion dans nos écoles publiques.
Suite à ces journées d’étude, des recommandations ont été formulées dont plusieurs d’entre elles se retrouveront dans le rapport du Comité consultatif sur l’intégration qui sera présenté en novembre 2007 à la ministre de l’Éducation Michelle Courchesne. Fait remarquable, ce rapport déposé avant la fin des audiences publiques de la Commission Bouchard-Taylor a grandement inspiré le rapport Bouchard-Taylor à la fois dans son analyse et dans ses recommandations. C’est Marie McAndrew elle-même qui le confirmera en 2010.
Bouchard-Taylor, un show de boucane
Ce que j’essaie de vous dire ici, c’est que le rapport Bouchard-Taylor était en bonne partie déjà écrit avant même la fin des audiences publiques qui se sont tenues à l’automne 2007 et que l’orientation principale en faveur de la laïcité ouverte et les pratiques suggérées pour sa mise en application que l’on retrouve dans le rapport Bouchard-Taylor, tout cela était déjà décidé quasiment depuis 2006. La vraie consultation, c’est notre élite multiculturaliste qui s’en est chargée.
Bouchard-Taylor, c’était le show pour éteindre l’incendie d’Hérouxville et calmer le bon peuple qui va élire à nouveau le Parti libéral en décembre 2008. Majoritaire cette fois-ci. Durant tout ce temps, sous la gouverne du Parti libéral, on continuait tranquillement à faire ce que l’on avait prévu faire depuis 2006. Reprogrammer subtilement notre identité, achever sa «transformation pluraliste» en brandissant les chartes comme si c’était la Bible ou le Coran et accommoder sur le terrain, au cas par cas, pour laisser passer le religieux. Et ça continue encore!
Il y a derrière cette façon de faire tout un projet de société qui trahit une volonté de neutraliser par le recours aux chartes, toute volonté politique qui serait l’expression d’une majorité et d’utiliser la religion des minorités pour déliter progressivement notre nation et la laïcité de nos institutions.
La fin de la récréation pour le PLQ
C’est à cela que le projet de loi 60 s’objecte et s’il rencontre autant d’opposition, ce n’est pas seulement à cause de l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires qui est somme toute une exigence minimale mais bien parce qu’il heurte de plein fouet l’idéologie multiculturaliste qui a pénétré profondément les mentalités, qui a défini les pratiques et plombé la culture de nos institutions publiques.
Si j’ai fait un rappel de ces journées d’étude et de d’autres initiatives, c’est pour illustrer la force, la profondeur, l’ampleur et l’omniprésence de l’idéologie multiculturaliste. Il existe au Québec un important réseau d’intellectuels qui sont bien implantés dans nos universités et qui font la promotion du multiculturalisme dans leurs recherches et auprès de leurs étudiants. S’adressant à notre jeunesse, ils forment l’élite de demain. Ces universitaires sont aussi présents dans les médias qui les sollicitent à titre d’experts, en plus de jouir de la confiance de la classe politique au point de se voir confier des dossiers majeurs sur lesquels ils vont conseiller les ministres.
Dans le mémoire du Centre d’études ethniques des universités montréalaises qui représentent bon nombre d’universitaires s’opposant à la Charte, on y lit ceci au tout début de leur conclusion: «La perspective adoptée dans le projet de loi no 60 constitue un renversement surprenant des politiques publiques et de l’économie du droit qui sont à la base du vivre-ensemble et de la volonté d’intégration depuis les années 1960 au Québec.» En effet, c’est un renversement surprenant qui pourrait bien sonner la fin de la récréation tout comme celle de la lune de miel avec le Parti libéral.
Un nouveau projet de société
Le projet de loi 60 opère un renversement radical qui vient contrecarrer les plans des multiculturalistes, ceux des islamistes qui surfent sur le respect des chartes et ceux de tous ces religieux qui se cachent derrière le voile pour défendre leur propre religion.
Il pose ainsi les premiers jalons d’un nouveau projet de société. En ce sens, il est un premier pas, essentiel et immense dans la bonne direction pour tenter de freiner ce monstre à trois têtes qu’est le multiculturalisme, l’islamisme et l’interreligieux.
Devant l’ampleur de ce qui délite progressivement notre nation, il faudra aller plus loin et cibler particulièrement l’école tout comme l’ont fait les multiculturalistes, parce que c’est là que se façonne l’identité d’une nation. On ne peut pas vouloir un projet de loi républicain sur la laïcité et inculquer en même temps à nos jeunes, à travers le cours d’éthique et de culture religieuse, une approche multiculturaliste face à la diversité religieuse.
Une tâche immense
On ne peut pas non plus vouloir un Québec laïque et continuer à subventionner des institutions privées confessionnelles tels les écoles, les établissements pré-scolaires et les garderies en milieu familial pas plus que de vouloir un État laïque ayant le devoir de protéger la liberté de conscience des enfants et qui accepte le port de signes religieux ostentatoires chez les élèves des écoles publiques.
La tâche est immense mais si nous le voulons, nous pouvons retrouver confiance en notre avenir. Les francophones sont majoritairement derrière ce projet de loi qui défend notre identité. Nous avons besoin de ce projet de loi sur la laïcité mais aussi d’un gouvernement péquiste majoritaire qui puisse avoir les coudées franches pour prendre des décisions à la mesure de ce qui s’impose. Et ce sera l’échec du multiculturalisme au Québec.

Et dites-vous bien que tant et aussi longtemps que le Québec demeurera une province canadienne, nous aurons toujours des partis fédéralistes à Québec comme à Ottawa qui travailleront sournoisement à détruire notre nation. Avec eux, nous ne serons jamais à l’abri d’un tel travail de destruction massive.
L’indépendance du Québec ne se fera pas qu’avec des chansons. Nous avons aujourd’hui dans cette Charte des valeurs un projet de pays qui a tout pour nous ramener vers l’indépendance parce qu’il parle à notre cœur autant qu’à notre tête. Chers Québécois, le temps est venu de se retrousser les manches et de se dire «Oui» pour la dernière fois!


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29 commentaires

  • Francis Déry Répondre

    17 mars 2014

    Mon opposition au projet de laïcité est connu.
    Et peu apprécié ici.
    Mais j'interviens pour avertir Louise Mailloux qu'elle est pris à parti par une tribune culturelle de forte influence en Occident.
    http://www.jta.org/2014/03/16/news-opinion/world/quebec-candidate-apologizes-for-views-seen-as-anti-semitic
    Je rejoins mme Mailloux pour ce combat contre les abattages rituels.
    Ne vous excusez point. Ne cédez point.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2014

    Le voile et tout ce qui s'apparente n'ont rien d'innocent. C'est aujourd'hui la forme SOFT de l'ÉPÉE au bout de laquelle a été conquise l'Afrique du Nord appartenant aux hommes libres (Imazighen, berberes).

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2014

    ''Les francophones sont majoritairement derrière ce projet de loi qui défend notre identité. Nous avons besoin de ce projet de loi sur la laïcité mais aussi d’un gouvernement péquiste majoritaire qui puisse avoir les coudées franches pour prendre des décisions à la mesure de ce qui s’impose.''
    Oui madame.
    Djemila Benhabib,La Grande Marche des Janettes,26-10-2013.
    http://www.youtube.com/watch?v=pT7mrxDl9pk

  • Jean-Paul Michon Répondre

    19 février 2014

    Merci Louise Mailloux pour tout le déploiement d’énergie que vous offrez pour sauvegarder l’avancée de nos valeurs humaines acquises par la lutte de plusieurs siècles. Vous êtes une grande Dame pour le Québec.
    Pour moi, le voile n’est rien d’autre qu’un préservatif virtuel pour protéger la femme musulmane contre toute contamination culturelle. C’est par la femme que l’islam se répand. Vous ne verrez jamais un homme musulman avoir besoin de porter un signe religieux ostentatoire. L’intérêt pour l’islam est multiple car premièrement, si on empêche la femme de travailler, son but sera atteint car pour l’islam, la femme est avant tout une femelle qui doit donner naissance à un maximum de petits musulmans. Elle ne doit rien faire d’autre que d’élever ces petits musulmans. Deuxièmement, si elle s’habille à l’occidental, elle peut être séduite par un non musulman. Alors, adieu les futurs petits musulmans. Le dernier argument est de cloisonner le plus possible la femme de toute contamination occidentale. Les idées qui sont propagées dans les écoles, dans les lieux de travail, ne sont pas saines pour les valeurs de l’islam. L’égalité homme femme est dangereuse pour un musulman. Elle pourrait être tentée de sauter la clôture est vouloir abandonner sa culture archaïque.
    A mon avis, la lutte contre les valeurs islamiques ne doit pas s’arrêter aux seuls employés de l’État mais on devrait interdire toute forme d’endoctrinement religieux avant l’âge adulte par le biais de la scolarisation. La déconfessionnalisation des lieux d’enseignement devrait être générale sur tout le territoire national. Je ne vois pas non plus au nom de quoi mes impôts devraient financer des lieux de cultes, voire des écoles religieuses qui sont totalement contraire à mes valeurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2014

    @ M. Drouin,
    Je suis content de voir l'un de vos commentaires sur Vigile, surtout que je suis moi aussi de la Mauricie.
    Il est certain que le PLQ étant un parti totalement inféodé au Système, il craignait que le cas d'Hérouxville nuise à l'immigration, le multiculturalisme étant l'un des dogmes du Système.
    La charte est un minimum pour essayer de sauvegarder l'identité québécoise déjà malmenée depuis plusieurs années, surtout que le PQ a réduit très modestement l'immigration de 55 000 a 50 000 immigrants par année.
    Cependant, il est peut-être déjà tard. Comme je l'ai déjà fait remarquer dans d'autres commentaires, je suis inquiet de l'actuel déchaînement de la nature: volcans qui réveillent à toutes les semaines ou presque, inondations sans précédent en Angleterre, des tempêtes de neige jusqu'en Louisiane cet hiver etc... J'ai peur que la nature finisse par emporter ce qui nous reste de civilisation.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2014

    Un ex-musulmans Iranien, M. Amil Amini, qui vit aux USA présentement, a cause de son apostasie et qu'il serait menacé de mort s'il vivait dans un pays musulman.
    M. Amini met en garde contre la duperie des médias sur l'islam. Il dénonce la fausse représentation de l'islam, par les médias et leurs faux experts a la solde des pétro- dollars.
    Il dit; Pendant que des musulmans radicaux tuent, décapitent et violent, les masse médias se taisent et répètent leur mantra "Islam religion de paix" au nom du multiculturalisme.
    http://verite-valeurs-democratie.over-blog.com/article-la-duperie-des-medias-sur-l-islam-96085948.html
    Lorsqu'un ex-musulman est menacé de mort pour apostasie ou autres, n'importe quel musulman peut se charger de cette mission, ce n'est pas une cour de justice qui statue, chaque musulman est autorisé en toute impunité a rétablir l'honneur de l'islam.
    Ici au Canada ou au Québec, il serait poursuivi pour son meurtre, mais dans un pays musulman ce crime est justifié, par la charia islamique, au nom de l'islam.
    Clerc le plus vénéré en islam, Qaradawi. qui a une émission de télé hebdomadaire chez Al-Jazeera, au Qatar, dit;
    "Sans la peine de mort pour apostasie, l'islam n'existerait plus aujourd'hui"
    http://www.postedeveille.ca/2013/01/sans-la-peine-de-mort-pour-apostasie-lislam-nexisterait-pas-aujourdhui-qaradawi.html

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2014

    Dans nos sociétés Occidentales, le MULTICULTURALISME est le CHEVAL de TROIE de l'islamisme.
    http://pointdebasculecanada.ca/archives/489.html

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2014

    ...."Bouchard-Taylor, c’était le show pour éteindre l’incendie d’Hérouxville et calmer le bon peuple"...
    Or Hérouxville ne s'est pas calmé et le bon peuple non plus.
    Lorsqu'en Février 2007 Jean Charest déclara: " Hérouxville est un cas isolé" et que le lendemain sa ministre de l'immigration, Lise Thériault, ajoutait:" Hérouxville ternit l'image du Québec à l'étranger", sans le savoir ces deux illustres élu(e)s allaient allumer ma chandelle pour de bon.
    Et lorsque quelques jours plus tard j'apprenais que Taylor serait un co-président de la commission, lui qui en 2005 faisait la promotion de la charia en Ontario, je devinai alors sans peine les conclusions du rapport à venir....
    Et ma flamme s'éteindra seulement le jour où tous ces beaux messieurs et dames seront au plancher.
    André Drouin Hérouxville Qc

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2014

    @ Me. Pierre Cloutier. La neutralité de l'état comme religion revient toujours à devenir anti-chrétienne. Vous avez l'exemple du Mexique du début du 20iè siècle. Et il y a en d'autres.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2014

    Merci beaucoup pour ce texte, il éclaire un coté obscurci de ma compréhension de mon peuple. J'attribuais mon incapacité nouvelle à prévoir le vote Québécois à chaque occasion à mes absences du pays, alors que, jeune homme, j'avais un instinct presqu'infaillible, suite, j'imagine, aux discussions de famille, nous étions très politisés. Notre survie en dépendait. Je pariais sur les résultats et je gagnais. Les choses étaient claires à cette époque épique : Si les bleus gagnaient, Duplessis nous enlevait les droits de coupes et le permis d'alcohol et mon grand-père crevait pour un autre quatre ans...
    Le grand pas en avant des années 67-71 a vidé nos horizons des jansénistes qui nous écrasaient, les soutanes ont disparu, une révolution sans effusion de sang.
    De cette période, on a gardé une aversion à fleur de peau des sermons et de tout ce qui pourrait ressembler à du prosélytisme. Bien sûr, on a gardé des principes de vie de chrétiens et d'humanité excluant l'avarice et l'envie, même si, parfois, il y a des exceptions...
    Cette base de notre culture devra être définie plus précisément et devra être respectée par ceux qui viennent se joindre à nous alors qu'on s'apprête à se donner un pays, si on se réveille à temps!
    Clément Doyer

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    Est-ce que mon intuition est bonne, madame Mailloux se préparerait-elle à faire le saut en politique? J'en serais ravi remarquez.
    C'est la dernière phrase du texte qui me met cette puce à l'oreille

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    La Charte dite de la laïcité est un minimum, car elle n'interdit pas :
    - le financement des écoles religieuses ;
    - le port de signes religieux ostentatoires dans l'espace public ;
    - le port des signes religieux ostentatoires à l'école primaire et secondaire.
    Ce qui est, à mon avis, une erreur monumentale, car avec ces gens-là, tu leur donnes un pouce et ils prennent un pied. On l'a vu, on le voit et on ne veut plus le voir. Croyez aux légendes que vous voulez, mais faites-le chez vous et foutez-nous paix pour le reste.
    Quant à Gilles Verrier, je lui ferai tout simplement remarquer que le projet de loi propose de modifier l'article 9.1 de la Charte québécoise des droits et libertés pour qu'il se lise ainsi :
    (Les droits fondamentaux) s'exercent également dans le respect des valeurs que constituent l'égalité entre les femmes et les hommes, la primauté du français ainsi que la séparation des religions et de l'État, la NEUTRALITÉ religieuse et la caractère laïque de celui-ci, TOUT EN TENANT COMPTE DES ÉLÉMENTS EMBLÉMATIQUES OU TOPONYMIQUES DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC QUI TÉMOIGNE DE SON PARCOURS HISTORIQUE.
    Une petite salade, avec cela, monsieur Verrier? On s'est fait assez écoeurer avec l'Église catholique et les curés dans le passé pour ne pas qu'on remettre cela avec les imams. Assez, c'est assez.
    Et je me retiens à 2 mains pour être poli.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    Chère Louise Mailloux,
    Même si ça fait du bien de vous lire, ce n’est pas un vieux baby-boomer comme moi que vous allez convaincre; je le suis déjà.
    Ce sont les plus jeunes qui m’inquiètent. Lors de la dernière campagne électorale fédérale, un prof de CEGEP me disait qu’il y avait un mot d’ordre qui circulait : qu’il fallait aller voter et voter NPD. C’est peut-être ainsi que l’on s’est retrouvé avec un si grand nombre de candidats poteaux NPD à Ottawa, qui pour un salaire de 150,000.00$ par année ne font que répéter ce que Mulcair leur a dicté.
    C’est dans les CEGEP et les Universités qu’il faut porter votre message…
    J’espère que vous y arriverez.
    Merci à vous.
    Richard Génois

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    La religion est la chose la plus dangereuse du monde. Elle n'a rien à voir avec les petites filles en robe de communiante, l'idiotie des images pieuses et les Enfants de Marie. C'est un explosif puissant, de la dynamite, quelque chose comme la fission de l'atome.
    Anthony Burgess- Les puissances des ténèbres.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    M. Verrier, la laïcité ne s'applique pas à un individu mais à un ėtat.
    Quant à l'importance de la religion catholique au Québec, il faut quand même se souvenir que c'est seulement après la conquête que l'église catholique prend une telle importance au Québec, et en particulier après la défaite des patriotes quand l'Angleterre impose la domination du clergé sur la société québécoise. Une sorte d'alliance du sabre et du goupillon, en somme. Avant ça, la société québécoise n'était pas plus religieuse qu'une autre. Il serait dommage de ramener toute l'histoire du Québec à sa période la plus sombre.
    Yann Jacques

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    Rétablir la puissance de l'État? Remplacer une dictature par une autre n'est pas la solution. La laicité fermée est devenu un dogme au même titre que le catholicisme triomphant d'avant les années 60. Staline ou Franco même combat au fond c'est-à-dire l'absolutisme de la pensée avec ou sans Jésus!
    Pourquoi ne pas simplement laisser les citoyens LIBRES et n'intervenir que sur les abus et les dérives intégristes?
    Trop simple et pas assez payant électoralement peut-être. L'État c'est tout le monde et pas seulement une relative courte majorité!

  • Martin Perron Répondre

    17 février 2014

    Bravo Mme Mailloux! J'admire votre détermination et votre engagement pour défendre l'identité québécoise contre les multiculturalistes de droite et de gauche. Votre article expose parfaitement bien la machination mondialiste opérée avec l'accord du gouvernement libéral pour déliter l'identité québécoise et j'invite tout le monde à le lire. Une seule réserve toutefois, la place trop grande que vous semblez réserver à la laïcité en remplacement de la religion. Sur ce point, je partage les opinions exprimées par Messieurs Gilles Verrier et Marius Morin.
    @ M. Gaetan Dostie
    Votre commentaire est inacceptable. Il est offensant non seulement pour M. Verrier mais aussi pour l'intelligence et la façon dont on doit faire l'Histoire. Moi je regarde le monde avec mes deux yeux et pas avec seulement avec le Grand oeil de la franc-maçonnerie.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    L'Extrême-gauchisme dans toute sa splendeur...
    Je trouve toujours un peu suspect quelqu'un qui prend l'temps de traiter le président Poutine de fasciste... Par contre, ces mêmes personnes omettent toujours de signaler que c'est grâce aux vetos (parce qu'il y'en a eu plusieurs) de la Russie, donc de Poutine si les barbares de l'OTAN n'ont pas bombardé la Syrie (tuant femmes et enfants), comme ils l'ont fait en Libye...
    Pour un fasciste (comme le méchant Poutine), on n'a connu pire...
    D'autre part, encore un de ces textes où l'on se croit obliger de varloper les catholiques au passage... Ça devient emmerdant à la longue.
    Allez jusqu'à date, j'étais en faveur de la Charte des valeurs québécoises. Mais à la longue, avec des textes comme les vôtres, j'vais finir par maudire la Charte de la laïcité (la charte des laïcistes).
    Désolé de vous l'dire madame, mais votre texte est tout sauf rassembleur.
    Bien à vous.
    Michel Lalonde
    LA CHRISTIANOPHOBIE, ÇA SUFFIT !
    https://www.youtube.com/watch?v=xUbEGOLigEY#t=14
    https://www.youtube.com/watch?v=9OgggroFoSw

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    Merci Mme Mailloux,
    Vous répondez à M. Bouchard qui voulait une étude qui expliquerait l'urgence d'encadrer le religieux. Je crois que l'étude a laquelle il faisait référence ne ressemble en rien à la vôtre.
    Quel résumé! pour dénoncer le plan diabolique destiner aux Québécois. Cela a presque réussi! Vous et d'autres nous a sauvé à la dernière minute.
    Votre papier devrait se retrouver dans tous les foyers du Québec. Il dit exactement le danger qui plane au dessus de nos têtes, tant et aussi longtemps que nous ne serons pas maître chez nous.
    Disons les choses comme elles sont les médias causent beaucoup de dommages à l'avancement du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    Je vous félicite Mme Mailloux pour vos éclaircissements sur la laïcité Je partage tout à fait votre point de vue... de même que le commentaire de monsieur Dostie.
    Jean-Pierre Durand

  • François A. Lachapelle Répondre

    17 février 2014

    @ Gilles Verrier qui écrit l’extrait que je cite: « Il n’est pas souhaitable que le Québec se définisse comme un État laïc, car la laïcité statue sur la spiritualité en rejetant son existence, elle est donc elle-même une religion de la laïcité. » La neutralité est-elle synonyme de rejet de la spiritualité ?
    Une grande nuance s’impose entre un État, religieux ou non, neutre ou non, et la spiritualité de ses citoyens. L’inertie d’un État, son refus de changer, est immense. La démarche spirituelle d’un citoyen ou de plusieurs citoyens en communauté est beaucoup plus légère, plus souple, plus personnelle. C’est toute la différence entre le privé et le public. L’aire de la spiritualité est cosmique et l’âme humaine a tout le loisir de s’y promener à la condition de connaître ses chaînes.
    J’aime bien citer l’encyclopédie québécoise de l’Agora dans sa définition de la laïcité, je cite: « On définit généralement la laïcité par deux éléments: la séparation de l’Église et de l’État, et la neutralité de l’État à l’égard des religions. Cette conception entraîne que l’État ne soit inféodé à aucune religion et les traite touts de manière identique. »
    Éclairé par le texte ci-dessous, je définis la spiritualité comme étant un abordage intérieur, une démarche du coeur et de l’esprit contemplant les mystères de l’existence à la recherche d’une illumination. C’est le cri de l’eureka d’Archimède et le Ecce homo dans la passion du Christ.
    Il existe une belle différence entre spiritualité et religion. Voici un texte de Pascale Senk intitulé « La spiritualité laïque existe ... » source: www. psychologies.com :
    « Spiritualité ? Besoin diffus, questionnement inévitable ou soif ardente ? Si ce n’est pas la religion, ni la sagesse, ni le sacré, ni la beauté, ni l’amour, c’est quoi au juste ? Un cocktail de tout ça ? N’en vient-on pas même à parler de " spiritualité laïque " ? Essayons, modestement, de cerner de plus près cette expérience.Car, quelle qu’en soit la source, la spiritualité s’éprouve avant de se penser. " Le jour de l’enterrement de mon père, j’ai senti que, forcément, bientôt, ce serait mon tour, raconte Corinne. Je me voyais déjà dans la même boîte que lui et, curieusement, j’ai éprouvé une grande paix. Comme un oui à l’inévitable. " Quand on se sent envahi par un vécu imprévu, ce qui survient aussi dans certains moments amoureux, on peut parler de dimension spirituelle de soi-même. Corinne aurait pu, dans la même situation, éprouver de la panique plutôt qu’un apaisement. L’angoisse fait aussi partie de la spiritualité. On n’aborde pas impunément les mystères de l’existence.»
    Concluons même si c’est prématuré: spiritualité et religions sont deux mondes différents qui se touchent parfois. Le projet de Charte de la laïcité du Québec peut illuminer nos valeurs québécoises traditionnelles apprêtées à la moderne, ce qui inclut pour ceux qui le veulent des valeurs religieuses salvatrices.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    Bon article Mme Mailloux, oui vous avez raison, ca fait longtemps que c'est en marche.
    Lorsque vous mentionnez; "Un front religieux, qui appuie sans scrupule les islamistes, dans l'espoir du retour du religieux au Québec"
    Je suis revenu dans mes souvenirs, cela se situait environ fin 2009 et début 2010. J'avais commencé a cette époque a me renseigner sur la doctrine islamique.
    Je vois et j'entend le Cardinal Ouellette, dire: Que les Québécois devraient s'inspirer des musulmans pour leurs pratiques religieuses et leurs prières.
    Ce que le Cardinal Ouellette, semble ignorer, c'est que les prières musulmanes sont surtout des demandes a leur Dieu de leurs aider a détruire tous les non musulmans de la plante et de leurs accorder la victoire.
    De façon ironique, je me vois entrer dans une église, avec plein de Québécois et que l'on s'agenouillent et qu'on prient pour demander au Dieu des chrétiens de nous aider a détruire les musulmans de la planète.
    C'est rien d'autre que de l'ignorance crasse qui habite et anime nos biens pensants et aujourd'hui avec internet ce n'est plus une excuse de demeurer ignorants.
    M. Thomas Jefferson, ancien président des États-Unis a déjà dit: "Si la liberté d'expression est enlevée, devenus muets et silencieux, nous pouvons être amenés a l'abattoir comme des moutons".
    Ne venez pas me faire croire que les catholiques et le Vatican, ne savent pas que les chrétiens sont massacrés partout, dans les pays musulmans.
    Ce que je n'arrive pas a comprendre, c'est que j'ai trouvé un site internet qui semble opéré par les catholiques et que ceux-ci semble ignorer la culture de la doctrine islamique.
    http://catholiquedu.free.fr/cultes/ISLAM/indexislam.htm

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    Le problème est de savoir quelles sont les valeurs qui vont guider la société.
    L'État est laïc, soit, je n'ai rien contre. Dans cette optique, la religion est une affaire privée. Mais il faut tout de même que des valeurs solides guident une société.
    Présentement, ce sont les valeurs du Système qui guident la société. On a souvent énuméré les valeurs du Système qui sont le chacun pour soi, le "au plus fort la poche", le matérialisme, la consommation, l'argent, et en étirant ça, on peut aussi dire l'humiliation des plus faibles de la société.
    Selon moi, le vrai débat se situe au niveau des valeurs que l'on veut voir la société transmettre aux citoyens.
    Présentement, ce sont celles du Système qui prévalent et ce n'est pas terrible.
    Il faut admettre que, nonobstant le comportement présent et passé de l'Église catholique comme institution, les valeurs évangéliques sont des valeurs qui sont davantage en mesure de construire une société harmonieuse que les valeurs mises de l'avant par le Système.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    @ À celui qui n'a pas signé le 3e commentaire: FAITES COMME TOUS LES VIGILIENS ET SIGNEZ VOTRE NOM!
    André Gignac 17/2/14

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    À GV.
    Votre vision est aussi obscurantiste que celle des islamistes. Vous vous rejoignez dans la même turpitude. Le catholicisme nous a aliéné, rapetissé et ne nous a pas grandi ne vous en déplaise. Vous êtes l'exemple même de l'aveuglement identitaire.
    Jadis, Ignace Bourget excommuniait en 1868, les membres de l'Institut canadien de Montréal qui réclamaient la séparation de l'église et de l'état, et l'école Laïque. Vous êtes le nouveau Bourget continuant de nous mentir effrontément.
    Merci Madame Mailloux vous n'êtes pas seule contre la dictature du religieux!
    Gaëtan Dostie

  • Marius Morin Répondre

    17 février 2014

    Je suis pour la neutralité de l’État et de ses employés dans leurs fonctions publiques (la neutralité dans le sens de la séparation des pouvoirs), mais contre un État québécois laïc. Le principe de laïcité, appliqué à un individu est assez clair dans le sens de la liberté d’expression d’un « non-croyant », « athée » ou « neutre » au plan spirituel, philosophique ou religieux. Mais appliqué à l’État, il devient ambigu. L’État québécois doit pouvoir reconnaitre les valeurs chrétiennes qui ont façonné son histoire. La séparation de l’Église et de l’État ne fait pas problème au Québec. Cependant avec l’arrivée de nouvelles religions, la future loi devait s’attaquer de front à tout fanatisme, intégrisme ou fondamentalisme religieux qui voudrait imposer ses propres lois. À l’autre bout du spectre, ne faisons pas le jeu de la mondialisation maçonnique qui impose sa laïcité, niant l’existence de Dieu et la dimension spirituelle de l’Homme.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2014

    @Bien dit M. Gilles Verrier. Même très bien. C'est super bien expliqué. Merci beaucoup!
    Le Québec est une société très généreuse qui a perdu le sens de la culture de la vie. GESCA et d'autres veulent lui enlever son dernier souffle de vie. Ils ont presque réussi.

  • François A. Lachapelle Répondre

    16 février 2014

    Voici un extraordinaire panorama historique des 7-8 dernières années illustrant abondamment les ruses du gouvernement Charest pour détruire l'âme du Québec, pour l'anéantir.
    Il est très remarquable de constater le parallèle serré qui existe entre la stratégie des fédéralistes canadiens envers l'anéantissement de l'âme québécoise et la description de l'état actuel de l'islamisme qu'en fait le romancier algérien Boualem SANSAL dans son opuscule intitulé « Gouverner au nom d'Allah » chez Gallimard, 2013.
    Voici un extrait de la page 71: « Dans un quatrième temps, c'est l'étape actuelle, le sentiment (face à l'islamisme) est à la colère, à la confrontation. Le terrorisme a reflué devant le renforcement étouffant des dispositifs sécuritaires dans tous les pays, mais l'islamisme radical a changé de stratégie, il avance caché, il s'enracine partout, dans les pays musulmans et jusque dans le coeur de l'Occident. Il crée d'énormes tensions dans les sociétés, qui se trouvent ainsi menacées de déchirement. C'est la stratégie du ver dans le fruit. »
    C'est dans ce bouillonnement qu'a lieu l'actuel débat sur le projet de Charte de la laïcité du Québec, débat urgent et pertinent.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2014

    Il n'est pas souhaitable que le Québec se définisse comme un État laïc, car la laïcité statue sur la spiritualité en rejetant son existence, elle est donc elle-même une religion de la laïcité. L'État du Québec peut être NEUTRE en matière religieuse, très différent, ce qui l'écarterait d'être lui-même une entité religieuse. Cet État devrait aussi reconnaître que la religion catholique est le socle des valeurs québécoises. La contradiction n'est ici qu'apparente, elle se résout dans la nation organique qui se vérifie par la densité et l'historicité de la foi catholique. Religion pour les uns et culture religieuse pour les autres, mais présence sans laquelle nous n'existerions pas. Le rejet de la dimension religieuse de notre existence nationale est un révisionnisme historique qui s'inscrit dans la poursuite de notre dépouillement en pelures d'oignons pour en arriver à quoi ? Etre une nation civique, laïque, anglophile, consommatrice, coupée de plus en plus de ses racines, mais surtout faite de zombies sujets dociles de la dictature mondialiste. Je suis d'accord avec un certain nombre de points que vous mettez de l'avant, mais la refonte des mœurs nationales sous l'empire de l'État de la laïcité est une menace de reformatage de l'identité québécoise qui n'augure rien de bon.
    Cordialement,