Je viens de lire dans le Journal de Montréal que M. Gilles Duceppe devient chroniqueur, tous les jeudis matin, où ? À la Première chaîne de...Radio-Canada, le Radio-Cadenas de M. Falardeau.
Petit scandale en vue ici, même si un bon job au fédéral, dans une société d'état subventionnée par Ottawa, pendant que le Québec est encore dans le Canada, c'est permis, légal, mérité et diguidou, en arrondissant la pension de chef du Bloc de 140 000 $, qui a contribué à améliorer la place du Québec dans le Canada, pendant toutes ces années.
Un bon job fédéral
M. Duceppe à Radio-Cadenas
scandale québéco-canadien ?
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15 commentaires
Bruno Deshaies Répondre
17 août 201117 août 2011 par Bruno Deshaies
DEUXIÈME PARTIE
Gilles Duceppe, souverainiste convaincu, libre comme le vent aujourd’hui, ignore son passé et croit reprendre le flambeau de Michel Gauthier au 98,5 FM. Sauf que Michel Gauthier a disparu des ondes du 98,5 FM un bon matin. Pourquoi ? On ne le sait pas. Quelqu’un peut-il nous éclairer ?
L’ESSENCE ET LES CONTRADICTIONS DE L’INDÉPENDANCE ET DE L’ANNEXION
Pour conclure notre première partie, je vous laisse le soin de lire ou de relire cette réflexion de Maurice Séguin sur l’ANNEXION.
Prenons le temps de lire attentivement.
Il faut distinguer entre LIBERTÉ COLLECTIVE et LIBERTÉS INDIVIDUELLES
1. UNE NATION PEUT ÊTRE INDÉPENDANTE et nier, refuser plusieurs libertés individuelles, par un régime dictatorial (de droite ou de gauche).
2. UNE NATION PEUT ÊTRE MINORITAIRE, ANNEXÉE et bénéficier de grandes libertés individuelles (libertés civiles, religieuses, etc.)
3. PERDRE SA LIBERTÉ COLLECTIVE, c’est peut-être acquérir plus de libertés individuelles.
4. OU PERDRE UNE PARTIE DE SES LIBERTÉS INDIVIDUELLES, c'est souvent un moyen (temporaire ?) d'obtenir sa liberté collective.
Il n’y a pas ici un discours incantatoire et des propos incendiaires. Maurice Séguin va doit au but. Il montre les principales contradictions qui nous habitent. Il semble que le 4ième point nous concerne collectivement.
« PERDRE UNE PARTIE DE SES LIBERTÉS INDIVIDUELLES, c'est souvent un moyen (temporaire ?) d'obtenir sa liberté collective. »
L’indépendance nationale du Québec doit passer inévitablement par un chemin critique. Il faut le prendre ou rester dans l’annexion qui conduit à l’assimilation totale un jour ou l’autre.
Chroniques de Bruno Deshaies en 2005 :
http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs5/210.html
Ajouter : http://archives.vigile.net/ds-affaires/commandites.html
http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs5/216.html
http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs5/217.html
Ajouter : http://www.archives.vigile.net/plan/pq-independance.html
Jean-Marc Léger, « D’abord l’indépendance. » http://www.archives.vigile.net/ds-actu/docs4a/10-15.html#ldjml
Bruno Deshaies Répondre
17 août 201117 août 2011 par Bruno Deshaies
LA NATION QUÉBÉCOISE ESt UNE NATION « COINCÉE »
« Gilles Duceppe a le choix. Contribuer à Vigile et le mettre définitivement sur la map, contribuer à édifier ce phare de l’indépendance (Monsieur Noël êtes-vous là ?) ; ou devenir sénateur. » Par GV
L’exaspération de GV est très compréhensible, car vouloir faire l’indépendance nationale d’une nation n’est pas un simple problème de gouvernement qui au surplus est PROVINCIAL, c’est-à-dire UN ÉTAT fortement FÉDÉRÉ. (Pour les émotifs, aller relire l’article 91 de la constitution canadian rapatriée par Trudeau, l’ineffable « fossoyeur » du Québec (selon le mot de l’historien Michel Brunet).
PREMIÈRE PARTIE
La souveraineté du peuple est une chose et la souveraineté de l’État en est une autre. La souveraineté du peuple n’est pas ipso facto l’indépendance et la souveraineté de l’État sans une nation indépendante ne fait pas l’INDÉPEDNANCE NATIONALE.
Quant au régime démocratique, il constitue une forme de représentation de la population mais il ne règle pas automatiquement la moralité des actions politiques et ne constitue pas en soi l’indépendance nationale et la représentation complète de la nation. Il peut même être un régime autoritaire ou son opposé, plus libéral et non moins parfois dur et réactionnaire ou plutôt conservateur et borné ou plutôt libéral et débonnaire (?) N. B. Voir les synonymes de ce mot.
L’État canadian qui détient toutes les ficelles pour contrôler la Société Radio-Canada a mis le grappin sur Gilles Duceppe, ex-député fédéral dans le régime démocratique canadian. LES LIBERTÉS INDIVIDUELLES sont respectées !
Quand est-il de LA LIBERTÉ COLLECTIVE des Québécois-Français ?
Il est évident, selon cette logique de l’histoire, que la perte de certaines libertés individuelles « c’est souvent un moyen d’obtenir sa liberté collective ». Il faut se rappeler ici la lutte du Mahatma Gandhi pour comprendre toute la portée d’une telle assertion. En se servant de la désobéissance civile, Gandhi a utilisé l’instrument de la non-violence pour combattre la domination britannique en Inde. À partir de l’oppression des libertés individuelles, il a mené une LUTTE NATIONALE D’INDÉPENDANCE. En revanche, en Chine, un régime autoritaire l’a soustraite aux influences étrangères depuis 1949 même si les libertés individuelles ont été refusées ou à peine libéralisées.
Pour nous, au Québec, la situation est bien différente. L’obtention de libertés individuelles accrues nous donne l’illusion de notre défense « collective » en tant que nation – ce qui est, en gros, le raisonnement des souverainistes québécois et de certaines personnalités médiatiques issues de ce milieu. Il n’en demeure pas moins que la somme des libertés individuelles est incomparablement différente de la LIBERTÉ COLLECTIVISE d’une nation. En conséquence, si « monter vers l’indépendance » est la fin visée par les Québécois, alors ils devront « faire face lucidement à la provincialisation qui s’impose par la force des choses ».
Cet état de fait nous ramène à cette réflexion initiale que nous trouvons dans l’Introduction des Normes : « Si le non réparé ou l’insurmonté s'avérait un jour réparable et surmontable, avoir exactement mesuré quels ont été, à tel moment dans le passé, les obstacles, les limites, les échecs, aide à préparer les transformations que l’on veut obtenir plus tard... » Puis, Maurice Séguin ajoute : « La lucidité sur le passé et le présent peut être source d’évolution planifiée ou de révolution... tranquille ou non. » Ainsi, la boucle est bouclée pour « préparer l’action lointaine ».
Suite à la deuxième partie.
Stéphane Sauvé Répondre
17 août 2011Plus je vois aller les choses, De Bouchard, Charbonneau, Duceppe, Rousseau, etc....et plus je me rends compte que le pouvoir corromp...Dans la prochaine République...pas de mandat de plus de 4 ans....
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011Gilles Duceppe a le choix. Contribuer à Vigile et le mettre définitivement sur la map, contribuer à édifier ce phare de l'indépendance (Monsieur Noël êtes-vous là ?); ou devenir sénateur. Sa destination finale est facile à deviner. Cela ne m'étonne pas car je ne m'attendais pas à autre chose : être fidèle à son image de politicien domestiqué et accepté du régime fédéral est tout en phase avec sa carrière, une carrière de souverainiste pris en charge par le fédéralisme. Une sorte de Sir Wilfrid Laurier remanié, un abonné à la petite loterie. Sa critique du fédéralisme à Radio-canada, peopolisé à souhait, sera aussi inoffensive, que le fut sa carrière de politicien (ô combien policé !) contre le fédéralisme.
GV
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011Mais oui c'est comme le nez dans le milieu du visage.
Combien passent par radcad pour accéder au siège de " Governor General " dans l'alternance.
Il existera.
Luc Archambault Répondre
16 août 2011On se plaint que les médias de masse soient partisans et que notre parole soit passée sous silence. Faudrait savoir !
Faudrait aussi comprendre qu'il y a de pauvres indépendantistes et de riches indépendantistes, quel est le problème ? La République démocratique du peuple souverain du Québec va-t-elle lyncher les riches ? Si c'est le cas, faudrait le dire maintenant au cas où les pauvres du monde entier voulait débarquer ici en masse.
Ensuite, les propagandistes tiennent comme à la prunelle de leurs yeux à leur supposé équilibre journalistique. Le jour ou la Pratd'a sera bel et bien tenue pour être une Pravda, c'en sera fini de leur ascendant les courtes périodes où il est crucial pour eux d'induire sans retenue le peuple en erreur.
Ce qui entretemps permet de faire valoir nos idées. Qui en pâtit ? Sinon les leurs. Il faut aussi comprendre que les canadianisateurs sont aux abois. Leur Canada ne passe pas au Québec. Ils sont INCAPABLES d'obtenir le OUI de la démocratie québécoise, en partie par ce que leur imposent leurs prunelles.
Et cela prouve que Gilles Duceppe est toujours de la partie. Cette vitrine lui permettra d'être partie intégrante de l'espace politique public québécois, en Réserve de la République... C'est une excellente nouvelle, car ce qui ne passe pas à la télé, n'existe pas ! Gilles Duceppe va exister ! Formidable !
Lui restera à rompre avec la gouvernance collabo... mais ça, il n'est pas le seul à devoir ce faire... pour prendre le parti de la Résistance radicalement démocratique québécoise. Ça viendra, sa nouvelle tribune ne rendra ce renversement que plus éloquent.
PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec
Jean-Pierre Bélisle Répondre
16 août 2011A-t-il le droit ou pas? A-t-il enfreint-il un engagement à votre égard, une règle éthique? Alors qu'est-ce donc qui vous déçoit sinon que cette pénible image de votre propre crédulité?
Décevoir un jour ou l’autre, c’est la destinée la plus prévisible des carriéristes qui répondent à l’appel du pouvoir, à la fringale de l’assiette au beurre parlementaire assurée par la cooptation, le parachutage sinon le couronnement pur et simple. Ainsi fonctionne notre système démocratique.
La vie quotidienne continue pour lui comme pour les autres saintes figures de votre naïveté politique.
On vous parle de 'la base', vous opposez le "Chef" et ses technocrates. On vous parle du peuple et vous sermonnez avec l'État, sa doctrine et ses stratégies.
Pitoyable vindicte de croyants déçus de leur faux prophète.
Bruno Deshaies Répondre
16 août 201116 août 2011 Bruno Deshaies
Gilles, les Anglais ont dit après sa défaite : « C'est un Monsieur. »
Monsieur Duceppe aime le parlementarisme canadian. Il aime le Canada, c'est un pays démocratique. En homme réfléchi, il a quitté le fort. N’est-ce pas que nous vivons en démocratie ?
On peut le prouver facilement. Compter le nombre de chaires du Canada consacrées, par un biais ou par un autre, à LA DÉMOCRATIE.
Les « ANGl » ne sont pas dupes. Gilles aime le CANADA.
PEUT-ON ARRÊTER UN COEUR QUI BAT ET QUI S'ENNUIE D'ÊTRE LIBRE COMME UN OISEAU ?
Jacques Dubreuil Répondre
16 août 2011En tout cas, moi, j'aime autant entendre Duceppe et le savoir payé à même nos taxes que nous payons en double de toute façon dans le cadre du Cadena. Ne sommes-nous la province la plus taxée et la plus pauvre et la plus bilingue? Aussi bien que l'argent (quelques miettes) revienne aux nôtres même si le banquet canadien nous échappe.
Ce que je veux dire, surtout, c'est que Duceppe sera certainement moins pénible à écouter que bien des annonceurs actuels du réseau francophone. Mais il sera malheureusement moins, beaucoup moins raide que les annonceurs radicaux et fanatisés par l'idéologie canadienne officielle des réseaux anglais - CBC, Sun, etc.
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011Qu'es-ce qui a de surprenant à voir Duceppe passer à R-C ???
Duceppe, comme Lévesque avant lui... a toujours été un fier propagandiste de l'approche multi-culturelle canadienne... C'est pas la p'tite nuance (lire piège à con...) «inter-culturaliste québécoise» qui vient changer quoi que ce soit au coeur de sa bricole idéologique qui n'a pas d'autre but que d'effacer à jamais toutes référence véritablement nationale au Québec...
PQ/Bloc = traîte à la nation, hier, demain et aujourd'hui
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011Imaginez une seconde Duceppe qui offrirait quelques chroniques dans un journal indépendantiste, lui faisant ainsi profiter de sa renommée.
Qu'est-ce que les gens à Ottawa diraient !
Il n'a jamais touché à ça, voyons.
Rad-Can et Power Corp en ont bien de besoin ces temps-ci. Les ventes baissent. Les temps sont durs.
Un peu de compréhension, S.V.P. !
Marois devrait aller le rejoindre et donner un peu de bénévolat.
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011Tiens, pourquoi pas.
On en arrive à penser que le nom de notre "souverainiste-américano-intégriste" a peut-être été suggéré(imposé?) par par le mandant mon'onc de notre radio-cadenas (pas de majuscules)si peu à nous somme toute.
Bruno Deshaies Répondre
16 août 201116 août 2011 par Bruno Deshaies
PEUT-ON S’INDIGNER ? Voici comment Maurice Séguin présente le problème.
D.– DIFFICULTÉ DE DÉFINIR LA POSITION D’UN INDIVIDU
1. Qu’il se range dans l’école indépendantiste, dans l’école impérialiste ou dans l’école fédéraliste, il n’accepte pas tout (ordinairement) de la doctrine globale.
2. Et ces nuances varient selon les saisons...
3. Et parfois l’individu change de camp.
4. Ou encore un même homme peut regarder différentes nations, dont la sienne, dans des optiques différentes... c’est-à-dire,
− être « impérialiste » à l’égard de telles nationalités,
− être « indépendantiste » ou
− être « fédéraliste » à l’égard d’autres nationalités.
Source : Maurice Séguin, Les Normes, Chapitre troisième,
« Sociologie du national ».
REMARQUE
Le domaine politique est un lieu de transformations continuelles. Il faut bien l’avouer : « On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau. » En effet, les individus changent aussi bien que leurs prises de position. Changer d’idées et même d’orientation de carrière font partie des réalités de la vie bien que ce ne soit pas uniquement en politique – sauf que c’est généralement plus visible. Pour les indépendantistes, cette remarque est précieuse.
Il faut comprendre que les points de vue peuvent être très variables selon les options ou les circonstances. Il semble pourtant que la population accepte difficilement qu’un idéal politique longuement et vigoureusement défendu par des hommes ou des femmes politiques qui paraissaient sincères et qui, de guerre lasse, finassent sur l’objectif, prennent leur retraite, puis reviennent faire la morale au peuple ou s’entredéchirent entre eux sur la place publique. Ou quelques autres qui viennent occuper l’espace public en répétant des lieux communs sur l’avenir du Québec en ne dépassant même pas l’autonomie provinciale du parti de l’Union nationale des années 1950 et dans bien des cas la posture de Daniel Johnson, père, en 1966. Ce comportement heurte fortement l’opinion publique. Il est difficile de leur pardonner. D’où les nombreuses déceptions des citoyens et des citoyennes quant au fonctionnement de la vie démocratique.
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011Incroyable! Mais moralement pitoyable!
C'est une nouvelle mode de nos médias d'avoir des anciens souverainistes comme commentateurs politiques.
La 'grande jaune' de Jean LaPierre en premier chez TVA surexité, les quelques billets de Bernard Landry au Journal de Montréal avant le virage éditorial à droite par PKP, Jean-Pierre Charbonneau au Club des ex face à une impitoyable 'grande jaune habillé en rouge' de Liza Frulla, et maintenant Gilles Duceppe.
Comme si c'est devenu une expertise d'analyser leur propre club politique et de le disséquer jusqu'à l'os. C'est comme prendre un expert en guerre vecteur virologie et d'ensuite l'envoyer comme expert en immunologie dans un centre de recherche thérapeutique pour créer un contre agent contre sa propre création.
Attention, il y a beaucoup de gens qui vont disséquer la fragmentation du mouvement souverainiste et cela va être payant pour ces experts en virologie! Y vont-tu en vendre des copies nos médias?!
Pierre Cloutier Répondre
16 août 2011[1] Est-ce que cela vous surprend?
[2] Il va aller rejoindre Jean-Pierre Charbonneau et autres anciennes "vedettes" de la politique partisane.
[3] Nous vivons dans une démocratie-spectacle où les politiciens professionnels sont des acteurs et les citoyens des spectateurs, dont bon nombre sont des fafans qui se comportent comme des adolescentes devant un chanteur rock.
[4] Allez donc critiquer un chanteur rock! Elles vont vous découper en rondelles!
[5] Allez critiquer le Pape chez les cathos. Ils vont vous expédier en enfer.
Amen
Pierre Cloutier