PKP, magnat député

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Le volet politique

Québecor vend ses médias anglophones. L’empire réalise-t-il ainsi le fantasme de séparation du Canada de son principal actionnaire, le député péquiste Pierre Karl Péladeau?

Absolument pas répond Martin Tremblay, vice-président, Affaires publiques de Québecor. « L’implication de M. Péladeau dans la transaction date du temps où il était président et chef de la direction, dit-il. Il n’a plus d’impact depuis qu’il a démissionné. La nécessaire consolidation de la presse écrite canadienne est partagée par le conseil d’administration. Quand M. Péladeau a quitté la direction, au mois de mars, pour faire le choix de la politique, il ne s’est pas mêlé de cette transaction. »

Toutefois, les inquiétudes demeurent au sujet de l’implication en politique du magnat des médias, aspirant chef non officiel du PQ. Le président de la Fédération professionnelle du Québec répète la position adoptée en mars : « Il faut que le député Péladeau vende ses actions dans les médias, dit le président Pierre Craig, lui-même de Radio-Canada. Il peut mettre les autres actions en fiducie. Mais tout ce qui touche les médias doit être vendu. »

Il revient aussi sur l’inconfort créé pour les journalistes du groupe. « Je redis que quiconque mettrait en doute le professionnalisme et l’intégrité de mes collègues de Québecor aurait à faire à moi personnellement, dit M. Craig. Ces gens font du bon boulot. Mais veut, veut pas, si notre grand, grand patron est en politique, comme journaliste, a-t-on la même liberté de travail ? »


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