Pour un ralliement national canadien-français

Tribune libre

Alors que le multiculturalisme touche tous les pays d'Occident, on assiste aux premiers balbutiements d'une résistance nationale dans la plupart d'entre eux. Même si l'expression de cette résistance est souvent proportionnelle aux dégâts de l'immigration massive, les partis véritablement nationalistes, dans certains cas, occupent une partie importante de la sphère politique. Au Québec, ceux qui devaient défendre notre identité nationale nous ont abandonné depuis longtemps et vont maintenant jusqu'à graisser les engrenages qui effritent notre identité.
À la FQS, nous n'avons pas la prétention de vouloir faire de la politique, bien que nous devions nous y intéresser pour remplir notre rôle. L'avènement d'un parti politique sérieux et organisé qui rassemblerait les forces nationalistes autour d'une même bannière est quelque chose que nous souhaitons vivement. C'est comme prétendant à cette bannière que se présente le projet de Sylvain Marcoux, alors qu'il invite «ceux et celles qui souhaiteraient voir un État national souverain de langue française et de racine européenne en Amérique du Nord» à entamer Pour un ralliement national canadien-français. Sylvain Marcoux est un penseur engagé vu et interviewé lors de la dernière marche contre la dénationalisation et son livre se veut le manifeste d'un parti politique qui souhaite accéder à l'indépendance tout en conservant l'authenticité du peuple québécois.
Si authentique que le livre Pour un ralliement national canadien-français aspire à un retour aux sources avec l'utilisation du terme d'origine «canadien-français». Bien que notre perte d'unicité en tant que peuple nous ait éloignés du nom qui définit le mieux le peuple historique, il est vrai que le terme québécois, qui n'avait pas de bases très solides déjà dans les années 60, a perdu le peu de sens qu'il avait depuis. La preuve est que pour référer à ce peuple historique, nous avons dû utiliser l’appellation «de souche» lors de la création de notre organisation.

Dans ce livre, les «Québécois de souche», c'est-à dire les Canadiens ayant une forte proportion d'ancêtre d'origine européenne «française», seront évoqués sous leur véritable patronyme; soit celui de Canadiens. Dénomination ou titre de noblesse dont ils sont d'ailleurs les authentiques détenteurs. Grâce aux défricheurs, aux bâtisseurs, aux missionnaires et aux colonisateurs d'origine «française», une culture occidentale prit racine le long du fleuve Saint-Laurent qui devint foyer national «canadien-français». (p.6)


Toutefois, il peut sembler quelque peu idéaliste de retourner en arrière et de changer une réalité bien implantée dans l’imaginaire de notre peuple. Pour qu’un projet anime les Québécois d’aujourd’hui, il doit être réaliste et pratique avant tout. Ce mouvement serait similaire à celui où ces WASP (White Anglo-Saxon Protestants) américains décideraient de cesser de se dire américains, pour clamer qu'ils sont WASP, ou Anglais, pour ensuite changer le nom du pays d'États-Unis d'Amérique pour États-WASP-unis, ou États anglo-saxons unis. Ne pourraient-ils pas simplement continuer de se dire américains tout en revendiquant la possession de l'Amérique?


Tout individu, de quelque origine ethnique autre que la nation fondatrice canadienne (de langue et d'origine française), vivant ou qui choisit de venir vivre au sein de l'État canadien-francais, accepte de s'y intégrer et accepte sa culture. La nationalité (la citoyenneté) n'est pas un carte de membre qu'un État accorde à des solliciteurs, mais bel et bien un sentiment d'identification, de fierté et d'appartenance qu'un individu porte à une communauté nationale préalablement constituée. (p.50-51)

[...]

Ainsi, tout immigrant ou enfant de parents immigrants, quel que soit son origine ethnique, devra faire la démonstration de son intégration à la culture authentiquement canadienne et de langue française en vue de l'obtention de sa citoyenneté. (p.94)

[...]
Pour le Ralliement national, le « nationalisme » n’est donc pas fondé sur la « race » (morphologie, couleur de la peau…), mais bien sur la culture, c’est-à-dire l’ensemble des modes de vie et des convictions que partage la population vivant au sein d’un même territoire. (p.13)


Selon cette dernière citation, le sentiment d’identification et la fierté seraient donc les éléments qui fondent la nation. Ne devrions-nous pas évoquer l’ethnie, ou la proximité génétique, pour fonder ce sentiment? Car ce sentiment d’identification y est rattaché, inévitablement. Le manifeste canadien-français accorde par ailleurs beaucoup d'importance à définir les origines de notre peuple. Cette lecture est tout à fait séduisante. Maintenant, si nous fondons une nation culturelle, il va sans dire que ses membres chercheront leur partenaire au sein de cette nation, créant ainsi la proximité génétique qui va de soi pour les nations.
Le livre, séparé en cinq parties, traverse les étapes nécessaires et présente les méthodes utilisées pour l'accession à notre indépendance : assises territoriales, ententes avec le Canada (dit britannique), régime et objectifs politiques, relations internationales, justice, citoyenneté, etc. Rien n'est laissé de côté afin de donner une base solide et complète au projet politique de Sylvain Marcoux. Avant de se lancer dans une aventure, il est préférable d'avoir un plan et ce livre accompli cette tâche précise de façon extraordinaire. Inévitablement, il remet aussi en surface plusieurs de nos fondements historiques et symboles, dont, entre autres, l'origine du fleurdelisé, le Carillon-Sacré-Cœur, auquel est consacré un chapitre.

En 1902, flotte sur le presbytère de Saint-Jude en Montérégie un «fleurdelisé» sur fond d'azur duquel se détache une croix blanche en arborant aux quatre angles une fleur de lys également blanche. Ce drapeau fut fabriqué par le curé Elphège Filiatrault : «Nous sommes un peuple nouveau sur la terre d'Amérique; or, à un peuple nouveau, il lui faut un drapeau nouveau». L'année suivante, un Sacré-Coeur rayonnant y sera porté en son centre, ceint d'une couronne d'épines, surmonté d'une croix et cerné d'une guirlande de feuilles d'érable. (p.36)


Pour la suite, nous encourageons fortement les éléments nationalistes qui liront ce court compte-rendu à se procurer le livre de Sylvain Marcoux, car il constitue le début du rassemblement de nos idées vers quelque chose de plus grand. Si nous, à la FQS, souhaitons engendrer une renaissance culturelle plutôt qu’un projet politique, il est important que d’autres travaillent à cette deuxième tâche. Nous espérons que ce livre ne soit pas un coup d'épée dans l'eau et qu'il donne naissance à un véritable parti politique, bien organisé, auquel nous pourrions donner notre appui. De cette façon, peut-être aurons-nous la chance de résister avant qu'il ne soit trop tard.
FQS
Pour la préservation de notre peuple


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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2013

    Léon : « Nous sommes plus fort uni que divisé et l’identité canadienne divise la nation française. »
    Nous n'avons pas choisi d'être abandonné par la France. Rester Français n'est donc plus une option depuis maintenant 250 ans.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2013

    Il faut croire qu'on trouve bien pire en Suède que la Fédération des Québécois de souche.
    Ce M.Racine aurait peut-être dû arrêter de faire l'autruche avant de donner des leçons.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2013

    Du calme monsieur Racine. Vous vous dites Suédois et vous avez honte des Québécois?
    Attendez un peu, je vous trouverai facilement une raison d'avoir honte d'être Suédois.
    Tiens, parlons IKEA
    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2011/08/26/ou-l-on-reparle-du-passe-nazi-du-fondateur-d-ikea

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2013

    J'ai déjà abordé tout le mythe des Indiens ici avant nous.
    Hélas, on continue à nous remplir avec leurs droits ancestraux.
    http://www.vigile.net/On-etait-la-bel-et-bien-avant-les

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2013

    Bon jour tout le monde , il est indispensable que les gens quoi que se soit leur cause doivent voir au-delà des slogans et des discours qui bercent l’esprit pour qu'ils puissent avoir une image réelle qui détermine le tracé réel nécessaire a leurs engagements et ambitions , les élites ainsi que les citoyens doivent entamer des discussions sérieuses fondées sur des études formelles permettant l’évaluation de la situation présente et futur sociale , économique et géopolitique vis-à-vis de la nation du continent et bien sur vis-à-vis des autres nations qui constituent l’ensemble de ce monde.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2013

    Moi je suis Français ... et autant que ceux de St-Pierre et Miquelon mais je n'ai pas la citoyenneté...

  • Serge Jean Répondre

    5 janvier 2013

    À monsieur Haché
    « N’a pas mesuré ni ne s’est demandé si la bordure de trois pieds ou deux pieds le long de mon stationnement relevait de notre entente (pas besoin de contrat). »
    Exact, les anciens se servaient beaucoup plus de leur jugement que des considérations contractuelles, syndicales, et cetera.
    C'est avec une attitude comme ça, qu'on devient un peuple qui s'assume, contrairement au peuple la couche aux fesses, qui se fait servir en gueulant.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2013

    @sylvain Marcoux
    Je n'ai pas lu le livre, je critiquait la critique du livre ou le positionnement idéologique de la FQS. Ensuite, le titre du livre en lui-même renie en lui-même toute l'époque de la Nouvelle France, tout simplement.
    À partir du moment où on préserve ce trait d'union du "Canadien-français", on renie l'identité française de nos ancêtres. C'est comme si vous disiez que les normands n'était plus des français, mais des Normands-français.
    Depuis la défaite de 1760, on a fait l'erreur de nationaliser l'identité canadienne en dénationalisant notre identité française. Le canadien-Français en tant que nation distincte n'existait pas à l'époque de la Nouvelle France, il n'y avait pas de mouvement indépendantiste vis-à-vis la France à cette époque, nous avions des Français d'un coté et les Anglais de l'autre, point barre.
    L'identité canadienne n'était qu'une identité à caractère régionale au même titre que l'identité bretonne ou alsacienne. La véritable identité nationale sous la Nouvelle France était française, point final. Alors, s'il y a un ralliement national qui doit se faire, celui doit-être exclusivement français, point final. Le canadianisme n'est qu'un nationalisme civique de plus pour nous diviser encore plus, autant que l'identité québécoise d'aujourd'hui. C'est comme si vous aviez décidé de nationaliser l'identité montréalaise ou gaspésienne en subdivisant encore plus la nation en plusieurs nations distinctes.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2013

    L'organisation Fédération des Québécois de souche me fait littéralement honte d'être né au Canada-français. Si j'étais un fédéraliste, j'aurais fait exactement comme vous dans l'ombre pour être bien certain que le Québec ne sera jamais un pays.
    Et je signe aussi: Sylvain Racine, en Suède depuis bientôt 6 ans, et de toute évidence je vais mourir suédois.

  • Marcel Haché Répondre

    5 janvier 2013

    @ Jean
    Eh bien, Jean, il en reste de ces canadiens. Pendant que j’ai entrepris la lecture de votre commentaire, un authentique canadien est arrivé avec son tracteur et un souffleur à l’arrière, pour déneiger et libérer le passage obstrué par la neige poussée par la « gratte » tout le long du chemin du rang. M. Elzéar a plus de 80 ans. Il a été opéré sévèrement cet automne. Actif comme c’est pas possible. N’a pas mesuré ni ne s’est demandé si la bordure de trois pieds ou deux pieds le long de mon stationnement relevait de notre entente (pas besoin de contrat).A tout soufflé. Icitte, sur le rang, on se laisse pas écoeurer par la neige, comme à Montréal. On la souffle ou on la tape pour passer dessus en ski-doo. Et je ne parle même pas de mon voisin Mario, équipé solide, mais solide, pour les gros travaux. Des héros tranquilles parmi Nous qui ne revendiquent jamais rien.
    Les forces vives du Québec ? Elles peuvent avoir plus de 80 ans et se promener sur la Petite Côte en pick up et en tracteur !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2013

    @ Pierre Cloutier. Votre intervention est hors sujet. 1- Il faut lire un livre avant de le critiquer (ce qu’a fait FQS). Vous constateriez alors qu’il ne contient aucun cliché du genre qu’un tel ou tel autre serait «un authentique québécois de coeur et d’esprit… ». Vous n’êtes pas sans savoir qu’avec une définition «civique» du québécois… n’importe qui devient par le fait même un «authentique québécois de cœur et d’esprit…», du moment qu’il réside au Québec. Je suis même en mesure d’affirmer qu’il n’y a pas plus apôtre du multiculturalisme que cet ex-critique et aspirant ministre péquiste de l’immigration que Maka Kotto lui-même. En ce sens, je ne me reconnais en rien dans ce «souverainisme multiculturalismes à la sauce PQ, QS ou ON (encore faut-il spécifier «apôtre de la souveraineté-association… ou partenariat) et je ne vois pas en quoi ce genre d’État pourrait venir se porter à la défense et à la promotion des intérêts véritablement nationaux. Inversement, il existe de nombreux fédéralistes nationalistes (tel le Maire de Ville Saguenay, Jean Tremblay qui ne sont pas frileux lorsqu'il vient le temps de défendre la culture… ). Je vous invite d’ailleurs à relire à ce sujet ce petit pamphlet sarcastique que j’avait fait parvenir à Vigile l’année dernière…
    http://www.vigile.net/La-souverainete-serait-elle
    @ Jacques Noël. N’ayez crainte, ce livre s’adresse aux «Québécois» et aux «Québécoises» de toutes origines… Je peux vous assurer que vous n’y trouverez aucune connotation «racialiste» ou «raciste» en ce qui concerne la définition de la nation.
    @ Léon. J’ai du mal à vous suivre. Critiquez-vous la critique du livre fait par la FQS ou critiquez-vous le livre ? Si votre critique porte sur le livre… faudrait d’abords le lire, ce que vous n’avez visiblement pas fait.
    @ Alain Maronani. Justement, parlant des autochtones… une étude détaillé de l’historique de leurs présences «ancestrales» mythique ou présumé au sein de l’actuel territoire «the Province of Quebeck» est en préparation. Trop de fabulations et de fadaises circulent entourant ces 11 «premières nations» et de leurs supposés «droits» ancestraux… Il saute aux yeux que la question autochtone sert très bien, trop bien l’État fédéral… et que cette question va à l’encontre du projet indépendantiste…
    @ Jean. L’avant-propos du livre traite justement du justificatif de la désignation «canadienne-française» de la nation… Et j’explique la raison pour laquelle l’addition du mot «français» à «canadien» fut nécessaire…
    Au plaisir et bonne lecture.
    Sylvain Marcoux
    Auteur de «Pour un ralliement national canadien-français»
    Éditions Guérin
    http://buropro.ruedeslibraires.com/livres/pour-ralliement-national-canadien-francais-290716.html

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2013

    Il y a le Parti Indépendantiste (P.I.), pour le ralliement national Canadien-français.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2013

    Dans les années soixante-dix, dans ma région gaspésienne, époque où j'ai commencé à sortir et aller parfois dans les hôtels (aujourd'hui les bars), il m'est arrivé quelquefois de rencontrer des anciens, et j'aimais beaucoup écouter ce qu'ils me racontaient, de la vie passée que je ne connaissais pas beaucoup.
    Le mots « canadien » revenait de temps à autre dans les histoires qu'ils me racontaient; cependant, à force de les écouter je trouvais que le mots « canadien » prononcé par eux résonnait mystérieusement, il ne résonnait pas comme on me l'apprenait à l'école et aussi à la télévision ou à la radio.
    À la longue j'ai découvert que pour eux « canadien » c'était « nous » et les autres c'était les anglais, ils ne les appelaient jamais canadien mais toujours les anglais.
    Plus tard quelques décennies après, dans un article écrit par un géographe, publié dans je ne me souviens plus quelle revue, l'auteur y écrivait que le mots « canadien » ça signifiait automatiquement français au seizième siècle; c'était le nom qui était utilisé ici et aussi en France pour décrire nos ancêtres établis ici en Nouvelle France et maintenant le Québec amoidri géographiquement bien sûr depuis.
    Même après la conquête, si on peut appeler ça une conquête, qui relève davantage à mon avis, d'une mise en scène factice, pendant que les commercants et les aristocrates signaient des documents en cachette pour nous larguer aux anglais.
    C'est plutôt ça qui s'est réellement passé je crois bien. On ne peut tout de même pas conquérir un pareil territoire avec une vingtaine de coups de fusils et quelques boulets de canons dans une falaise; c'est pas possible et ridicule. La traîtrise du filet aristocratique et marchand rendrait l'événement plus logique.
    Ça c'est ma théorie; cependant la vie m'a appris, que quand tu ne comprends jamais rien de ce qui se passe autour de toi et que même, en essayant de bonne foi d'obtenir des explications absolument légitimes, du pourquoi? du où? du quand? et du comment? et que tu n'obtiens jamais de réponses claires, logiques, et satisfaisantes, eh bien oui, il y a lieu d'envisager sérieusement à ce moment là, qu'on se trouve coincé dans un univers contrôlé par des menteurs, conscients ou pas.
    Pour en revenir aux anciens donc, du premier paragraphe, eh bien aujourd'hui je réalise que je suis entré en contact avec les derniers reliquats vivants de notre histoire ancienne. J'ai eu la chance de connaître aussi dans cette poignée de reliquats, un grand poète et violonniste; Antoine, magnifique conteur d'histoires merveilleuses, bourrées de mots anciens, qu'on n'entendaient même plus à cette époque des années soixante-dix. Son jeux du violon c'était pareil comme ses mots; un timbre très ancien.
    Antoine qui vivait en hermite dans une cabane au pied d'une montagne avec son violon, son fusil, son poêle à bois, et ses lapins en liberté tout autour. Parfois son soixante once de 94% aussi; ça réveillait le raconteur.
    À la même époque également, j'ai vu partir dans mon coin, le dernier homme en voiture à cheval; un vrai, un authentique et non pas, une rétrospective factice du passé pour amuser les gens. C'était tout de même impressionnant de le voir passer tranquillement assis sur son siège, les rênes du vieux cheval dans ses mains, la pipe aux lèvres, le chapeau sur la tête, il semblait toujours en méditation profonde; jamais il ne tournait la tête pour regarder à gauche ou à droite.
    Un jour qu'il s'en allait jeter au dépotoir des vieilles planches chargées sur l'arrière de son bogey, nous le suivions derrière, moi et mes chums et de temps en temps, nous prenions une planche à notre portée sur le tas et la fourrions de travers, entre les rayons de la roue; malgré les crics! les cracs! et les pâtâffes! très bruyants pourtant, les rayons tenaient le coup, le cheval ne semblait pas en être aucunement ralenti, malgré qu'il montait une côte, et le vieux monsieur restait inexorablement plongé dans sa méditation comme d'habitude; c'était fascinant.
    Tous ces personnages reliques que j'ai connu, eh bien ils n'avaient jamais été à l'école pour la plupart; ils transportaient donc une histoire de bouche à oreille de génération en génération; une histoire venue tout droit du lointain passé et que les intitutions n'avaient pu agripper pour la corrompre. Les anciens canadiens ont vécus jusqu'à très récemment, j'en ai connu.
    « Canadien » nous appartient et ça contient français. Il n'y a pas de place pour deux réalité dans une seule. Il n'y a que les écartés qui croient ça.
    Petit proverbe de mon invention en terminant; j'ai eu de la difficulté à le comprendre moi-même.
    L'ignorance est un contrat que vous signez volontairement à votre insu, puisque ce contrat vous maintient justement dans l'ignorance du dit contrat d'ignorance; « enfarmé ben raide, ou bouché des deux bouttes si vous préférez »
    Jean, le Canadien parfois errant.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2013

    Fédération des Québécois de souche...
    Le titre de votre association se suffit a lui-même...pas besoin d'un livre ou d'un programme, et vous avez maintenant en votre possession les 'conseils' du spécialiste de service...c'est vrai les théories raciales empruntées au nazisme, ca fait désordre...
    J'attends avec impatience les mesures judicieuses que vous allez nous proposer pour réparer 'les dégâts de l'immigration massive'.
    Peut-être pourriez vous inclure dans votre réflexion le statut des peuples premiers...actuellement ils sont en train de forcer le gouvernement du Canada a respecter des engagements toujours reniés, je suis sûr que vous serez solidaires...eux aussi ont subit une immigration massive, la nôtre !!!
    N'hésitez pas à nous tenir au courant de l'évolution de vos travaux, je suis impatient.
    Au fait, combien êtes-vous ?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2013

    @Pierre Cloutier :
    «Il existe de nombreux citoyens, comme Boukar Diouf ou Maka Kotto qui ne sont pas québécois de souche mais qui sont d’authentiques québécois de coeur et d’esprit.»
    Pourquoi ne seraient-ils pas Québécois de souche ?
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2013

    Vive la République de l'Amérique française
    Guy Le Sieur

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2013

    Je remercie Vigile de ne pas censurer cette réplique.
    Et maintenant pour la réplique.
    Vous semblez confondre identité régionale et identité nationale.
    En lisant le texte, on a de la difficulté à discerner une identité précise de la nation que vous défendez. Êtes-vous Québécois ou Canadien-Français ? ou encore Canadien ou peut-être Français ?
    Tout d'abord, l'identité Québécoise est délimité par les frontières d'une province, un territoire dont les frontières fut prédéfini par les Anglais et qui est gouverné par un gouvernement qui a été institué par des Anglais et qui est sous l'autorité de la couronne britannique de par la constitution "Canadian", une couronne Anglaise à laquelle tous les députés de l'Assemblée Nationale font serment d'allégeance.
    Ensuite, l'identité Canadienne fut à l'origine, une identité régionale au même titre que l'identité bretonne, normande ou alsacienne. Cette identité c'est nationalisé qu'après notre capitulation de 1760 devant l'invasion Anglaise reléguant aux oubliettes de l'histoire notre véritable identité nationale qui était Française. Nous ne sommes pas des colonisés, mais des colonisateurs. La véritable identité nationale des francophones en Amérique à son origine est une identité Française, point barre. Les particularismes identitaires à caractère régionaux n'ont fait que divisé la race Française en Amérique que pour mieux l'asservir à l'empire Anglo-Saxon. C'est cela la réalité historique.
    Il ne faut pas regarder la réaffirmation de l'identité nationale française comme étant une annexion à la France, mais une réappropriation de la France. Nos ancêtres n'étaient pas des colonisés, mais des colonisateurs. Ce désir d'indépendance vis-à-vis la France dans votre affirmation nationale de l'identité sans vouloir vous offenser est une attitude de colonisé, car sachez à l'avance qu'il n'y avait pas de mouvement indépendantiste vis-à-vis la France à l'époque de la Nouvelle-France dans l'esprit des gens de l'époque, leur affirmation canadienne de l'identité n'avait pas plus de valeur que l'identité bretonne ou normande.
    Si toutes les régions de France avaient nationaliser leur identité régional de la même manière que les canadiens ou les Québécois et bien la France n'existerait plus aujourd'hui.
    Ce refus de se réapproprier l'identité française est une façon de perpétuer la capitulation de la Nouvelle France. C'est comme si vous retourneriez dans le passé sur les plaines d'Abraham en disant aux Anglais que vous acceptiez la défaite. C'est comme si vous disiez à vos ancêtres qu'ils ont versé leur sang pour rien car l'identité nationale "canadienne" n'est que le produit de cette défaite.
    Sachez aussi que la géographie de la France au cours de son histoire a constamment subit des transformations et pas à cause de la terre en soi, mais à cause de la race Française qui s'étendait et se déplaçait. La Nouvelle France n'était que le prolongement d'une même race qui s'étendait par delà la mer.
    À l’époque de l’ancien régime, le roi de France était avant tout le roi des Français et sa loi n’était pas appliquée en fonction de la géographie d'un territoire aux frontières prédéterminé, mais en fonction du peuple qu’il gouvernait. C’était tout le contraire d’aujourd’hui. La terre était définie par le peuple et non l’inverse, car la terre en soi n’a aucune identité à transmettre à la nation ou à la race, la nationalité était pour eux une conception intemporelle, car la terre ne possède que l’identité qu’on lui donne. La France était une nation et non un espace géographique prédéterminé où n’importe qui peut devenir français qu’en l’habitant. La notion du droit du sol est une invention purement républicaine.
    Juste pour vous donner une idée de la différence entre l’ancien régime et la république. En Nouvelle France, la politique d’intégration des amérindiens était faite par la catéchisation et l’équivalent de la citoyenneté française leur était donné que par le baptême catholique et tout cela par décret du roi, dès Louis XIII et jusqu’à la conquête anglaise de 1760. Alors, comme vous pouvez le constater, les politiques d’intégration de la France ont bien changé depuis la révolution de 1789.
    Aujourd'hui, on fait exactement le contraire avec notre conception civique du nationalisme où n'importe qui devient un Québécois qu’en le roulant dans la terre, comme si la terre avait la capacité de transmettre une identité sans assimilation culturelle et idéologique.
    Nous sommes plus fort uni que divisé et l'identité canadienne divise la nation française.
    Vous avez simplement perdu le sentiment d'appartenance pour la France que vos ancêtres avaient et c'est un sentiment qui se cultive et qui se récupère. Je l'ai moi même expérimenté.
    La seule façon de reprendre en main notre identité nationale c'est en reniant l'identité nationale Québécoise et Canadienne qui ne sont que les produits de notre capitulation devant l'ANGLAIS en 1760. Il faut redevenir Français.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2013

    Félicitations pour votre engagement. La gogogauche est partout au Québec mais la droite identitaire absente des grands débats. Ca fait longtemps que je le déplore.
    Je croyais, avec la crise des accommodements raisonnables, qu'André Drouin prendrait la tête du mouvement. Je le voyais avec un Bock-Côté et un Joseph Facal, occuper la chaise vide. Hélas, il ne s'est rien passé. La chaise est toujours vide.
    Si vous permettez, voici quelques conseils:
    1) Évitez les théories raciales. C'est casse-cou, Et ca mêne nulle part. On veut pas savoir si la race blanche est supérieure à la rouge ou à la noire, on veut juste sauver les Tremblay d'Amérique (d'ailleurs c'est ce nom que je prendrais plutot que le vieux Canadien français que vous recyclez. Tremblay d'Amérique fait très souche, et est sympathique. Canadien français a une connotation trop fédéraliste.
    2) Évitez toutes les références aux nazis. C'est casse-cou. Toutes les croix gammées et la pureté de la race vont vous faire plus d'ennemis que d'amis. Et ca mène nulle part, nulle part.
    3) Évitez les débats étrangers sauf si c'est pour appuyer une situation bien d'ici (l'exemple de l'immigration magrébine sur la France par exemple)
    4) Appuyez toujours ce que vous affirmez par de solides références. Plus l'info est grosse, plus elle doit être solidement appuyée. Vous devez vous blinder de ce coté parce qu'à la moindre erreur, on va vous rentrer dedans.
    5) Collez le plus possible aux faits. Aux faits. Et encore aux faits. Évitez les grandes théories. Profitez du micro ou de l'espace qu'on vous offre pour passer des faits peu connus de la population afin de faire tache d'huile et de susciter enfin des débats sur des sujets tabous, que la gogogauche ne veut pas débattre (les cotas d'immigration par exemple, ou l'origine des immigrants)
    6) Faites-vous un solide plan de communication
    .Inondez le "marché" de communiqués bien punchés. Pas un lot d'infos mais une ou deux qui va frapper fort, assez pour qu'on vous appelle
    -Produisez votre propre matériel. Faites un travail de journaliste et de chercheur. Sortez des dossiers dont personne ne parle
    .Spottez les journalistes qui pourraient être de votre bord
    .Trouvez-vous une grand'gueule, bien articulée, capable de résumer une situation dans des phrases simples.
    Bon j'arrête ici. Et je vous souhaite bonne chance

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2013

    Il existe de nombreux citoyens, comme Boukar Diouf ou Maka Kotto qui ne sont pas québécois de souche mais qui sont d'authentiques québécois de coeur et d'esprit.
    Par contre, il existe de nombreux québécois de souche qui sont d'authentiques fédéralistes.
    Pierre Cloutier