Pourquoi se casser la vie, même pour un pays ?

Tribune libre

Un proverbe français dit : Tout lasse, tout casse tout passe, ce qui veut aussi dire : "Les genres passent, le talent reste".
Il ne sert à rien aux souverainistes de se pomper le pompon pour tout et pour rien au sujet de notre constitution. Nous sommes en démocratie et c’est la majorité, contrairement aux dictatures, qui pourrait faire évoluer ou changer complètement, notre situation.
Les Québécois qui ne se sont pas déplacés pour voter à la dernière élection ont perdu l’autorisation de critiquer notre actuel gouvernement «provincial » plus les autres qui ont voté pour lui et ceux qui ont voté pour des partis, sachant qu’ils avaient aucune chances de gagner dans certains comtés, ce qui a aussi aidé, par la division des votes, le PLQ à triompher avec une bonne majorité, sur le volant québécois.
Ça ne sert à rien de se casser la vie et/ou la nénette, en attendant de faire passer le Québec de province à pays, parce que ça ne fait pas avancer LA cause d’un seul pouce. Monter aux barricades ou déchirer sa chemise en public ou s’enrager à l’année, ne donne et ne donnera rien de plus, ça ne fait qu'affecter sa propre santé. Faut juste, de temps en temps, voter stratégiquement…V-O-T-E-R.
Le futur finit toujours par remplacer le présent…immanquablement, ce qui peut être fait dans l'espoir et la bonne humeur à la place du stress et de la rancœur parce que, voter correctement, ce n’est pas vraiment très forçant à moins d'aimer ça comme c'est là.


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9 commentaires

  • Isabelle Poulin Répondre

    16 février 2010

    Je vous suggère ce texte tiré de 'petit manuel d"histoire du Québec' de Léandre Bergeron :
    Déportation des acadiens
    Les administrateurs de la partie anglaise de l'Acadie veulent faire disparaître les Acadiens de cette région. Ils exigent que ces derniers prêtent serment d'allégeance au souverain s'ils ne veulent pas quitter le pays, De plus, ces administratuers croient qu'en inondant la colonie d'immigrants anglais, les Français disparaîtrons. Ils fondes Halifax pour cette raison en 1749. En 1755, le commandant d'halifax, Charles Lawrence, trouve que les Acadiens ne sont pas devenus de bons sujets britaniques puisqu'ils refusent de signer le serment d'allégeance, qu'ils n'aident pas le commerce anglais, qu'ils occupent des terres fertiles que les Anglais pourraient cultiver. Solution : DÉPORTATION. Cette année là, 7,000 Acadiens sont embarqués comme des animaux dans des bateaux et dispersés sur les côtes américaines. La barbarie blanche qui s'était acharnée surtout contre l'homme rouge, s'acharne aussi contre le blanc. Des Acadiens réussiront à remonter en Acadie, d'autres se regrouperont en petits centres aux États-Unis, en particulier à la Nouvelle-Orléans oû avec quelques Français qui s'y trouve déjà ils formeront le groupe etnique que les Américains appeleront les Cajuns (déformation de la prononciation anglaise du mot Acadien). Les Anglais déporteront des Acadiens jusqu'en 1762, 4 ans après la conquête du reste de l'Acadie. Ils auront alors complété le 'nettoyage de la Nouvelle-Écosse'. En 1755 toujours, des engagements ont eus lieu entre Anglais et Français dans la Vallée de l'Ohio et sur le lac Champlain. Encore quelques années et la 'Nouvelle France' passera aux mains des Anglais.
    1754
    population blanche de la 'Nouvelle France' 85,000
    population blanche de la 'Nouvelle Angleterre' 1,485,634

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    M.Bousquet
    La tribu Québec était présente à Vancouver 2010 par un canot bleu...et un poème de Garneau traduit en anglais.Céline pouvait pas y être...elle était en essai clinique pour une nouvelle maternité.La tribu acadienne était aussi absente.Il n'y a pas eu de montée de lait.
    La nation Québec est une expression creuse,sans signification,sans valeur au Canada anglais.C'était seulement un slogan électoral pour la région de Québec.
    Jadis le conseil avait été suggéré à Martin pour faire diversion à propos de l'effet des commandites au Québec.
    Résultats;
    Martin...refuse...perte du pouvoir
    Harper...accepte ...prise du pouvoir
    J'ai séjourné en Acadie...le nord du Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.J'ai un coup de coeur pour la dernière.
    Personne lutte pour que la tribu soit reconnue «nation»,ni pour la souveraineté et encore moins pour l'indépendance ou l'annexion au Québec.
    Ils se conteraient d'écoles et d'hôpitaux avec garanties de services en français,de la paperasse en français originant de leurs gouvernements provinciaux.
    Ils tiennent mordicus à rester canadians...sans se casser la vie.

  • Gilles Bousquet Répondre

    15 février 2010

    M. Jean-François-le-Québécois, je comprends souvent ici, que pour plusieurs souverainistes, « militer pour LA cause » c’est de taper sur le PQ. et, principalement, sur son chef.
    Militer, selon nos dictionnaires, veut dire : Participer à la vie d’un parti et se charger d’en défendre les idées. Excellente idée entre 2 votes.
    Quand un militant pense perdre son temps à militer, parce que sa foi au parti est ébranlée, il est mieux de s’en exempter et de changer d’objectif ou de parti s’il croit en avoir trouvé un meilleur mais il risque alors le pire.
    Les Québécois(es) qui ne militent pas devraient, au moins, voter et non pas s'abstenir en grand nombre, comme la dernière élection provinciale de 2008, ce qui a fait passer M. Charest et SON très provincial PLQ.
    Tenter correctement de convaincre un cousin ou un voisin fédéralistes des avantages de la souveraineté milite en faveur du militant souverainiste.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 février 2010

    @ M. Gilles Bousquet:
    «Faut juste, de temps en temps, voter stratégiquement…V-O-T-E-R.»
    Est-ce que les gens qui militent pour la cause, ne font que perdre leur temps?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 février 2010

    Dimanche matin à SRC, quelqu’un expliqua très simplement pourquoi le français ne prévaut pas à Vancouver. Le père des Jeux modernes, le baron de Coubertin, fier Français en son pays, crut perpétuer sa langue dans le futur de l’idéal olympique mais il ne put s’allonger le bras jusqu’en ce millénaire. Ce vœu pieux rencontra des obstacles au point que le français est devenu symbolique aux olympiques. D’abord, en ce qui concerne Vancouver, les droits médiatiques, négociés à Toronto, ne l’ont pas été en français. Les grands commanditaires, McDo, Coca, on s’en doute, ne s’embarrassent pas de français. Puis, British Columbia se sent plus d’affinités avec l’Asie qu’avec la France ou son ex-colonie. On affectionne plutôt les Amérindiens, qu’on sort volontiers pour leurs couleurs festives. Ils y détiennent la première place même dans les prisons. À Vancouver, il y a belle lurette que le bilinguisme de Trudeau a fait long feu. Les Canadians du B.C. se sont bien moqués des requêtes pour l’usage du français à la soirée inaugurale des Jeux : les orateurs, qui s’étaient mis de mèche, arboraient le large sourire au moment de prononcer le même unique mot : Biennvenous!
    L’Ouest se permet désormais ouvertement d’ignorer l’Est, particulièrement le Québec, et surtout le français. Le Canada ne se préoccupe plus de savoir what does Quebec want. Does’nt need to woo us anymore (courtiser!) Parce que we don’t have clout (poids marchandable) anymore. Ignorés. Placés dans une Réserve d’où ils pourront puiser le type d’athlète qui leur manquera, ou chanteuse exceptionnelle, ou scientifique, ou homme d’affaires velléitaire.
    Démonstration de plus pour ceux qui refusent le statut de Réserve : VOTER en conscience ou disparaître en tant que cvilisation française en Amérique. Plusieurs s’y sont soumis sans en mourir comme individus : dans l’Ouest et l’Est canadien, la Nouvelle-Angleterre, la Louisiane… Soulagement de persécutions?

  • Gilles Bousquet Répondre

    15 février 2010

    Bien oui, M. Tellier, est-ce que les Acadiens ont été reconnus comme nation comme les Québécois dans le Canada ?
    Pas bête l’idée de tribu. À la place des plumes, nous avons nos ceintures fléchées, nos bottes à raquettes, nos tuques et tout ce qui peut compléter nos habits de patriotes canayens "On est Canayen ou ben on l'est pas".» comme chanson identitaire avec le swing la baquaise dans la boite à bois ! Et notre chasse-galerie pour faire une bonne tribu à présenter aux touristes du monde entier, principalement, à l’ouverture des prochains olympiques canadiennes.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 février 2010

    « Il me vient tout à coup à l'idée que nous, Québécois, qui irritons profondément nos compatriotes à vouloir nous faire reconnaître comme nation, gagnerions à coup sûr leur coeur en nous définissant comme tribu.
    Ce n'est pas la première fois que je l'observe, les athlètes sont tellement plus sympathiques dans la défaite. Pas juste les athlètes d'ailleurs. »
    Source ; Foglia,la Presse,15 février 2010

  • Gilles Bousquet Répondre

    14 février 2010

    D’accord avec Mme Poulin qu’il faut bien déranger le statut quo mais nous ne le changerons pas en donnant des coups d’épée dans l’eau à la place de d'agir où et quand il le faut.

  • Isabelle Poulin Répondre

    14 février 2010

    Monsieur Bousquet, vous avez raison ! Il ne faut pas se casser la vie ! Se mêler de ses affaires, au contraire, n'est pas se casser la vie. C'est agréable de vivre avec plaisir et pour augmenter notre plaisir de vivre, il faut bien déranger le statut quo, il faut du changement. Plusieurs élections se sont faites sur ce thème. La mode passe, c'est vrai, Le talent se développe, nous en avonc tous, heureusement ! La majorité ne sert pas à grand chose, sans immagination et si on est mal informé. Prendre soin de ses affaires ne ruine pas la santé, au contraire, cela peut tendre à l'améliorer. Je suis d'accord avec vous qu'il ne faut pas entretenir de rancoeur, c'est pas bon pour la santé. Humblement, nous pouvons tous nous tenir debout, sans que cela demande un effort insurmontable. Bienvenu à tous au pays du bonheur et de la santé ! Il y a aussi une chanson qui dit qu'il faut prendre le train quand il passe et un proverbe qui dit qu'il faut battre le fer quand il est chaud. Un beau proverve chinoix :
    To attract good fortune, spend a new coin on an old friend, share an old pleasure with a new friend, and lift up the heart of a true friend by writing his name on the wings of a dragon.
    Traduction maison : Pour attirer la prospérité, dépense un trente sous pour un vieil ami, partage un vieux plaisir avec un nouvel ami et rehausse le coeur d'un ami véritable en écrivant son nom sur les ailes d'un dragon. Voilà une belle lecture de partage, de générosité et de bonheur !