Réflexion Québec-Algérie

Quand les indigènes...

Tribune libre

(Le mot province vient du latin provincia qui signifie « pays vaincus » ou pro victis qui signifie « pour les vaincus ».)
Être Canadien, historiquement, avant l'arrivée des loyalistes britanniques, c'était ceci:
« Le "Canada", proprement dit, se réfère quant à lui à l'origine à un peuplement français situé sur le territoire de la ville actuelle de Québec et, en tant que colonie française, constitue une des provinces de la Nouvelle-France.» Wikipédia
Donc, il faut avouer que les francophones au Canada se sont fait voler leur appellation. Pas de quoi être fier d'être passé de province française à province anglaise!
Les francophones du Québec d'alors n'ont jamais accepté ce vol, alors que ce dernier fut fait par la force des armes. Comme quelqu'un qui se fait voler une voiture sans pouvoir la retrouver pendant des années et qui se voit dans l'obligation d'en acheter une nouvelle afin de se déplacer, d'avancer, le Canadien (français) a dû adopter un autre nom. Il n'y avait pas d'autres façons de garder le reste de son histoire, le plus important après tout. L'appellation Canadien-français n'aura été au Québec qu'une honte incommensurable.
Rappelons-nous ce qui est arrivé en 1763:
« Après la conquête anglaise en Amérique et la fin de la Guerre de Sept Ans en Europe, la Nouvelle-France disparaît complétement et donne place à l’Empire britannique. Par la Proclamation royale faite en 1763 sous commission du roi George III, le Canada change de nom et devient la Province of Quebec. » Wikipédia
Donc, ça fait longtemps que les Québécois ne sont plus des Canadiens, malgré ce qu'en pense Robert Chevalier de Beauchesne.
Bien sûr, suite à 1763, les Canadiens (pas français, il n'y avait rien de tel qu'un Canadien-français à cette époque) se sont fait voler leur appellation.
« Afin d'accommoder les loyalistes anglophones qui se sont réfugiés dans l'ouest de la province de Québec, cette dernière est divisée par l'Acte constitutionnel de 1791 en deux colonies distinctes, le Haut-Canada et le Bas-Canada. Le Haut-Canada correspond à l'Ontario actuel, majoritairement composé des Loyalistes de l'Empire Uni issus de la guerre d'Indépendance américaine. Le Bas-Canada correspond au Québec actuel, et on y retrouve une majorité de francophones nommés " les Canadiens français ".»
Donc, voici où les Canadiens sont devenus « Canadiens-français» et « Canadiens-anglais ». Les Québécois francophones d'aujourd'hui sont les Canadiens d'hier, les véritables Canadiens. Mais, tout comme mes ancêtres qui ont combattu l'arrivée des loyalistes britanniques sur le territoire du Québec, je refuse de me faire appeler French Canadien. Par conséquent, je suis d'accord pour dire que je suis, historiquement, un Canadien. Par contre, depuis l'Acte constitutionnel de 1791, je ne suis plus Canadien. Je suis devenu Québécois. Les anglophones de Montréal, pour la plupart, ont une descendance des loyalistes britanniques. Puis les Irlandais, venus plus tard, Irlandais qui étaient persécutés par Londres, sont devenus des Canadiens, mais aussi des Britanniques. Ils ne peuvent être Québécois, sinon ils renieraient leur propre histoire. Les anglophones de Montréal qui disent se sentir rejetés lorsqu'on les exclut du « nous » québécois sont des hypocrites ou bien ils ne connaissent par leur histoire. L'idée du Québec pour les loyalistes, c'était l'idée d'un protectorat britannique. Donc, les souverainistes au Québec ont bien remis la pareille en volant l'appellation « Québécois ».
C'est donc l'Acte d'union de 1840 qui vient unir le Haut et le Bas Canada, sous la gouverne des Britanniques. Donc, il faut comprendre qu'après avoir volé l'appellation Canadien, on l'a séparée en deux, puis finalement recollée à l'avantage des loyalistes britanniques, les Anglais de Montréal. C'était donc, évidemment, une façon d'assimiler les francophones, soient les Québécois d'aujourd'hui.
Pour reprendre ma comparaison avec le vol, c'est comme si quelqu'un volait ma voiture. Il prend mon moteur puis le met dans une autre voiture. ll me redonne ma voiture avec un autre moteur. Lui, il garde mon moteur original et le met dans sa carrosserie. Finalement, il revole ma voiture, prend son moteur, qui était avant le mien, puis le remet dans ma carrosserie et me dit: "Maintenant nous avons qu'une voiture et tu t'assis sur la banquette arrière and SHUT UP. Plus clairement, il me dit de m'asseoir dans ce qu'était littéralement ma voiture.
En 1867, voilà que les Canadiens-français décident d'aller en avant dans le siège du passager pour sucer le conducteur. Il y eut Sir George-Étienne Cartier, Sir Jean-Charles Chapais, Sir Hector-Louis Langevin ainsi que Sir Étienne-Pascal Taché. Oh, peut-être que ces Sirs s'imaginaient qu'ils pourraient dire au conducteur de l'endroit où ils rêvaient d'aller. Autre que d'envoyer les autres Canadiens-français à l'église, ils n'ont pas décidé grand chose. Le Québec est devenu une province.
Le conducteur aura eu beaucoup de plaisir, car ces Sirs avaient déjà pas mal d'expérience. Ces Sirs étaient devenus, avant 1867, des Britanniques canadiens-français. Et y'en a qui, aujourd'hui, sont fiers des Canadiens-français. Moi je suis fier de ces Canadiens, ces patriotes, lors de la rébellion de 1837, pas de ces suceux de Sirs. Les gens qui respectaient leur histoire, à cette époque, étaient déjà Québécois. Ceux-ci ont refusé de s'asseoir sur la banquette arrière ou d'aller sucer le conducteur qui, dois-je le rappeler, était au volant de leur voiture, soit de l'appellation « Canada ».
C'est triste, qu'encore aujourd'hui (...) Qu'est-ce que ça va prendre pour que le peuple se lève? Moi j'ai quitté, car il m'était impossible de vivre entouré de putes dépendantes et conditionnées. Je ne pouvais m'imaginer devoir vivre le reste de mes jours dans la valise du char.
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Et l'Algérie?
Pas longtemps avant que les Sirs donnent du plaisir aux dirigeants anglais, Napoléon III abandonnait la politique d'assimilation et décidait de ne pas sacrifier 3 millions d'Arabes à 200 000 colons dont 120 000 Français. Napoléon III avait l'idée de transformer l'Algérie en un protectorat dont le gouvernement aurait été confié aux grands chefs musulmans. Le sénatus-consulte de 1863 garantit aux indigènes la propriété de la terre; celui de 1865 offre aux Arabes la possibilité de devenir citoyens français en gardant leur statut musulman. Une très faible minorité d'indigènes utilise ce droit. Heureusement, car aujourd'hui, l'Algérie ne serait pas un pays, mais un département français, une province.
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Quand les indigènes...
Et parce que plusieurs « indigènes », les nouveaux Canadiens-français, les Sirs francophones, ont accepté L' Acte de l'Amérique du Nord britannique, nous avons le Québec d'aujourd'hui, un Québec déchiré, faisant face toujours plus à l'assimilation. Nous pouvons être fiers que, grâce à René Lévesque, le Québec n'ait toujours pas signé l'Acte constitutionnel de 1982, car il y a encore de l'espoir que, tout comme l'Algérie, le Québec devienne une république. Pour ce, il faut arrêter de sucer pour avoir de l'argent d'Ottawa, de se faire manipuler par les maquereaux comme André Pratte et Alain Dubuc et de se faire fourrer par les visages à deux faces comme Sir John James Charest.


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2010

    Il ne sert à rien de discuter avec le polémiste Les Nocent. Il ne cherche qu’à discréditer le mouvement indépendantiste en entrainant les blogueurs dans des propos de type pipi caca. Peut importe l’argumentation il vous dira toujours que vous êtes de travers, quitte à ce contredire lui-même. Cet innocent (Polemix) vient justement d’être congédié du forum du Québécois pour avoir tenu des propos grossiers et avoir tenté petit à petit de ramener les discussions au niveau des égouts. Son objectif est d’éliminer l’appellation Québécois et de le remplacer par Canadien-Français. De cette manière, il sera encore plus difficile de faire l’indépendance du Québec.
    Nosco

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    20 septembre 2010

    Monsieur Racine,
    Pourquoi « La Suède se réveille avec 20 députés d'extrême droite » ?
    Tout simplement, parce qu'il y a de plus en plus de Suédois qui ne veulent pas de Multiculturalisme, ni que l’islamisme devienne une menace réelle pour leur pays.
    Le résultat : « Ce dimanche (19-9-2010), les Suédois votaient pour leurs députés : l'extrême droite fait une entrée spectaculaire au Parlement de Stockholm, tandis que les sociaux-démocrates enregistrent un recul historique. »*
    JLP
    -..-..-..-..-..-..-..-
    *. Passage extrait de La Suède se réveille avec 20 députés d'extrême droite. Pour plus d’information :
    http://www.lexpress.fr/actualité/monde/la-suede-se-reveille-avec-20-deputes-d-extreme-droite-entre-au-parlement-en-suede_920647.html

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2010

    "Savez-vous ce que dit le Général de Gaulle juste après son « Vive le Québec libre ! » ? Non ? Je vous le donne en mille : « Vive le Canada Français ! »"
    Ah bien ça alors! Voyez, même De Gaule ne voulait pas s'intégrer dans notre discussion.
    Et puis, avant l'arrivée de loyalistes britanniques, il n'y avait qu'un "Canada" officieux, que les Français du Canada bien ancrés sur les terres du Québec d'aujourd'hui, mais AUCUN Canadiens-français. Pour le reste, j'ai déjà expliqué pourquoi je rejetais le "Canada", alors que j'en ai acheté une nouvelle bagnole.
    Je persiste et signe, le mot "Canada" fait effectivement partie de l'histoire pour les Québecois, tout comme la Gaule fait partie de l'histoire pour les Français.
    Vivre la France, vivre le Québec libre.
    Vous ce serait "Vive la Gaule, Vive le Canada-français libre"
    Effectivement, nous n'allons absolument pas s'entendre, et ceci est mon dernier message sur le sujet, alors que vous voudriez vivre dans le passé, retourner dans la grande noirceur afin de faire croire au "Canadiens-français" qu'il est possible de retourner à l'époque du Haut et du Bas Canada.
    Finalement, vous n'êtes certainement pas historien, ou bien un historien payé par la Reine Elizabeth II et l'Empire Desmarais.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2010

    C’est fou à quel point il est difficile de se comprendre… Suite à la Conquête (certains remontent jusqu’au traité d’Utrecht en 1713), existent deux réalités nationales canadiennes, la française et l’anglaise. Cela n’est pas un cas unique, du fait de la colonisation ou plus généralement de l’histoire, une contrée peut être partagée par plusieurs nations et/ou plusieurs États (la Russie et la Biélorussie, les différentes Guinées, de même que les deux Congos par exemple). En conséquence, le fait que les Anglophones se soient «canadianisés» depuis la fin du 19e siècle, n’entraîne donc absolument pas que nous ayons à sacrifier notre identité canadienne-française et déprécier l’histoire et la culture qui s’y rattachent pour se faire reconnaître un État national, même pleinement indépendant. Il pourrait tout naturellement exister deux Canadas dont l’un plus petit mais d’origine plus ancienne serait intégralement français. Simple non? C’était à peu près ça le plan de match dans les années 1960. Mais le PQ est venu et nous avons évolués dans la haine et la honte des Canadiens-Français. Le PQ est venu et avec lui nous avons construit un Québec pluraliste toujours moins français. Pour ma part, ce fut là pour nous un reniement identitaire tout aussi grand que ne l’aurait été une adhésion massive au Canada multiculturel de Trudeau. Mais bon, on dirait que ce genre de considérations vous passe désormais cent pieds au-dessus de la tête. On dirait que nous ne sommes plus capables que de psalmodier sans fin : indépendance, indépendance, indépendance… ou de se réfugier dans des récits de politique fiction à la Richard Laplante ou à la Richard Le Hir. Pourtant, je reste convaincu qu’il pourrait en être autrement si on cessait d’agir en colonisé honteux de ses origines. Savez-vous ce que dit le Général de Gaulle juste après son «Vive le Québec libre!»? Non? Je vous le donne en mille : «Vive le Canada Français!»
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2010

    "Français du Canada" et "Canadien-français" ne veut absolument pas dire la même chose Chevalier.
    Enfin, tous les historiens ne s'entendent pas sur l'histoire, ne le saviez-vous pas?
    On ne pourra pas discuter car je sens que vous n'allez jamais avouer que les loyalistes britannique et Londres ont voler l'appellation "Canadien".
    De plus, si De Gaule s'adressait aux Canadiens-français (moi je crois qu'il parlait des Québécois), pourquoi a-t-il dit "Vive le Québec libre? C'était ingrat, puisqu'il excluait les autres francophones, les Canadiens-français du Manitoba, par exemple, de sa déclaration.
    Enfin, je perd mon temps. Les Québécois (les Canadiens-français) ne la feront jamais l'indépendance.
    Vive le Haut et le Bas Canada. Vive l'unité canadienne!

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2010

    S’il y a un mérite à ce pauvre texte et à ces lamentables commentaires venus de Suède, c’est bien de mettre en lumière l’incurie identitaire dont nous souffrons, toute la haine et la honte ressenties envers nos origines, et les pires contre-vérités que ces dernières ont fait naître chez nous. Mais je ne comprends pas, parce qu’il y a des historiens parmi vous, qu’on puisse laisser des gens comme ceux-là dénaturer à ce point notre histoire.
    Vous auriez dû souligner qu’on relève déjà aux 17e et 18e siècles plusieurs occurrences des termes « Canadien(s) François » ou « François Canadien(s) », ou même « François du Canada » chez nos premiers écrivains tels que Mgr de Saint-Vallier (1688), de Lambertville (1695) Hennepin (1697), Laffitau (1724) ou Charlevoix (1744). Dans l’«Histoire et description générale de la Nouvelle-France» de ce dernier, on peut même lire l’expression « Canada françois ». Ce n’est pas pour rien que De Gaulle a usé de toutes ces appellations lors de son voyage, c’était pour signifier que c’est à nous et à nous seuls qu’il s’adressait. Notez donc qu’on ne commet aucun anachronisme lorsqu’on parle de Canadien-Français ou même de Canada Français à l’époque de la Nouvelle-France. Plus encore, et pour en finir avec ça, une des premières occurrences de l’appellation « French Canadians » peut être tirée d’une traduction anglaise datée de 1761 du dit ouvrage de Charlevoix. « French Canadians » est de fait la traduction littérale de « François Canadiens » et non le contraire. Ça tombe d’ailleurs sous le sens.
    Ensuite, vous leur laissez affirmer que l’identité québécoise précède l’identité canadienne-française, ce qui relève du mensonge le plus grossier, et bien pire, que se dire Canadiens-Français aurait signifié vouloir collaborer bassement à notre assimilation ! Écoutez, quand on se dit «Français», c’est pour proclamer fièrement sa culture ancestrale, c’est pour jeter à la face de l’Anglais que –précisément– il n’a pas réussi à nous assimiler, que notre nation française existe malgré la conquête, et mieux, qu’elle peut toujours aspirer à sa pleine libération.
    À ceux qui douterait encore de la réalité séculaire de la nation canadienne-française, je suggère de lire «Le conseiller du peuple, ou, Réflexions adressées aux Canadiens-Français» d’Hercule Beaudry paru en 1861. Méditez surtout le manifeste du RIN de 1960… est-ce que ses auteurs, fiers Canadiens-Français réclamant l’indépendance pour leur nation, cherchaient aussi leur assimilation ?! Soyons sérieux…
    Et finalement, si vous jugez que le fait de se dire Canadiens-Français ne pouvait que consacrer notre perte du Canada, pourquoi donc alors vous dire Québécois francophones? N’est-ce pas là admettre avoir déjà tout perdu?
    Non vraiment, il vous faudrait savoir qu'on ne change pas d'identité comme de voiture, une identité c'est ontologique. On naît avec et on doit l'assumer; ne pas le faire, c'est se condamner à ne pas être.
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2010

    @ JLP,
    si on s'entend que les francophones au Québec sont avant tout des Canadiens-français, cela signifierait que l'indépendance est impossible alors qu'il faudrait retourner à l'époque du Haut et du Bas Canada. Ce serait alors vivre dans le passé, et l'avenir, avec l'immigration, ferait que le Haut et le Bas Canada deviendraient le Canada-uni. Bref, on aurait le résultat qu'on a aujourd'hui, les imbéciles qui s'accrochent à leur appellation donnée par la force qui se suicident collectivement, sans même s'en rendre compte.
    Mais il faut vraiment être de mauvaise foi, M. Pérez, pour ne pas s'en rende compte.
    Je préfère un Québec inclusif basée sur une langue commune, le français, plutôt que de vivre dans le passé avec l'idée que les Québécois sont simplement des canadiens-français.
    Tant et aussi longtemps que le Québec n'est pas un pays, les immigrants ne deviendront jamais Canadiens-français, encore moins Québécois. Ces immigrants deviennent simplement Canadien, ce pays multiculturel avec seule valeurs communes certaines, la bière et le hockey.
    Vivant en Suède depuis trois ans, je peux devenir Suédois (et je me sens déjà 100 fois plus Suédois que Canadien-français). Je serai toutefois toujours Québécois! Je serais déjà près à sacrifier des centaines des fédéralistes canadiens-français du Québec pour sauver la vie d'UN seul Suédois.
    Les francophones du Québec qui se disent à la fois Canadiens-français et souverainistes sont des imbéciles finis. Ils ne comprennent absolument rien à leur histoire.Ils ont simplement déjà accepté l'assimilation depuis longtemps. La maison Québec brûle, il faut être totalement endormi pour ne pas le voir. Moi, quand ça brûle, je me casse.
    Croyez-vous que les citoyens de Mayotte, à forte majorité musulmane, se sentent Français? Je ne crois pas! Le Canadiens-français se comparerait à un citoyen musulman de Mayotte qui voudrait revivre l'invasion de la colonisation ad vitam eternam. L'enfer!
    Mais, enfin, je me trompe peut-être totalement. Qui sait... Mais si j'étais Canadien-français, j'aurais déjà joint les expatriés Canadiens en Suède, chose qui ne m'intéressent absolument pas, alors que je ne n'ai pas plus à gagner à boire une bière avec un Ontarien en regardant le hockey que d'aller manger du hareng avec un Suédois. En fait, je préfère la deuxième option, alors que dans mon nouveau pays, je vous m'intégrer.
    Qu'est-ce que j'échangerais avec un Canadien de Toronto? Vous croyez qu'on se rappellerait les bons moment du Bas et du Haut Canada? C'est ça l'idée d'être Canadien-français.
    Et ce soir, en regardant les élections en Suède, je suis fier de voir des immigrants et des enfants d'immigrants dans tous les partis, dénoncer les politiques des Sverigedemokraterna (voir ADQ), le parti qui veut fermer la porte à l'immigration au nom d'un nationalisme économique.
    Les racistes au Québec sont ceux qui veulent faire des francophones du Québec les Canadiens-français du Canada en les maintenant dans un semblant de pays uni. Le Canadien-français est en fait raciste envers lui-même alors qui met en place les conditions idéales à son "extermination". Regardez ce qui est arrivé au Manitoba!
    C'est ce qui attend le Québec. Si René Lévesque ou encore Falardeau n'auront pas pu voir le pays Québec de leur vivant, moi j'ai la "chance" de voir la disparition du Québec de mon vivant. Je refuse d'y participer.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    19 septembre 2010

    Monsieur Racine,
    Pour vous suivre je n’ai point de misère mais d’abord, il convient de bien discerner la différence existant entre Canadien français et Québécois si nous voulons que le Québec soit un pays indépendant.
    Être ou ne pas être
    Quand on commence par renier sa notre propre identité nationale, l’on peut s’attendre aux pires des conséquences, comme nous le constatons avec l’anglicisation de Montréal, Laval, … et la dénationalisation de l’État québécois par ceux qui ont la voie libre pour promouvoir la « Québécité » en raison de l’indifférence de tous ceux qui, conscient ou inconsciemment, assument la dynamique de cette identité n’ayant comme objectif que celui d’empêcher l’indépendance du Québec.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2010

    J'ai de la misère à suivre Monsieur Pérez. Les Canadiens français n'existaient pas en 1534. En fait, les Québécois, selon Lee Nocent, ont existé avant même les Canadiens-français. Le Canadien-français existe depuis qu'il s'est fait voler son nom. Donc, il me semble que le Québécois, sur le territoire du Québec, anciennement le Canada, Province of Québec, Bas Canada, n'a jamais été Canadien-français. Être Canadien-français veut dire avoir accepté l'assimilation, la défaite, avoir le syndrome de Stockholm.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    19 septembre 2010

    Canadien français vs Québécois
    Pour tous les Canadiens français leur histoire nationale est assumée à 100%, mais pour les ‘’Québécois’’ d’aujourd’hui et ceux qui viendront s’établir au Québec, étant ceux dont le Dr Hubert Wallot, entre autres, fait allusion, cette même histoire nationale est et sera assumée par seulement 5% au maximum. Ainsi, voyez-vous maintenant pourquoi Lee Nocent et les autres ‘’ignorent’’ la différence qu’il y a entre ces deux définitions, l’une ethnique par son processus historique, l’autre, de convenance d’identité :
    « Être Québécois, c’est assumer l’histoire du Québec depuis ses origines, quelles que soient la langue, la race et la religion du sujet. Et de rappeler, de 1534 à 1995, les grandes dates de cette ‘’histoire douloureuse’’ qu’on a peut-être trop longtemps refoulée. » Dr Hubert Wallot
    JLP