Revue de presse produite avec l’aimable collaboration de Richard Le Hir
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- ["L'Europe est en danger"
->http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/17/l-europe-est-en-danger_1560364_3234.html#ens_id=1268560]
Cellule de crise au chevet de l'euro. Mardi 16 août, face à des marchés impatients et affolés par le surendettement des pays de l'union monétaire, Nicolas Sarkozy etAngela Merkel se sont réunis à Paris pour trouver des réponses à cette crise inédite : refonte de la gouvernance et création d'une taxe sur les transactions financières. Et à terme, peut-être, la mise en place d'euro-obligations pourmutualiser les dettes des pays membres. Elle a été évoquée du bout des lèvres par le président français.
Pour le financier américano-hongrois, George Soros, 81 ans, les dirigeants avancent. Mais ce spécialiste des monnaies affirme qu'il faut aller plus loin, pourgagner la bataille contre les spéculateurs.
Pensez-vous que l'euro soit en danger ?
George Soros : Oui. L'Europe est en danger. La situation est grave et les autorités commencent seulement à prendre la chose au sérieux. Jusqu'à présent, elles ne faisaient que répondre aux pressions des marchés. Maintenant, elles se mettent àdiscuter de solutions de long terme. Aujourd'hui, on n'a pas d'autre choix que d'améliorer la gouvernance de la zone euro. La question n'est plus de savoir s'il faut une monnaie unique ou non. L'euro existe et s'il s'effondrait, cela se traduirait par une crise bancaire totalement hors de contrôle. Le monde plongerait alors dans une profonde récession.
- Taxer les flux financiers : une idée en vogue, un projet flou
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- The World From Berlin - Paris Meeting Produced 'Big Words, Little Deeds'->http://www.spiegel.de/international/europe/0,1518,780714,00.html]
Tuesday's Franco-German summit produced grand pledges of deeper fiscal coordination in the euro zone, but most of the proposals aren't new and will fail to reassure markets that Europe can contain its debt crisis, write German media commentators. Slowing German economic growth, meanwhile, poses new risks.
- A Chance to Reshape the Economy
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- Federal Policy Resulting in Wave of Deportations Draws Protests->http://www.nytimes.com/2011/08/17/us/politics/17immig.html?_r=1&nl=todaysheadlines&emc=tha23]
By JULIA PRESTON - A program that is central to President Obama’s immigrationenforcement strategy has drawn protests by Latino and immigrant organizations in six cities in the last two days, as those groups stepped up their confrontation with the administration over the fast pace of deportations.
- On Economy, Raw Data Gets a Grain of Salt
By BINYAMIN APPELBAUM WASHINGTON — When the government announced in April that the economy had grown at a moderate annual pace of 1.8 percent in the first quarter, politicians and investors saw evidence that the nation was continuing its recovery from the depths of the financial crisis. The White House called the news “encouraging” and the stock market extended its bull run.
Three months later, the government announced a small change. The economy, it said, actually had expanded at a pace of only 0.4 percent in the first quarter.
Instead of chugging along in reasonable health, the United States had been hovering on the brink of a double-diprecession.
How can such an important number change so drastically? The answer in this case is surprisingly simple: the Bureau of Economic Analysis, charged with crunching the numbers, concluded that it had underestimated the value of vehicles sitting at dealerships and the nation’s spending on imported oil.
More broadly, politicians and investors are placing a great deal of weight on a crude and rough estimate that has never been particularly reliable.
“People want the best information that we have right now. But people need to understand that the best information that we have right now isn’t necessarily very informative,” said Tara M. Sinclair, an assistant professor of economics and international affairs at George Washington University. “It’s just the best information that we have.”
The growth rate that the government announces roughly one month after the end of each quarter — news much anticipated in Washington and on Wall Street — has been off the mark over the period from 1983 to 2009 by an average of 1.3 percentage points, compared with more fully analyzed figures released years later, according to federal data.
- SEC May Have Destroyed Papers on Bank Probes
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(Faut que ça aille mal en maudit pour que "Le Point" se mette à ouvrir un article sur la crise avec les paroles d'une chanson de "La Bolduc". Voir article en bas. "Ça va v'nir, pis ça va v'nir, mais découragez-vous pas, moi, j'ai toujours le coeur gai et je continue à turluter, chantait la Bolduc en 1930.- RLH)
http://www.youtube.com/watch?v=6dI-DdTZJyo&feature=player_embedded
Ça va venir découragez-vous pas
Mes amis je vous assure que le temps est bien dur
_ Il faut pas s'décourager ça va bien vite commencer
_ De l'ouvrage i'va en avoir pour tout le monde cet hiver
_ Il faut bien donner le temps au nouveau gouvernement
Ça va v'nir puis ça va v'nir, mais décourageons-nous pas
_ Moi j'ai toujours le coeur gai pis je continue à turluter...
_ Turlute
On se plaint à Montréal après tout on est pas mal
_ Dans la province de Québec on mange notre pain bien sec.
_ Y a pas d'ouvrage au Canada, y en a ben moins dans les États
_ Essayez pas d'aller plus loin vous êtes certains de crever d'faim
Ça va v'nir puis ça va v'nir, mais décourageons-nous pas
_ Moi j'ai toujours le coeur gai pis je continue à turluter...
_ Turlute
Ça coûte cher de c'temps-ici pour se nourrir à crédit
_ Pour pas qu'ça monte à la grocerie je me tape fort sur les biscuits
_ Mais j'peux pas faire de l'extra, mon p'tit mari travaille pas
_ À force de me priver d'manger j'ai l'estomac ratatiné
Ça va v'nir puis ça va v'nir, mais décourageons-nous pas
_ Moi j'ai toujours le coeur gai pis je continue à turluter...
_ Turlute
Me voilà mal amanchée j'ai des trous dans mes souliers
_ Mes talons sont tous d'travers et pis le bout qui r'trousse en l'air
_ Le dessus est tout fendu la doublure tout décousue
_ Les orteils passent à travers c'est toujours mieux que d'pas en avoir
Ça va v'nir puis ça va v'nir, mais décourageons-nous pas
_ Moi j'ai toujours le coeur gai pis je continue à turluter...
_ Turlute
Le propriétaire qui m'a loué il est bien mal amanché
_ Ma boîte à charbon est brûlée et puis j'ai cinq vitres de cassées
_ Ma lumière disconnectée pis mon eau est pas payée
_ L'ont pas besoin de v'nir m'achaIer m'a les saprer en bas d'l'escalier.
Ça va v'nir puis ça va v'nir, mais décourageons-nous pas
_ Moi j'ai toujours le coeur gai pis je continue à turluter...
_ Turlute
- Crise ou krach, levée de boucliers contre la panique
Alors que l'ombre d'une crise sans précédent menace et que les perspectives de reprise s'évanouissent, les internautes résistent aux turbulences et veulent tourner le dos à la panique
Fredrik Von Erichsen / DPA/MAXPPP - "Ça va v'nir, pis ça va v'nir, mais découragez-vous pas, moi, j'ai toujours le coeur gai et je continue à turluter, chantait la Bolduc en 1930. La crise terrible de 1929 est passée, celle-là passera de même...", philosophe Na-Tibors, alors que s'effondrent les places boursières, que la dépression guette et qu'au loin les horizons se bouchent. La crise est bien là, et ne ferait que commencer. Le jeudi noir et la Grande Dépression sont dans tous les esprits et, avec eux, leur imaginaire anxiogène : chômage de masse, expulsions, disette, émeutes. Pourtant, comme Na-Tibors, nombreux sont les internautes du Point.fr qui affichent une relative indifférence face au phénomène. Tantôt lassés par ce qu'ils estiment être des "discours de la peur", tantôt pessimistes sur la capacité des gouvernants à éteindre l'incendie ou plus simplement parce qu'ils estiment ne pas être exposés directement, les commentateurs, dans leur ensemble, ne veulent pas céder à la panique. Au moins dans un premier temps
- Market Alert: S&P Slashes US Growth Forecast, Says Current Crisis Is Worse Than 2008 As US At “Risk Of Default”, Ridicules “Transitory”
- Eurozone crisis tarnishes Germany's 'Iron Lady'
By Bryony Jones, CNN -- For years, Germany has been feted as the strong man of Europe: While those around it battled years of boom-and-bust, Germany, stable and consistent, thrived. Its economy -- and the economic management of its leaders -- was frequently cited as an example to the rest of the world.
But in recent years, that very stability has come to threaten the country, by forcing it to take a leading role in the bailouts of its less economically healthy neighbors, pledging to protect them from sinking under the weight of their debts.
Despite being seen as vital for the survival of the euro, Germany's actions have been greeted with anger and frustration at home. A Bloomberg/YouGov poll published on Tuesday found that just 15% of Germans questioned approved of their government's performance during the euro crisis, while 75% disapproved.
Concern about what the bailouts will mean for the eurozone has proved contagious, tarnishing not just the economies, but the individuals involved -- and German Chancellor Angela Merkel is no exception.
- Dette: couper les vivres aux indisciplinés
- S&P 500 chart shows ominous death cross
- Secret deal on letting Greece go bust at the Paris summit?
Meetings of European leaders are always more important for what is not said in the final communique than what is said.
What we got yesterday was a rejection of eurobonds – the only viable solution to the eurozone debt crisis – and some nonsense about a tax on financial transactions that was previously rejected as unworkable.
So what was said behind the scenes? We can only guess. But what the rumor mill is spreading is that Germany and France have decided to let Greece go.
- The American Dream
- Waking People Up And Getting Them To Realize That The American Dream Is Quickly Becoming The American Nightmare
The Looting Of America: The Federal Reserve Made $16 Trillion In Secret Loans To Their Bankster Friends And The Media Is Ignoring The Eye-Popping Corruption That Has Been Uncovered
- UK unemployment jumps as economy falters
- Pledge for Euro Unity May Not Be Enough to Satisfy Markets
- Europe’s Debt Crisis Weakens Quarterly Growth
- Shares Fall as Anxiety Over Europe Holds Sway
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