Plusieurs nations ont déjà emprunté cette voie
2 décembre 2013
Moi aussi, monsieur Raby! D'ailleurs, le recours au référendum suppose qu'il y ait une entente entre les parties opposées advenant l'éventualité que l'une ou l'autre des parties l'emporte. Ce n'est clairement pas le cas du Canada et du Québec puisqu'il y a un litige non résolu créé par la Loi sur la clarté (loi 99) qui devra être saisi par les tribunaux internationaux, la Cour suprême étant à la fois juge et partie dans l'élaboration du projet de loi C-15.
Également, il faudra enfin que les partis dits "indépendantistes" reconnaissent clairement que le peuple québécois est effectivement opprimé par un régime néocolonial qui ne se différencie des autres situations d'oppression dans le monde que par des moyens plus subtils, mais qui n'ont pas exclus un recours occasionnel à la force armée (rébellions de 1837-38, émeute de Québec de 1918, Crise d'octobre 1970) mais dont les effets sont les mêmes: la mise en minorité démographique et politique et l'affaiblissement économique délibérés de la nation canadienne-française en vue de l'assimiler à la nation canadienne anglaise.
La position du comité québécois d'examen du programme d'assurance-emploi du fédéral est un exemple éloquent de l'aveuglement volontaire du gouvernement péquiste envers le carcan qui nous tient prisonnier. En effet, à la fois Gilles Duceppe et Rita Dionne-Marsolais ont reconnu tacitement la subordination de l'État québécois à la constitution canadienne de 1982 pourtant illégitime et non reconnue par l'Assemblée nationale!
La seule politique possible pour le Québec est la rupture avec l'État canadian et le seul tribunal habilité à arbitrer ce différend est l'Assemblée des Nations Unies.