PQ-Pauline

Le cycle référendaire de 1995 vient d’être refermé

Il importe plutôt de profiter de cette période grise pour l’idée d’indépendance pour encourager les Québécois à "brûler" la cartouche Mario Dumont.

PI - Parti indépendantiste

(...), j’ai parlé à Louis Bernard qui était présent au dîner-bénéfice de Francine Lalonde à PAT le 14 mai dernier. Il m’a dit que les membres qui partageaient son opinion à l’effet que le Parti Québécois devait remettre l’indépendance au centre de toute activité politique, quitte à être confiné longtemps aux banquettes de l’opposition, étaient très minoritaires. C’est pour cette raison qu’il a plus tôt annoncé son intention de ne pas se présenter à nouveau comme candidat à la direction du PQ et s’est rangé derrière Pauline Marois.
Les déclarations de Pauline Marois au lendemain de son couronnement viennent de clore plus d’une boucle dans l’histoire du Parti Québécois. [Comme Josée Legault l’a souligné avec justesse->7563], le cycle référendaire de 1995 vient d’être refermé. Il y a cependant une boucle plus grande et plus ancienne qui vient de se loquer : le Parti Québécois n’est officiellement plus une coalition, si les membres choisissent en congrès national (ou en congrès spécial extraordinaire auparavant) d’appuyer la position de madame Marois. En clair, seul le courant issu du Mouvement Souveraineté-Association (MSA) subsistera comme force politique autorisée au sein du PQ.
Bien sûr, le SPQ Libre de Marc Laviolette et de Pierre Dubuc pourra tenter de défendre son statut de club politique autonome au sein des instances du PQ, mais la conjoncture qui semble se dessiner (et que Le Devoir sous la plume de Bernard Descôteaux ce matin tente d’induire dans l’opinion publique) risque davantage de le marginaliser au point de nuire aux idéaux défendus par ce groupe. Malheureusement pour nous, les électeurs ont été plus clairvoyants que Bernard Landry lorsqu’il espérait que l’admission de ce club politique ramènerait les militants de longue date au parti. Le SPQ Libre a pu forcer André Boisclair à se rétracter lorsqu’il a fait des allusions malveillantes sur les rapports entre le PQ et les centrales syndicales. Cependant, que les défaites de 2003 ou 2007 puissent être attribuables à la défection des militants progressistes ou à la personnalité du chef du PQ, je pense que poursuivre la résistance au sein même du PQ risque d’être contre-productif en débats stériles. En effet, nous devons reconnaître que la direction du PQ nous a marginalisés jusqu’à l’insignifiance en termes de poids politique et de capacité de mobilisation et que le nom même du Parti Québécois est devenu, depuis 12 ans, un repoussoir à l’idée d’indépendance du Québec un peu comme le PLC l’est devenu pour le fédéralisme au Québec.
Je crois sincèrement que nous n’avons plus rien à perdre à constituer un nouveau parti vraiment et ouvertement indépendantiste pour reprendre la pédagogie depuis le début, redonner une virginité au mouvement indépendantiste et permettre à l’idéologie du RIN (maintenant exclue du PQ après avoir sans cesse été marginalisée depuis la démission de Pierre Bourgault de l’exécutif national) de s’exprimer enfin sous forme de parti politique reconnu. De toutes façons, le Parti Québécois n’a aucune chance de revenir au gouvernement et, même s’il réussissait à le faire, il ne pourrait, au mieux, que contribuer à renforcer le scepticisme ou l’ambiguïté des électeurs à l’égard de la nécessité de faire l’indépendance ou, au pire, discréditer pour très longtemps l’idée de souveraineté.
Au contraire, il importe plutôt de profiter de cette période grise pour l’idée d’indépendance pour encourager les Québécois à "brûler" la cartouche Mario Dumont. Si celui-ci, une fois élu, parvient à soutirer plus de pouvoirs et de fiscalité d’Ottawa en faveur du Québec, cela ne pourra que faciliter notre travail futur. S’il échoue, ce sera définitivement la fin de la "troisième voie" (fédéralisme décentralisé ou asymétrique) et le Québec sera contraint de choisir entre la liberté et la dissolution dans le tout canadian. Évitons donc de nous associer à un projet qui ne nous ressemble pas ou à un échec.


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2007

    M. Luc Bertrand,
    Vous écrivez : «Or, lors des élections de 1998 et 2003, les électeurs n’ont jamais été sollicités à appuyer un parti s’engageant à faire la souveraineté.»
    Messieurs Landry et Boisclair ont bien promis de tenir un référendum, dès que possible, dans leur premier mandat sur la souveraineté du Québec. Pour ceux qui n'ont pas bien écouté, la preuve est que Mme. Marois a décidé de changer cet objectif là pour le pousser indéfiniment. Les militants du PQ ont même fait enlever le mot ASSOCIATION de la souveraineté pour rendre la chose plus claire encore mais plus difficile à en obtenir un OUI à un éventuel référendum.
    O.k., je vous crois au sujet du Conseil de la souveraineté mais il y a aussi plusieurs autres endroits pour faire lever l'idée de souveraineté comme la SSJB, le RIQ etc.
    Scénario : L'ADQ prend le pouvoir "probablement minoritaire" en 2008 et tente d'appliquer son programme (Adoption d'un citoyenneté et d'une constitution québécoise, limitation du pouvoir du fédéral de dépenser, enlever le mot province et le remplacer par état autonome du Québec, percevoir tous les impôts et en remettre une partie au fédéral et exercer plus de pouvoirs internationaux.)
    S'il réussit ça, oubliez lea souveraineté de votre vivant mais... s'il échoue, allô progression pour l'idée de souveraineté ! Est-ce que vous croyez à ça ?
    Ça prendrait une sorte de messie pour soulever les Québécois dans un nouveau parti indépendantiste et les faire voter en sa faveur. Est-ce que vous voyez ce parti de gauche ? Il y a déjà le parti de Mme. David qui est plus à gauche que souverainiste mais qui pourrait s'améliorer s'il est investi par plus de membres canvaincus comme vous.
    Mme. David et M. Khadir, qui sont plus de gauche que souverainistes, vu qu'ils ont hésité beaucoup à le devenir" ne sont pas devenus péquistes parce qu'ils le trouvaient trop à droite malgré la présence du groupe de M. Laviolette et de ses syndicalistes.
    La fin de l'idée de ls souveraineté va arriver par la multiplication des partis politiques à la place de l'union des pressés de l'option.
    M. Louis Bernard a raison de penser que le PQ ne doit conserver que la souveraineté dans son programme et se centrer sur cette option. Gouverner le Québec est un piège pour le PQ. Faut juste plus de souverainistes, on n'en sort pas. Comment ? Autrement qu'avec un nouveau parti.
    Quand les Québécois seront SOUVERAINISTES en majorité, je répète que, même M. Charest, va y trouver de l'intérêt à s'y plonger dans l'idée de conserver le pouvoir "s'ils ne l'ont pas sorti avant".

  • Luc Bertrand Répondre

    9 juillet 2007

    Monsieur Bousquet, si le Parti Québécois veut continuer à entretenir l'image auprès de la population que la souveraineté est un objectif inatteignable et qu'il préfère donc tomber dans la facilité en se contentant de la gouverne provinciale en plagiant le programme de l'Action démocratique, le PQ de Pauline Marois va probablement supporter Mario Dumont, si celui-ci devient le prochain premier ministre, lorsqu'il tentera d'aller chercher à la pièce des pouvoirs d'Ottawa. Ce faisant, il sera incohérent avec son discours électoraliste qui qualifiait d'utopiste le programme de l'ADQ.
    Ne vous en déplaise, l'ADQ n'a pas l'intention de faire la souveraineté même si les sondages montraient un appui supérieur à 50%. Et je ne vois pas comment ces sondages redeviendront favorables avec un PQ qui laisse aussi facilement tomber les bras pour se satisfaire d'un régime dans lequel le Québec continue d'être bloqué et condamné à la mendicité par rapport aux provinces riches du Canada.
    Le Conseil de la souveraineté n'a jamais été utilisé à son plein potentiel. Les gens n'y voient qu'une clique de vieux amis politiques tablettés aux frais des contribuables à parler pour parler de souveraineté. Le Conseil n'a aucune visibilité ni aucun pouvoir sur le gouvernement. Même les gouvernements péquistes de Lucien Bouchard et Bernard Landry n'y accordaient aucune attention. C'est même surprennant que Jean Charest ne l'ait pas carrément supprimé.
    Si nous voulons que les choses recommencent à bouger, il nous faut définitivement un nouveau parti pour poser les gestes qu'il faut à chaque jour pour que, concrètement, le Québec progresse de manière irréversible vers son indépendance du Canada. Même avec un gouvernement conservateur obligé d'être "poli" avec le Québec, nous n'arrivons qu'à grand-peine à faire avancer des dossiers, comme le 400e anniversaire de la fondation de Québec, le règlement définitif du déséquilibre fiscal et même le simple déménagement du Planétarium de Montréal dans l'Est de la ville! Nous n'avons plus rien à cirer de continuer à fonctionner dans ce contexte d'indigence et il faut cesser d'avoir peur de dire les vraies choses.
    Je ne vois vraiment pas comment vous pouvez accuser celles et ceux qui veulent fonder le premier parti vraiment indépendantiste depuis novembre 1974 de diviser le vote souverainiste. Pour pouvoir ainsi diviser ce vote, il faudrait toujours bien qu'il y ait un vote souverainiste! Ceci impliquerait la présence d'au moins un autre parti souverainiste. Or, lors des élections de 1998 et 2003, les électeurs n'ont jamais été sollicités à appuyer un parti s'engageant à faire la souveraineté. On reproche à Québec Solidaire d'avoir divisé le vote souverainiste et affaibli le Parti Québécois. Je rappellerai que c'est précisément Bernard Landry et ses proches qui n'ont pas daigné retenir Françoise David et que la saignée du membership du PQ s'est amorcée depuis bien longtemps avant la création de l'Union des Forces Progressistes d'Amir Khadir. Le PQ comptait 300 000 membres en 1981 et même les années de Jacques Parizeau n'ont su faire remonter l'adhésion à ce niveau alors que notre population s'est pourtant accrue de façon sensible. Beaucoup de militant(e)s indépendantistes de la première heure n'ont jamais pardonné les coupures que leur a fait le premier gouvernement péquiste en cherchant à s'accrocher à un illusoire pouvoir provincial.
    Les électeurs n'attendent qu'on leur présente un parti et des candidat(e)s qui ont le courage de leurs idées et qui agissent de manière cohérente avec l'objectif. Lorsqu'on est convaincu de la justesse de la cause, on n'hésite pas à se donner les moyens, même en dépit des critiques de l'adversaire. Si l'on est clair avec la population appelée à voter, il n'y a aucune raison d'avoir peur de mettre en oeuvre son programme. Si le parti est élu par la population, il est en droit de réaliser tout ce qui est écrit dans son programme, peu importe la marge de la victoire. C'est le principe de la démocratie et le Canada est très mal placé pour nous faire la leçon là-dessus.
    Le Parti Québécois a déjà trop duré, car, en étant longtemps le seul parti soi-disant souverainiste, il a contribué à salir la réputation de beaucoup de candidat(e)s et député(e)s qui s'étaient sincèrement présenté(e)s dans le seul but de faire le pays. En absence de réelle compétition politique sur la question nationale, les 40 années du PQ ont associé à peu près toutes les têtes d'affiche souverainistes au parti et à ses déboires au pouvoir, laissant (les médias fédéralistes y contribuant largement) très peu de visibilité ou de crédibilité aux leaders qui auraient vraiment été capables de diriger le Québec vers son indépendance.
    Les vrai(e)s indépendantistes se sont tu(e)s pendant trop longtemps pour se faire encore servir l'excuse électoraliste pour acheter leur silence. Si le Parti Québécois n'a plus l'intention de se battre pour faire la souveraineté, QU'IL SE TAISE! Que celles et ceux qui restent de péquistes encore indépendantistes enjoignent le parti à se saborder, ne serait-ce que pour s'amender pour le traitement fait à Pierre Bourgault, Andrée Ferretti et plusieurs autres.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2007

    Pendant cette période grise, si on profitait du fait que les libéraux sont minoritaires pour imposer au gouvernement une organisation des fêtes de Québec 2008 digne de ce nom.
    C'est-à-dire qui n'en fera pas une entreprise de déconstruction de l'histoire du peuple québécois,
    de vol de ses symboles nationaux ou de dénaturation de ceux-ci.
    Québec 2008 ne fête pas la fondation du Canada comme le dit M. Harper!
    Si M. Dumont a un peu de substance au-delà du discours, qu'il parle fort et surtout agisse avec le PQ. Nous formons un peuple.
    Que le gouvernement minoritaire serve à quelque chose!
    S'il faut changer l'organisation, changez-la!
    Il faudrait que ces deux partis veillent au grain afin que rien de cette fête ne change quoi que ce soit à la réalité historique et soit plutôt un moment de prise de conscience collective et de fierté pour ce peuple du Québec.
    Il y a déjà par le Canada, en cours, une volonté de démythologisation. Comme nous l'a appris la commission Gomery par un document (Rapport Massé suite à une rencontre du Cabinet de janvier 1996 si je me souviens bien. Dont fait état le livre de Monsieur Guimond sur "la filière politique du scandale des commandites") qui devait rester secret pendant 30 ans et sur lequel elle a réussi à mettre la main.
    Il s'agit de canadianiser tout ce que les Québécois ont réussi par le passé afin que cela ne puisse servir à les rendre fiers et se sentir plus confiants envers le pays à bâtir.
    Ainsi en est-il de Maurice Richard, de nos chanteurs,... Ce n'est pas pour rien que le fédéral veut leur donner des prix ou des postes...
    Prenez la série sur Maurice Richard dont parla Gomery. Gilles-André Gosselin (témoin à Gomery) à un certain moment lors de la Commission a semblé s'échapper et a affirmé que son travail consistait, entre autres, à s'assurer de mettre des bâtiments fédéraux dans le décor à des endroits stratégiques de la série.
    "Le Canada confisque nos symboles, notre argent, nos institutions... Nos héros nationaux par exemple, tel le hockeyeur Maurice Richard, auquel il a récemment rendu hommage dans le seul but de le rebaptiser héros canado-canadien."
    Merci à M. Laplante (auteur de cet extrait) pour sa clairvoyance.
    Les fédéraux sont si habiles que peut-être un jour que le drapeau du Québec ne sera plus porteur d'aucun nationalisme québécois comme il le fut après l'échec de Meech en 1990. Utilisons nos symboles pleinement car d'autres vont les utiliser et nos symboles ne nous serviront plus. Il faut beaucoup d'années pour construire des symboles identitaires efficaces pour rassembler un peuple. Ce n'est pas pour rien que les fédéraux cherchent à nous enlever nos symboles, ou à les vider de toute substance, à prendre notre histoire...
    "Une épopée en Amérique" devient par le fédéral "L'histoire d'un peuple". "Le hockey la fierté d'un peuple".
    La nation québécoise est reconnue vous dites!?
    La démythologisation consiste aussi à s'assurer que tout réussite récente du Québec ou de Québécois soit vue comme étant canadienne afin qu'elle ne serve pas un jour à promouvoir un Québec souverain mais plutôt à promouvoir le Canada.
    Ce qui va bien est canadien. Les beaux paysages sont canadiens...
    Pour l'instant, Madame Marois et Monsieur Dumont, vous avez un dossier réel sur lequel vous pouvez travailler et montrer votre savoir-faire, votre utilité tout court.
    En attendant des jours meilleurs pour le Québec, merci à vous de ces deux partis.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2007

    M. Gebello écrit au sujet de M. Louis Bernard :«C’est le référendum qu’il proposait comme centre. Il ne voulait pas parler de l’indépendance. Aucune discussion sur le pays. Un chèque en blanc. Votez oui au référendum et on verra après. Biensûr que c’était innacceptable comme stratégie.»
    Je crois que c'est tout le contraire. M. Bernard proposait de ne parler que de l'avantage du Québec à être un pays souverain à la place d'une province canadienne. Si la majorité des péquistes sont souverainistes à condition que ça se fasse avec des politiques de droite ou de gauche, ça veut dire qu'ils sont des mous de l'option constitutionnelle.
    La souveraineté est un choix constitutionnel avant tout. Après l'avoir opbtenue, les Québécois pouraient bien se choisir aux élections subséquentes, parmi les partis qui seraient alors en lice, celui qu'ils voudraient bien élire, de gauche ou de droite ou d'ailleurs.
    Il est vrai que l'idée de M. Bernard est minoritaire au PQ pour l'instant mais elle fera son chemin probablement plus rapidement que le référendum de Mme. Marois qui tentera de faire gagner le PQ pour gouverner le Québec-province en attendant le grand jour qui aura de la difficulté à poindre ainsi.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2007

    M. Bertrand écrit : «Si M. Dumont échoue, ce sera définitivement la fin de la "troisième voie" (fédéralisme décentralisé ou asymétrique) et le Québec sera contraint de choisir entre la liberté et la dissolution dans le tout canadian.»
    Je comprend mal M. Bertrand de vouloir passer à côté de cette occasion. Cette possibilité de l'élection de l'ADQ qui va tenter de faire passer son programme autonomiste, me semble bien meilleure que de fonder un autre parti souverainiste. "Il y en a déjà 2 qui existent qui vont être élus et vont faire la souveraineté dès que les sondages pour le OUI vont montrer plus de 50 %»
    En attendant, si vous voulez promouvoir la souveraineté, il y a le Conseil de la souveraineté du Québec qu'il faut investir. C'est préférable à la souveraineté du Québec que de diviser les souverainistes encore plus.
    Il est vrai que si l'ADQ réussit son programme constitutionnel, ça ne va pas aider l'idée souverainiste qui ne va pas bien d'une façon ou d'une autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2007

    "Il m’a dit que les membres qui partageaient son opinion à l’effet que le Parti Québécois devait remettre l’indépendance au centre de toute activité politique, quitte à être confiné longtemps aux banquettes de l’opposition, étaient très minoritaires."(Bertrand)
    C'est le référendum qu'il proposait comme centre. Il ne voulait pas parler de l'indépendance. Aucune discussion sur le pays. Un chèque en blanc. Votez oui au référendum et on verra après.
    Biensûr que c'était innacceptable comme stratégie.
    "En clair, seul le courant issu du Mouvement Souveraineté-Association (MSA) subsistera comme force politique autorisée au sein du PQ." (Bertrand)
    Le club des bourgeois carriéristes aux rammifications d'affaires jusqu'au fédéral.
    "l’idéologie du RIN" (Bertrand)
    La vraie affaire. Ce qui aurrait jamais dû être abandonné.