L’épouvantail des référendums
20 août 2012
Hier, j'ai été content de voir que Mme Marois n'est pas tombé dans le piège de dévoiler si oui ou non il y aura un référendum et si oui quand. On sait que lors de tous les débats antérieurs, lorsqu'un chef du Parti Québécois prononce le mot « Référendum » les gens ont un haut le coeur. Pourquoi? Parce que les gens s'intéressent peu à la politique. Un peu plus maintenant, mais le terme « Référendum » est synonyme plus de « chicane » que de « démocratie directe » pour plusieurs.
De toute façon, le Parti Québécois promet un référendum seulement après avoir travaillé la question de la souveraineté. Cette nouvelle forme de gouvernement permettra de brasser la cage des fédéralistes. En leur proposant des droits légitimes et d'excellentes idées, les fédéralistes montreront leurs côtés machiavéliques où le minimum acceptable pour les Québécois ne rejoindra jamais le maximum aberrant pour les Canadiens.
Lors des deux derniers référendums, on n'a pas préparé la table. Les gens n'avaient que des allégations à juger si elles étaient fondés ou non. Si en 1980, on n'avait pas fait de référendum, mais qu'on l'avait fait la semaine suivant la Nuit des longs couteaux (rapatriement de la constitution par P.E. Trudeau) où on a exclu le Québec, je crois que l'on serait souverain depuis 30 ans!