Ce n'est pas le chef qu'il faut changer mais tout le paradigme national
18 avril 2018
Ce n'est pas par l'approche internationaliste mais par celle des accoucheurs d'indépendance.
Plusieurs prenent le pas de la démondialisation en lieu et place de l'accession à l'Indépendance comme pas, comme premier pas, à faire.
Intellectuellement c'est tentant de "sauter" sur l'International, sur des difficultés dont les traités échangistes sans conditions nous accablent. De vouloir régler le cas des sans gènes, des transnationales comme disait Parizeau. Des traités pour les plus-que-riches-honteusement.
Mais, le premier pas, n'est-ce pas celui de prendre sa liberté comme peuple. De prendre fait et geste pour bâtir son pays, prendre son envol, prendre et posséder ses outils d'actualisation et ses outils d'internalisation.
Il faut partir de soi, de la maturité d'un peuple, de son pouvoir comme peuple. Sinon, que sommes-nous? Nom d'un non, nous ne sommes pas en mesure de changer le monde à partir de notre statut de colonisés. C'est lui qu'il faut régler. La constitution doit être nôtre, cette loi des lois qui prévaut sur les autres et détermine l'autorité dans ces frontières, elle doit être des nôtres.
Après, juste après, avec des outils, celui de la liberté d'État souverain, nous pouvons et devons être de ces libertés.