Le véritable PQ, c’est «NOUS » : Québec Solidaire !
6 août 2009
"Et il est illusoire de tenter de faire l’indépendance avec des gens qui ne sont pas des souverainistes. Mais des petits carriéristes embougeoisés coupés de la réalité, qui se foutent éperdument des enjeux et des causes, et ne recherchent que leur ambitions personnelles en nous mentant effrontément pour se faire élire. Tout ce cirque est tellemnt petit, mesquin et minable.. Il y des foutues de limites à continuer de se faire fourrer comme une femme battue qui en redemande."
Voilà des propos que l'on entend souvent. Malheureusement, ces généralités ne contribuent pas à faire avancer le débat dont il est question ici. Évitons les lieux communs, SVP.
Oui, des carriéristes sont passés au PQ et il y en aura d'autres. Ce sera toujours ainsi pour tout parti qui aspire à prendre le pouvoir. Mais on eut être opportiniste et carriériste, tout en étant souverainiste. Ayant toutefois eu la chance de connaître quelques élus du PQ, je dois avouer que la plupart me sont apparus sincères dans leur engagement. Et ce ne sont pas des hurlements démagogiques, issus d'une pensée dogmatique et sectaire, qui me feront changer d'idée.
La gauche seule, donc, possède la vérité. Mais pas toute la gauche, semble-t-il : seulement celle associée à QS. Être éternellement dans l'opposition, profiter du statut d'éternelle victime afin d'attiser les symathies, critiquer et descendre en flamme tout ce qui bouge sans jamais avoir à véritablement assumer ses actes (car jamais imputable de quoi que ce soit), voilà ce que nous propose ce digne représentant de QS qu'est Christian Montmarquette. Quelqu'un dans cette organisation devrait l'encourager à réfléchir sur la façon de ne pas nuire à son parti en étalant publiquement les fruits de ses réflexions, lesquelles paraissent aujourd'hui davantage inspirées par un idéologisme primaire se nourissant à l'auge du manichéisme. Tristes perpectives.
Donc, si j'ai bien compris, jamais QS ne s'abaissera à construire une coalition ou une quelconque union, surtout pas avec le PQ, un parti "néo-libéral" (sic). La pureté du dogme prime donc, et cela au détriment du bien commun. Avec un raisonnement tel que celui-là, la division règnera longtemps, l'indépendance ne se fera pas, et les sociaux-démocrates continueront à manger leur pain noir. Pureté et virginité, avec citations appropriées - mais hélas imcomprises - à l'appui. Désolant.
Enfin, pour terminer ce coup de gueule, j'aimerais exprimer mon étonnement concernant une phrase écrite par Christian Montmarquette dans sa dernière réplique: Il y des foutues de limites à continuer de se faire fourrer comme une femme battue qui en redemande. Des femmes battues qui en redemandent, vous en connaissez? Ces mots sont de trop et sont indignes de quelqu'un qui se dit appartenir à la gauche "pure". Déception.