Réplique à "Embardées suicidaires" d'André Savard

Je décroche quand j’entends cela

Bravo, on se précipite sur les lances de l’ennemi sans armures ! Vive les martyres !

Projet d'Indépendance - un état des lieux automne 2011

Retour sur "Les Embardées Suicidaires"
Je limite au possible mes interventions dans ce débat, puisqu’il est plus que fastidieux de débattre quand l’irrationnel se prétend rationnel, donc juste en soi.
Le Québec vit une crise politique globale qui frappe le citoyen de plein fouet, ce qui accentue un désabusement qui n’a cessé de croître depuis une bonne quinzaine d’années. Le mouvement souverainiste en est l’une des premières victimes. Conséquence de tout cela : notre capacité collective de construire notre État-nation s’en retrouve réduite d’autan.
Pourtant, entre le Grand Soir et la réalité concrète du moment présent, il y a fort à faire. Et c’est justement ce « fort à faire » qui hérisse les fabulateurs du jusqu’au-boutisme. Le PQ est fini, dit-on, il est collabo, fédéraliste non avoué, la gouvernance souverainiste est un leurre que la population rejette, etc. QS y goûte aussi, et pas à moitié. À entendre certains, les citoyens ne veulent qu’une chose : l’indépendance. Mais jamais on ne nous explique pourquoi ce même citoyen vote NPD et pourquoi il s’apprête à soutenir Legault, alors que selon certains, c’est parce que le PQ et QS ne sont pas ouvertement indépendantistes. Je regrette, mais je décroche quand j’entends cela.
Je déteste les querelles inutiles. La chicane actuelle me rappelle la haine qui existait dans les années ’70 entre les marxistes-léninistes (stalino-maoïstes)entre eux, et ces derniers envers les trotskystes, qui eux aussi se déclinaient en chapelles toutes plus pures les unes que les autres. Que de temps, d’énergie et de plastronnage il aura fallu pour enfin aboutir à la création de QS ! L’analogie paraîtra boiteuse à plusieurs, mais il me semble que le mouvement vit la même chose aujourd’hui.
N’oublions pas qu’il y a quelques mois à peine, les sondages donnait le PQ gagnant, et quand on additionnait les intentions de vote pour le PQ à celles de QS, on arrivait à un résultat combiné de 42-43%. D’où ma position de défendre l’idée d’une coalition proposant un programme commun digestible et réaliste, axé entre autres sur la nécessité de consolider les assises de la nation et de renforcer son État. Jeter dehors Charest, compliquer la vie à Legault. Offrir aux citoyens une voie concrète vers le changement.
Mais le PQ ne déroge pas : la coalition ne fait pas partie de ses plans, sa certitude d’être LA solution n’est pas remise en cause, son refus de se confronter au fédéral alors que le Bloc râle ses derniers râlements, etc. Idem chez QS, qui souhaite sans doute profiter de la débandade du PQ et du soutien des Québécois au NPD pour raffermir sa présence sur l’échiquier politique québécois. Cela attise mon cynisme, et c’est peu dire !
Faire fi de cette impasse en proposant de remplacer Pauline Marois par un autre chef ? Fonder un nouveau parti dont la pureté indépendantiste ne saurait être remise en question ? Démoniser à outrance QS parce que crypto-fédéraliste et néo-marxiste ? Proposer aux élections une slate d’indépendantistes sans parti ? Souhaiter la désintégration de ce qui existe en affirmant sans rire que des décombres fumants naîtra une force indépendantiste irrésistible ? Tout ça en essayant de convaincre que la vraie affaire, c’est seulement l’indépendance, quand notre obligation est de nous battre sur tous les fronts, tous sans exceptions ? Bravo, on se précipite sur les lances de l’ennemi sans armures ! Vive les martyres !
Alors que faire ? Plusieurs choses qui exigeront du temps. Le PQ doit prendre acte de la conjoncture actuelle. Il lui faudra prendre le temps, et il y aura des grincements de dents. La fuite en avant du Bloc, avec sa course à la chefferie, est la preuve de la difficulté de ce parti de comprendre le sens réel de son existence. Il faudra du temps, là aussi, avant d’accepter l’inéluctable : 1995 est loin derrière nous. QS devra procéder à un sérieux examen de conscience sur bien des plans. Construire le mouvement via la société civile m’apparaît essentiel. Prendre le temps de mettre sur pied des États généraux, cela avec les moyens qu’on aura, à défaut du soutien de l’État. On ne doit viser qu’une chose : la convergence vers la construction de notre État, et cela englobe tout.
Les véhéments me trouveront pénibles, défaitiste, qui ne saisit pas les impératifs d’une urgence sur laquelle - et j’insiste - ils n’ont pourtant aucune prise. Aucune, sauf celle d’attiser la division sectaire qui ne servira objectivement qu’à renforcer le nation building canadian.
Voilà, monsieur Savard, le résultat de votre chronique : ma perception diffère un peu de la vôtre, mais sur le fond nous pourrions nous entendre, mais je n’ai pu résister à la tentation de m’opposer aux solutions magiques et à ceux qui veulent faire encore plus de ce qui ne fonctionne pas.
Cordialement


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2011

    @ monsieur Savoie
    Vous dites:
    «Je crois au contraire que les choses avancent bien et que malgré les apparences, notre cause finira par vaincre aussitôt qu’à la prochaine élection.»
    Sincèrement, vous croyez que les choses vont bien? Que la population va suivre Option nationale ou je ne sais quoi comme un seul homme?
    Je n'ai contre Aussant, bien au contraire, mais j'aurais préféré le voir d'abord travailler à mettre sur pied une coalition de la société civile (et citoyenne) et à oeuvrer à la tenue d'États généraux, etc.
    Votre commentaire me fais penser à cette histoire du gars qui tombe d'un 48e étage et qui se répète à chaque étage qu'il voit défiler : «Jusque-là, tout va bien; jusque-là tout va bien...».
    Vous croyez aussi que j'ai baissé les bras? Pourtant, je fais état de quelques-unes des tâches urgentes que nous devons accomplir, et elle ne sont pas simples. Ai-je dit qu'il ne servirait à rien d'y travailler? Quand je parle d'oeuvrer sur tous les fronts, ce serait-là paroles d'un démissionnaire?
    Vous n'avez saisi qu'une partie du message, celle où je critique - tout comme monsieur Savard - la «véhémence» qui, à mon avis, nous propose généralement des solutions qui m'apparaissent comme de faux raccourcis.
    Vous voulez faire table rase du passé et construire un nouveau parti? Allez-y. Mais de grâce, qu'on cesse de nous présenter ladite solution comme étant la seule valable. La ligne juste n'existe pas. Tout évolue inégalement en ce moment, et l'important c'est de faire en sorte que ce qui bouge se concerte et agisse de façon combinée pour plus de convergence. On appelle ça s'enraciner, et c'est dur dur à faire. Ce n'est pas en ajoutant ceci ou cela à un mouvement éclaté qui zigzague tel une poule sans tête qu'on va créer une unité viable et crédible.
    Finalement, vous n'avez pas saisi le sens de ma sortie.
    @ Raymond Poulin
    Quelle ironie lumineuse! Finalement, notre webmestre aura eu raison de mettre en tribune libre mon commentaire qui était dédié au départ à monsieur Savard. J'ai l'impression que le débat pourrait se rehausser en qualité si plusieurs se lèvent pour discuter de nos tâches politiques, qui, on le sait, vont bien au-delà de la plate démonisation de monsieur X ou de madame-on-sait-qui.
    Nous sommes lus, alors dépassons le stade des slogans creux.
    @ Luc A.
    Toujours le même, Luc. Nous sommes tous les deux pour l'union, mais nos voies divergent quelque peu. Mais sur le fond, nous serons toujours d'accord. S'il-te-plaît, pourrais-tu délester tes textes de cet affreux terme de «collabo»? Il est diviseur, et fait plutôt «véhément». Charest, oui, c'est un collabo. Mais les autres? Vraiment? Quand on sait ce que furent les collabos en France...
    Amitiés

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2011

    Monsieur Gendron, mes respects
    I - Votre intervention sur la place publique via VIGILE est musicale bien qu'un tantinet mélodramatique dans sa perception mais je sais lire entre les lignes vos propos visant l'action, le ménage qu'il faut faire dans la demeure québécoise qui a été empoissonné par une culture de servilité et de désespoir national ;
    II - Du chaos naturel comme il en est du désordre humain naît de tout temps l'ORDRE, le RATIONNEL et c'est ce dont vous semblez souhaiter au fond comme d'ailleurs les interventions ci haut publiées de MM Savoie et Archambault (ce fût intéressant de vous lire ici!) n'est-ce pas rien rien de plus normal ;
    III - Pourtant il y a encore beaucoup plus grave actuellement que cette crise identitaire québécoise qui ne tue encore personne alors qu'une deuxième et terrible Grande dépression s'annonce en étant maintenant à nos portes de chacune de nos maisons québécoises. Comme en 1929 il y a eu un krach financier majeur puis trois (3) années plus tard la grande dépression mondiale était installée à ravir pour des générations futures. Tous les symptômes sont présents et viendront s'ajouter à notre détresse identitaire sous peu n'ayez crainte cela aussi et plus fera partie de notre spectre national à "administrer" tant individuellement que collectivement ;
    IV - Bref, les québécois auront beaucoup de forêts sous peu à fréquenter avant d'en sortir plus ou moins indemne. Quant aux faiseux de scénarios du plus simplisme au plus obtu bien entre-temps cela peut être considéré comme du divertissement passager avant les grandes commisérations à venir et qui seront mortifiantes en soi ;
    V - Entre-temps, je nous suggère de faire oeuvre d'une très grande intelligence face à cette adversité des plus complexes pour nous rendre au-delà de ces crises/chaos majeurs et profondes qui vont apparaître comme une lame de fond océanique. Même les plus bandits, mafieux et oligarques parmi notre peuple ne seront épargnés. D''ailleurs, ne commencent-ils pas à trembler dans leur froc même à HUIS CLOS? cette rapace de monde spolieur de la liberté humaine ? ;
    VI - Au demeurant, il y a une campagne de sollicitation publique au soutien de VIGILE cet unique média libre comme l'air et ouvert sur le monde réel mais je ne vois pas beaucoup de souteneurs aux portes de cette LIBERTÉ. N'est-ce pas là a priori faire oeuvre d'action, de solidarité et de choix vers notre libération nationale ? Qu'est-ce que quarante milles dollars provenant de la masse de gens aux valeurs profondes de liberté et d'indépendance quand en contrepartie les voleurs et mafieux nous détroussent sans notre aval sans pour autant les poursuivre dans les rues? Les objectifs de VIGILE sont plus que nobles. aux maux les actions il en va de chacun et chacune de donner son 100,00$ qui vaut bien une bonne veillée bien arrosée... de LIBERTÉ cette fois-ci ;
    ECCE HOMO !!!

  • Luc Archambault Répondre

    28 septembre 2011

    Il apparaît de plus en plus clairement que la seule voie possible pour en finir avec toute cette merde est de se donner un pays.
    Apparaît clairement à qui donc ? Aux indépendantistes, ou aux Québécois,es ? Qui votera aux prochaines élections générales ? Seulement les indépendantistes ?
    Le drame ici, c'est l'efficacité redoutable apparemment innocente d'une telle pétition de principe, et les ploutocrates canadianisateurs puisant aux expertises de la droite extrémiste étasunienne a compris qu'il suffit, comme l'a démontré Naom Chomsky dans la Fabrication du consentement, de fabriquer le consentement d'une infime minorité de gens qui lisent les médias spécialisé pour emporter l'adhésion de la masse. Ça s'appelle fragmenter l'opinion, encourager la fragmentation de l'opinion, tirer parti de la fragmentation de l'opinion. Ce qui accorde à d'infimes minorités un pouvoir d'influer de manière disproportionnée sur les prises de décisions des pouvoirs en place.
    Ici, l'infime minorité sur laquelle on tente d'agir, c'est la minorité dite « radicale » indépendantiste qui lit VIGILE.net. Quand on lit dans un tel média depuis 5 ans et plus qu'il faut DÉTRUIRE le BlocPQ, le commun pourra donc sans blâme ni risquer d'être invectivé ou pris à partie, DÉTRUIRE le BlocPQ, puisque même les plus activistes des indépendantistes supposés radicaux, comme notre transfuge NPIDI préféré ne cesse ACTIVEMENT de le prétendre, qu'il n'y a rien de plus URGENT que d'enfoncer le BlocPQ et de DIVISER le vote. Sans bien sûr surtout ne pas prévoir l'UNION de nos forces, mais bien le ralliement traditionnel électoraliste partisan qui a su si bien servir l'Empire depuis qu'on l'a mis savamment au point en acquiesçant à l'élection de gouvernements responsables dans un État IRRESPONSABLE, en commençant d'abord à donner le droit de vote aux seuls hommes propriétaires, ensuite aux locataires une fois qu'on s'est assuré que le système permettait bien de pouvoir être contrôlé par la ploutocratie qui se cache derrière la Couronne, enfin aux femmes, mais le plus tard possible notamment au Québec... Qui sait...

    À telle enseigne qu'en avril 2011, les souverainistes de TLMEP se sont crus autorités sans coup férir à faire la fête au bon Jack en invitant un déjanté humoriste qui déclarait vouloir voter pour les soi-disant NÉO-DÉMOCRATES, qui se trouve à NIER le principe même de la démocratie puisqu'ils n'est pas question pour eux d'INVALIDER l'État voyou du Canada qui n'a JAMAIS NI sollicité NI obtenu le clair OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise, et c'est en faveur d'un tel NPIDI que nous a convié à voter en avril Serge Savoie aujourd'hui activiste INDÉPENDANTISTE...
    Si même les radicaux déjantés votaient pour le bon Jack qui pouvait ne pas voter pour lui ?
    C'est le 2 mai PRISE 2
    On achève le travail. Et notez bien qu'il n'est pas question de faire l'UNION de nos forces démocratiques, mais bien tout simplement de mettre de l'avant un NOUVEAU parti, ici, l'OPTION NATIONALE, histoire de sembler crédible aux yeux des indépendantistes. On ne risque pas grand chose car il est tout simplement IMPOSSIBLE qu'il prenne le POUVOIR aux prochaines élections.
    Les sondages le démontrent, l'histoire le démontre, AUCUN nouveau parti n'a pu prendre le pouvoir l'élection suivant sa fondation. L'UNION NATIONALE de Duplessis ayant été fondée par la fusion de deux partis. Ce qui n'est pas le cas de l'Option nationale. Ce qui pourrait être le cas de la Fausse Coalition SIROIS/Legault.
    Seule un VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec est en mesure de battre la fausse Coalition SIROIS/Legault. Comme la vraie coalition mise sur pieds par Duplessis l'a pu faire ( Cf. la fusion du Parti conservateur du Québec et de l'Action libérale nationale qui a donné l'UNION NATIONALE )
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    28 septembre 2011

    Bon texte, un peu fuyant parfois, mais juste sur le fond.
    Il faut unir les forces en présence, rassembler et stimuler.
    Le Québec n'est pas un concept marketing que diable !
    Et, bien des débats sur ce site m'ouvrent les yeux:
    - il faut revisiter les lieux communs des antagonismes qui font le jeu du pouvoir:
    oppositions gauche-droite, jeunesse-maturité, homme-femme, islam-chrétienté, spiritualité-laïcité, socialisme-capitalisme, corporatismes-esprit libertaire, etc.
    La société est une mosaïque faite de tous ces éléments et bien plus encore. Les éléments essentiels tenant dans l'opposition de classe entre les dominants et les dominés.
    Opposition réelle, non fictive ou virtuelle, et toujours basée sur la propriété des moyens de production. Pas besoin d'être de gauche pour comprendre cela.
    Cessez de chercher des boucs émissaires: les méchants musulmans, les chrétiens de droite trop rigides ou de gauche trop conciliants, les mauvais citoyens qui n'ont pas le pouce vert, les méchants machos ou les méchantes germaines (lol), les maudits matérialistes ou les stupides croyants et les corrompus par ci, et les naïfs par là ...
    Il n'y a pas de système parfait. Une société en équilibre (ce qui est loin d'être le cas) se construit dans le pluralisme et la concorde. La diversité doit être tempérée par le sens civique. Mais le sens civique ne s'impose pas par des caméras de surveillance, des lavages de cerveau ou des idéologies miracles.
    Il y aurait tant à dire, à écrire et à témoigner ... mais je n'ai pas le temps et la santé.
    Je travaille comme je peux pour gagner ma vie, je souffre comme tout le monde, je piaffe d'impatience et je pleure moi aussi devant la casse sociétale.
    Oui, ça va plutôt mal au pays du Québec, j'ai mal à mon petit Québec !
    Faut se ressaisir, faut se rouler les manches, faut mettre de l'eau dans son vin.
    Saviez-vous que Michel Chartrand était un chrétien convaincu ?
    Mais, contrairement à certaines sectes américaines, il ne passait pas son temps à sermonner les autres et à les exhorter à «donner leur vie à Jésus». NON.
    Sa vie fut un exemple à l'instar de son mentor préféré, le Christ.
    Et, beaucoup l'on suivi ce Chartrand, des chrétiens, des syndicalistes, des non-croyants, etc.
    Parce que ses convictions reposaient sur l'amour.
    Je n'entends pas beaucoup parler d'amour dans les médias... sauf dans les petites annonces et encore là ... c'est fort discutable.
    Bonne continuation !

  • Raymond Poulin Répondre

    28 septembre 2011

    j'endosse, Michel!
    La mouvance indépendantiste, d’où qu’on la regarde et de quelqu’obédience qu’on soit, est tombée dans un sable mouvant où tout le monde est en train de se faire avaler. Cela participe sans doute du désarroi général mondial, pas seulement de la situation québécoise, qui n’est d’ailleurs pas plus reluisante que le reste malgré les adeptes de la méthode Coué. À croire que nous sommes tous plus ou moins déments, y compris les plus sages. Temporairement, en tout cas (il faut bien s’accrocher à cette bouée adverbiale), nous calons davantage à chaque geste, chaque parole, chaque invective, chaque nouvelle stratégie lumineuse, chaque tactique géniale, chaque analyse tout azimut. Si c’est dans ce contexte qu’on s’attend à réaliser le jack pot de l’indépendance, ce n’est même plus une partie de poker entre fins renards mais un black jack de fêtards passablement éméchés. Et nous avons tous crevé le fatidique 21 en plus de l'alcootest. Peut-être serait-il temps que nous cessions notre beuverie mentale et allions dormir un peu, histoire de nous dégriser les cellules grises avant qu’elles ne brûlent. Sinon, nous ne sommes pas partis pour la gloire et l’indépendance mais la défaite avant même la bataille. Nos messies paroissiaux sont tellement nombreux et jacassins que nous disposons davantage d’idoles en plâtre que de fidèles pour une seule. Basta!

  • Luc Archambault Répondre

    28 septembre 2011

    M. Gendron, il ne faut surtout pas décrocher. Il faut s'accrocher et vous le faites en appelant à l'UNION de nos forces DÉMOCRATIQUES citoyennes et politiques pour contrer leur division perpétuelle sur tout, y compris sur la Raison d'État.
    Qu'on se divise sur la gouvernance de l'État, mais pas sur la Raisons d'État elle-même. Nous pouvons faire l'UNION de nos forces démocratiques. Car nous RÉPROUVONS toutes et tous que s'IMPOSE d'autorité et de forces autocrate un État d'occupation TOTALITAIREMENT illégitime qui NIE l'effectivité de la souveraineté du peuple que nous sommes sur NOTRE sol et NOTRE sous-sol national du Québec qui APPARTIENNENT en titre à la Couronne canado-britannique qui contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa qui n'a JAMAIS obtenu le clair OUI de la démocratie québécoise.
    Serge Savoie, ex-démocrate s'affaire à terminer le travail de sape du BlocPQ.
    Voir au titre suivant ma contribution qui dénonce la division de nos forces démocratiques : Retour sur "Les Embardées Suicidaires"
    Cela dit, il y a URGENCE. Nous n'avons pas les moyens de gaspiller les prochaines élections, comme nous l'avons fait le 2 mai, faute d'avoir pris notre temps... Ce n'est pas prendre le temps qu'il faut que de pelleter par en avant, que de reporter à plus tard les échéances, que de compter sur la magie des États généraux, que de refuser de confronter tous et chacun à l'exigence DÉMOCRATIQUE qui ne saurait en aucun cas être compatible avec la négation de la primauté effective de la souveraineté du peuple que nous sommes.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 septembre 2011

    Eh bien oui, M. Gendron, vous trouverez en moi un de ces véhéments dont vous souhaitez sans doute vous attirer le courroux. Car comment prétendre encore que nous ne sommes pas dans une extrême urgence politique ? Ne voyez-vous pas le désarroi des québécois devant les atteintes graves à leur démocratie et à leur liberté. Si vous ne voyez pas leur désir ardent de trouver une porte de sortie de crise, c’est que vous avez déjà sans doute baissé les bras devant ce qui vous semble être l’énormité de la tâche.
    Je crois au contraire que les choses avancent bien et que malgré les apparences, notre cause finira par vaincre aussitôt qu’à la prochaine élection. Il apparaît de plus en plus clairement que la seule voie possible pour en finir avec toute cette merde est de se donner un pays. Il ne nous reste qu’à proposer un projet audacieux, stimulant et plein de promesse plutôt que des solutions de moumounes ou de chercher tous les prétextes pour repousser au calendre grecque les décisions radicales qui s’imposent. Croyez-vous sincèrement que le PQ soit la bonne formation politique pour proposer ce projet de pays emballant?