Réforme de l'assurance-emploi

Révisions à l'assurance-emploi : penser différemment



Il faut donc repenser globalement les programmes de transferts aux provinces et aux personnes du gouvernement fédéral et non pas le faire à la pièce, programme par programme. Les révisions à la pièce vont impliquer une réduction de l’autonomie des provinces en matière de politiques sociales. La réciproque est aussi vraie : les révisons à la pièce vont impliquer une centralisation et une uniformisation des politiques sociales sur le territoire canadien.

Réforme de l'assurance-emploi (patronat)

Pour une réelle relance de l'emploi



Au cours des derniers mois, des modifications au régime d'assurance-emploi ont été proposées par tous les partis politiques fédéraux. Une de ces propositions -- l'allongement de la durée des prestations -- a même été adoptée lors du plus récent budget. Ce budget contenait également de nouvelles sommes considérables (1,5 milliard $ sur deux ans) pour le financement de la formation, et ce, tant à l'intérieur du pr...

Réforme de l'assurance-emploi (syndicat)

La campagne de peur des conservateurs



fédérale des Ressources humaines, Mme Diane Finley considère pour sa part que «les conditions d'admissibilité [...] n'entravent pas l'accès au programme». C'est faux.

Assurance-emploi - Une position démagogique



Le chef du Parti libéral du Canada, M. Michael Ignatieff, le Bloc québécois et le NPD menacent de renverser le gouvernement dès ce printemps si ce dernier refuse de réduire à 360 heures le plancher à partir du duquel un nouveau chômeur aurait droit à des prestations d'assurance-emploi. Or, les libéraux eux-mêmes ne tiendraient pas une promesse aussi peu responsable s'ils étaient élus avec une majorité de sièges. Plu...

Il faut aller plus loin, M. Ignatieff



En limitant sa proposition au seuil de 360 heures, Michael Ignatieff fait l'impasse sur d'autres réformes urgentes. Actuellement, l'archaïsme du régime fait en sorte que les travailleurs qui ont droit à des prestations peuvent attendre jusqu'à deux mois, voire plus, avant de toucher leur premier chèque, ce qui met les gens dans une situation très pénible.