« Sa culture est fédérale... elle est canadian, ce qui n’est pas un défaut en soi, mais qui ne qualifie pas pour diriger la plus grande institution financière de la nation québécoise », de déclarer M. Landry
Mais le fait qu’il s’exprime avec beaucoup moins d’aisance dans notre langue officielle que dans sa langue maternelle risque de faire une grande différence.
Oui, patron!.... Mais la loi dit que... OUI PATRON!!! C'est Charest qui a eu le dernier mot! OUI PATRON!!! Mais pourquoi se cache-t-il, lui devenu si puissant?...
La nomination de M. Sabia est un pari. Peut-être intéressant. Mais pour convaincre de son bien-fondé, il aurait fallu démontrer que le choix s'est fait après mûre réflexion, plutôt que sur un coup de tête, il aurait fallu aussi pouvoir l'expliquer. Cela, le gouvernement Charest, qui va d'une maladresse à l'autre dans ce dossier, ne l'a pas fait.
«C'est la recommandation du conseil d'administration et nous savons que Michael Sabia va faire un très bon travail», a soutenu M. Charest.
«Je réponds la main sur la Bible, M. le président, parce que je dis la vérité, d'accord, je dis la vérité!»
Par contre, si le contexte a changé, comment se fait-il alors que le plan proposé par les libéraux pour combattre la crise économique est exactement le même que celui qu'ils avaient présenté pendant la campagne électorale, quand ils croyaient que le Québec pourrait échapper à la récession?