C'est un ami français originaire du Rwanda du nom de Jean-Marie Vianney qui m'a donné le goût de lire un petit roman du brésilien Paulo Coelho ([www.paulocoelho.com->www.paulocoelho.com]), dont je vous partage l'extrait ci après. Si Paulo n'est pas Québécois, il se peut qu'il ait vécu ou qu'il vit encore en France, au Rwanda, au Canada, et au certainement Québec. Voici l'extrait:« Un puissant sorcier, désireux de détruire un royaume, versa une potion magique dans le puits où buvaient tous ses habitants. Quiconque boirait de cette eau deviendrait fou. Le lendemain matin, toute la population but, et tous devinrent fous, sauf le roi qui possédait un puits réservé à son usage personnel et à celui de sa famille, auquel le sorcier n'avait pu accéder. Inquiet, le monarque voulut faire contrôler la population et prit une série de mesures de sécurité et de santé publique. Mais les policiers et les inspecteurs avaient eux aussi bu de l'eau empoisonnée et, trouvant absurdes les décisions du roi, ils décidèrent de ne pas les respecter.
Quand les habitants de ce royaume prirent connaissance des décrets, ils furent convaincus que le roi était bel et bien devenu fou. A grands cris, ils se rendirent au palais et exigèrent qu'il abdique.
Désespéré, le souverain se prépara à quitter le trône, mais la reine l'en empêcha. « Allons jusqu'à la fontaine et buvons aussi. Ainsi nous serons comme eux », suggéra-t-elle.
Et ainsi fut fait : le roi et la reine burent l'eau de folie et se mirent aussitôt à tenir des propos insensés. Au même moment, leurs sujets se repentirent : puisque le roi faisait preuve d'une si grande sagesse, pourquoi ne pas le laisser gouverner ? »
Transposée dans bien de sociétés de nos jours, et particulièrement dans notre Québec souveraine sans souveraineté, l'histoire ne peut que se lire à l'envers.
Les reines et rois ainsi que leurs courtisans ont bu la boisson de la follie. Ils sont tous devenus fous, corrompus, irresponsables et imprévisibles. Les peuples se retrouvent ainsi devant le dilemme à savoir quoi faire: suivre l'exemple et survivre en paix, tenter de destituer les fous au risque de subir leurs feux, essayer de les faire soigner sans en avoir les moyens, ou détruire le pays. Je sais que ce dernier bout doit mal paraître pour plus d'un. Mais, ca vaut la chandelle de le voir de la sorte. Quelques habitants opteraient pour la destruction, mais ils sont marginaux. Ne nous en occupons pas. D'autres voudront boire sur la coupe des rois. Vous les reconnaitrez non pas par leurs cris, écris, ou leur langage, plutôt par leur vote. Ils sont hélas en proportion non négligeable. Que faire? Personne hélas, ou peu de gens songent à touver l'antidote ou le vaccin. Tout le monde s'accorde sur une chose: chacun croit avoir raison. Nous sommes tous rendus fous, impulsifs, allergiques à la sagesse, à la tempérance. Et voici que les rois redoublent d'effort pour faire boire les nouveaux nés et les vaccinés qu'il croisent sur leur chemin. Faut-il invoquer Dieu de la raison pour retrouver l'unisson?
Bonne lecture: [www.paulocoelho.com->www.paulocoelho.com], Véronique décide de mourir.
Quand le roi devient fou, ...
Alerte au peuple québécois
S'abtenir de lire si vous n'aimez pas la fiction
Tribune libre
François Munyabagisha79 articles
Psycho-pédagogue et économiste, diplômé de l'UQTR
(1990). Au Rwanda en 94, témoin occulaire de la tragédie de «génocides»,
depuis consultant indépendant, observateur avisé et libre penseur.
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