"Après Moubarak, Silvio Berlusconi !"

"Démission, démission, démission", ont scandé plusieurs centaines de manifestants dans le centre de Rome à l'attention du Cavaliere

Géopolitique — État-nation c. oligarchie mondialiste

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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, samedi 12 février, dans le centre de Rome avec sifflets et casseroles contre le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, réclamant sa démission.
"Démission, démission, démission", "Après Moubarak, Silvio Berlusconi", ont scandé les manifestants en tapant sur des casseroles et des couvercles, ou en sifflant, sur une place du centre de Rome. Ou encore entonnant "Bella ciao", la célèbre chanson de la résistance italienne pendant la Seconde guerre mondiale.
La manifestation s'est déroulée à l'appel du mouvement de blogueurs italiens, le Peuple violet, et qui a déjà organisé des manifestations contre le chef du gouvernement, notamment le "No Berlusconi Day" en décembre 2009, toujours pour réclamer le départ du Cavaliere.
"Nous descendons dans la rue pour défendre notre bien-aimée Constitution qui nous protège des abus et nous rend égaux devant la loi. Nous descendons dans la rue pour restituer leur dignité aux femmes offensées dans les médias, parce que nous aussi sommes italiens et que notre voix doit être entendue. Nous descendons pour restaurer, avec effort et sacrifice, la démocratie perdue", a indiqué Gianfranco Mascia, un des coordinateurs du Peuple violet.
Le Peuple violet a lancé un appel à manifester dans une quarantaine de villes du pays "devant les préfectures et autres lieux symboliques pour manifester notre désaccord avec le chef du gouvernement et son obstination manifeste à ne pas se soumettre à la justice" du pays, a ajouté le protestataire.
L'affaire Rubygate
Le parquet de Milan a réclamé mercredi le jugement immédiat de Silvio Berlusconi, mais celui-ci a fait savoir qu'il n'avait pas l'intention de se rendre devant les juges milanais qu'il accuse de visées politiques, d'agir "uniquement dans un but subversif" en prenant le "prétexte" du Rubygate pour le chasser de son poste.
Le Cavaliere est accusé d'avoir eu recours aux services sexuels de Ruby, la jeune Marocaine, Karima El Mahroug, quand elle était mineure entre février et mai 2010, et d'être intervenu auprès de la police pour la faire libérer après son interpellation au cours de la nuit du 27 au 28 mai pour un vol présumé.
Plus tôt dans la journée, une manifestation "anti-puritaine" des partisans de Silvio Berlusconi s'était déroulée à Milan, dans un théâtre pour dénoncer le "moralisme fallacieux" des adversaires du chef du gouvernement qui critiquent son comportement dans l'affaire Rubygate.
(Nouvelobs.com avec AFP)


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