BAnQ et la Fondation Lionel-Groulx deviennent partenaires

Des projets de numérisation et de conférences sur l’histoire du Québec seront réalisés

Actualité québécoise 2011


Montréal, le 21 avril 2011 – Le président de la Fondation Lionel-Groulx, Claude Béland, et le président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), Guy Berthiaume, ont signé aujourd’hui une entente de partenariat en vue de la numérisation des ouvrages du grand historien Lionel Groulx et de la réalisation d’une série de conférences sur l’histoire du Québec.

L’oeuvre de Lionel Groulx est importante. Elle comporte une quarantaine de livres, dont plusieurs ont marqué l’historiographie québécoise et dont la plupart ne sont malheureusement plus disponibles en librairie. BAnQ procédera à la numérisation des documents à partir de sa propre collection. Les documents numérisés seront ensuite diffusés sur les portails des deux partenaires, qui exploreront également d’autres moyens de les mettre en valeur. La Fondation Lionel-Groulx et BAnQ ont obtenu l’accord de la succession de l’historien pour procéder à cette opération.
Dans le cadre de cette entente, BAnQ et la Fondation Lionel-Groulx élaboreront et réaliseront en outre une série de conférences qui sera présentée à la Grande Bibliothèque à compter du 13 octobre 2011.
« L’enrichissement des connaissances sur le Québec et sur son histoire étant au centre des préoccupations de nos deux organismes, il devenait impératif que nous collaborions afin de redonner à notre passé toute son actualité », a déclaré Guy Berthiaume.
Pour sa part, Claude Béland s’est réjoui de la signature de cette entente de partenariat : « Elle s’inscrit clairement dans le nouveau plan d’action de la Fondation Lionel-Groulx, qui a décidé de faire de la promotion de notre histoire nationale son cheval de bataille dans les années à venir », a-t-il fait valoir.

Rappelons qu’il ne s’agit pas de la première collaboration entre BAnQ et la Fondation Lionel-Groulx. En 2009, cette dernière avait fait don à BAnQ des fonds d’archives de 73 personnalités publiques et d’organismes qui ont marqué les destinées du Québec et du Canada. L’année suivante, la Fondation lui donnait 13 000 documents, livres, journaux, revues et brochures. La valeur de l’ensemble de cette contribution de la Fondation Lionel-Groulx à la collectivité québécoise est estimée à quelque 2 200 000 $.
Au sujet de la Fondation Lionel-Groulx
Créée par Lionel Groulx et héritière de sa maison, de sa bibliothèque, de ses archives et de son oeuvre intellectuelle et littéraire, la Fondation Lionel-Groulx est aussi et plus encore héritière de l’action qu’a menée ce grand historien ― en son époque et avec les convictions qui étaient les siennes ― pour défendre notre nation, l’enseignement de son histoire, sa langue et sa culture, ainsi que pour promouvoir son émancipation. C’est en poursuivant cette action et en l’actualisant que la Fondation remplit son devoir de mémoire envers Lionel Groulx et accomplit sa mission.
Au sujet de BAnQ
Plus grande institution culturelle du Québec et pilier essentiel de la société du savoir, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a pour mission d’offrir un accès démocratique à la culture et à la connaissance. Elle rassemble, conserve et diffuse le patrimoine documentaire québécois ou relatif au Québec. Elle offre aussi les services d’une bibliothèque publique d’envergure. BAnQ regroupe la Grande Bibliothèque, le Centre de conservation et neuf centres d’archives à Montréal, Québec, Gatineau, Rimouski, Rouyn-Noranda, Saguenay, Sept-Îles, Sherbrooke et Trois-Rivières, de même qu’un point de service à Gaspé.
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« Maître chez soi ! Grand mot qu’on ose enfin prononcer. Encore faut-il bien se rendre compte de ce qu’il sous-entend. [...] Ce serait, si je ne me trompe, être maître de sa politique, j’entends de son gouvernement, de son parlement, de sa législation, de ses relations avec l’étranger, ne pas subir, en ce domaine, de tutelle indue ; cela veut dire encore, être maître, dans la mesure du possible, à l’heure contemporaine, de sa vie économique et sociale, exploiter pour soi et non pour les autres, ses ressources naturelles, toutes ses ressources naturelles, posséder les moyens de financer son administration, ses institutions d’enseignement, de bien-être social ; ces moyens, ne pas être obligé d’aller les mendier chez qui que ce soit. Cela veut dire aussi, pour une nation trop longtemps colonisée, un ressourcement aux fontaines vives de sa culture... »
_ Lionel Groulx, 7 juin 1964.

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