Patrice Bergeron - André Boisclair dénonce la nouvelle intrusion du fédéral dans l'éducation et demande à Jean Charest de «se tenir debout» pour défendre les intérêts du Québec.
Dans un point de presse à l'Université de Montréal mardi midi, le chef péquiste a déclaré que son adversaire libéral a «largué le Québec» en éducation et que les étudiants sont les grands perdants du budget de Jim Flaherty.
André Boisclair a aussi ridiculisé la promesse de baisse d'impôt de 700 millions $ des libéraux en les accusant de retomber dans les «mêmes faux plis» qu'en 2003.
André Boisclair a fait lecture d'un passage de l'énoncé budgétaire de lundi qui, selon lui,
démontre l'intention d'Ottawa d'imposer des normes nationales aux provinces dans un domaine de leur ressort.
Il a demandé au chef libéral et à Mario Dumont de dire non à cette volonté d'ingérence. De même, il prétend que M. Charest a renoncé à négocier pour obtenir l'argent fédéral.
M. Boisclair a également demandé aux Québécois de bien réfléchir avant de voter, car la colère et le cynisme sont mauvais conseillers en politique.
Plus tôt en journée, André Boisclair a appelé les Québécois à faire un vrai «grand ménage du printemps» en chassant le gouvernement libéral le 26 mars.
Devant des militants de la circonscription de Vimont, à Laval, le chef péquiste a demandé aux électeurs de donner à Jean Charest son «4 pour cent», en d'autres mots, son préavis de licenciement.
M. Boisclair a affirmé que le budget fédéral de lundi ne pourra pas faire oublier le bilan libéral, de même que les milliers de pertes d'emploi dans le secteur manufacturier.
Il a de plus ajouté que Jean Charest avait «fait mal» au lien de confiance des Québécois à l'égard de la classe politique.
Enfin, il a réitéré ses appels aux souverainistes et aux progressistes pour qu'ils rentrent au bercail du PQ.