Martin Ouellet - N'en déplaise à un groupe de défense des minorités culturelles, André Boisclair ne présentera pas d'excuses pour avoir utilisé, dans un discours, l'expression «yeux bridés» pour décrire des étudiants asiatiques.
En point de presse à Québec jeudi, le chef péquiste a rejeté du revers de la main les allégations du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), qui l'accuse d'avoir tenu mercredi des propos «offensants» à l'égard des citoyens d'origine asiatique.
Dans un discours devant des étudiants de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), mercredi, M. Boisclair avait raconté que lors de son court séjour d'étude à Boston, il avait été surpris de constater que le tiers des étudiants inscrits au programme de premier cycle universitaire «avaient les yeux bridés».
Pour le directeur du CRARR, Fo Niemi, l'expression «yeux bridés» est chargée de mépris et teintée de racisme. Dans un communiqué, il exige, au nom de la communauté asiatique, des excuses formelles de la part de M. Boisclair.
Mais le chef péquiste ne voit aucune raison de s'amender, affirmant avoir utilisé une expression de tous les jours, aucunement péjorative et sans connotation raciale.
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