Avec ce dernier congrès du PQ

Cinq leçons à tirer de 1995

Qui a fait suite au vingtième anniversaire du référendum de 1995

Tribune libre

Avec ce dernier congrès du PQ qui a fait suite au vingtième anniversaire du référendum de 1995, il est opportun de se rappeler du passé, de se fonder sur les exemples internationaux (notamment l’Écosse) et d’apprendre des erreurs, puisque c’est ce que l’histoire doit donner à un peuple. Je crois voir cinq leçons à tirer si nous voulons relancer le mouvement souverainiste pour les prochaines années :
• Miser sur l’économie ;
• Mettre de la pression sur un changement constitutionnel ;
• Convaincre les citoyens de la région de la Capitale-Nationale ;
• Se tourner vers l’avenir en faisant confiance aux jeunes et à l’ouverture ;
• Former une large alliance politique.

Cet anniversaire du dernier référendum nous a fait un retour historique intéressant et créé des analyses plutôt consensuelles autant venant des fédéralistes que des souverainistes. Ils (ex. Antoine Robitaille, Benoît Pelletier, John Parisella, Mario Dumont) ont tous eu des interprétations d’un socle partagé par une majorité : depuis 1995, aucun changement majeur n’a été fait sur le statut du Québec, malgré toute l’énergie démocratique dépensée dans la bataille de 1995 par la classe politique et de tous les Québécois.

Miser sur l’économie

L’argumentaire économique a souvent été mis sous le tapis. Jean-Martin Aussant était un excellent orateur à ce sujet, et on peut penser que PKP devrait en faire de même. Le Québec devrait miser sur des exemples scandinaves probants : taxes à la consommation élevée, taxe des PME au plus bas comme moteur économique, stimuler l’entreprenariat social et économique ; mais aussi sur des tendances mondiales : l’économie numérique, le développement durable et la démocratie ouverte.

Le Québec est aussi très influencé par les fluctuations de la monnaie canadienne, alors que la monnaie la plus stable au monde est chez nos voisins du sud, où plusieurs entreprises québécoises exportent leur produit, pourquoi ne pas envisager le monnaie américaine dans un Québec souverain ?

Mettre de la pression sur un changement constitutionnel

Récemment, les événements qui ne sont pas liés au statut du Québec ont remis en lumière une faiblesse politique du Canada, sa Constitution, que ce soit par rapport au Sénat (procès Duffy), l’utilité du lieutenant-gouverneur (Lise Thibault), le multiculturalisme (port du kirpan) et les conditions de vie des Autochtones (ex. mouvement Idle No More, violence envers les femmes autochtones). Ce fait étant encore dans l’air, il faudrait envisager de mettre de la pression sur les gouvernements libéraux tant à Québec et qu’à Ottawa, afin de provoquer des discussions sur les changements constitutionnels possibles ou non. Il faut donc ouvrir le jeu. Sans changement à court terme, le référendum de 1995 n’aura encore rien donné de concret au Québec.

Convaincre les citoyens de la région de la Capitale-Nationale

Les citoyens de la région de la Capitale-Nationale doivent aspirer à voir Québec devenir une ville de calibre internationale en tant que point culminant des relations étrangères d’un pays en émergence, au lieu d’une simple capitale de province. La configuration politique de la ville a nettement changé depuis, et les appuis à la souveraineté perdus en 1995 peuvent être retrouvés, notamment avec un argumentaire plus économique. Un élément qui pourrait catalyser les forces de la région est évidemment un personnage politique bien établi dans la région, qui pourrait stimuler la vision de capitale internationale et plus ouverte sur le monde. Le maire de Québec actuel a évidemment toutes les qualités pour propulser cette vision, encore faut-il qu’il est la volonté et la motivation à s’investir dans cette nouvelle vigueur souverainiste.

Se tourner vers l’avenir en faisant confiance aux jeunes et à l’ouverture

Depuis 1995, les jeunes se sont moins mobilisés au sujet du statut du Québec et s’intéressent à des enjeux comme le développement durable, l’importance de l’éducation, le numérique tout en assumant beaucoup plus leur succès individuel que leur prédécesseur. Option nationale avait réussi à rallier plusieurs jeunes à la cause souverainiste, mais il faut plus. Leurs préoccupations et leurs voies doivent être mieux canaliser sans avoir à s’impliquer dans un parti politique, leur apport doit venir à travers la société civile sur des sujets propres à leurs aspirations. La souveraineté ouverte (calqué sur le concept de démocratie ouverte) doit aussi être une orientation qui saura s’adapter à l’espace numérique connue des jeunes et leur ouverture en laissant tomber le souverainisme ethnique basé uniquement sur la langue. La proposition d’Alexandre Cloutier du référendum d’initiative populaire était une bonne idée, surtout si cela pouvait se faire par l’inscription et l’échange par l’entremise d’une plate-forme numérique.

Former une large alliance politique

En 1995, la coalition pour le référendum entre l’ADQ, le Bloc québécois et le PQ avaient été une brillante idée. Par contre, les continents politiques ont bien changés, et la division du vote souverainiste entre Québec solidaire, Option nationale, le PQ et le vote nationaliste de la CAQ est contre-productif. L’Écosse a été un bel exemple de mouvement associatif, sous une vague de fond apolitique, dont le Conseil de la souveraineté devrait en être le véhicule au Québec. Une alliance électorale pour le meilleur candidat souverainiste dans chaque comté avec une stratégie d’unir les forces souverainistes doit être discutée. Véronique Hivon semble la bonne personne pour mener ce bateau.

La question que l’on doit maintenant se poser : est-ce que les Québécois ont un appétit pour le changement par rapport à ce qu’ils ont appris depuis 1995 ou ils sont indifférents à tant d’énergies dépensées dans ce débat démocratique aussi sain qui n’a pas servi le peuple?


Laissez un commentaire



5 commentaires

  • Karl N. Gignac Répondre

    4 décembre 2015

    Je crois bon intervenir, car c'est sain le débat, je ne milite pour aucun parti (je veux garder mon indépendance d'esprit), mais certains peuvent douter de mes aspirations de souverainiste ici, alors que je crois fermement à la force mobilisatrice de la souveraineté pour le peuple québécois, mais nous devons clairement nous détacher du fond "ethnique", s'ouvrir et se réaligner, si on veut aller chercher la jeunesse et les nationalisme mous. Je t'invite Chrystian Lauzon à me contacter en privé si tu veux que je t'explique ce que c'est la transparence, la démocratie et souveraineté ouvertes, car ce sont des concepts chers aux jeunes qui méritent réflexion. Voir Démocratie Ouverte pour en savoir plus : http://www.liberation.fr/societe/2014/10/26/democratie-ouverte-si-loi-si-proche_1129975
    D'autre part, les changements que j'ai fait au texte : Cinq leçons à tirer de 1995 ont été fait à cause que j'ai soumis ce texte plus "doux" après celui du Huffington Post à d'autres médias, mais qui n'ont même pas été publiés, j'ai cru bon de les diffuser sur vigile qui heureusement n'exerce pas de filtre sur certaines idées qui sortent du traditionnel ou du conservatisme médiatique ou qui font plus que 1000 mots...
    En fait, ce que je cherches à véhiculer c'est de nouvelles idées moins partisanes sur les moyens de trouver la sortie de secours (pour reprendre les terme d'un livre de Lisée) à la souveraineté et qui vont mobiliser les jeunes de ma génération (35-40 et moins). Il faut savoir apprendre du passé, mais ne pas se figer dans le passé. La souveraineté se fera si chaque militant est prêt à se coaliser vers une voie nouvelle plus moderne. Selon moi, souvent les personnes sont plus importantes que leur message. C'est pourquoi je vois cinq piliers importants qui pourraient se mettre ensemble pour rallier les souverainistes autour de leurs personnages forts (s'ils veulent bien mettre la patrie avant le parti, comme dirait Bernard Landry), 1) PKP pour les valeurs de réussite, d'entrepreneuriat, de communication numérique, de clarté, 2) Jean-Martin Aussant pour les valeurs sociales-démocrates modernes, d'entreprenariat social, d'économie progressiste, 3) Régis Labeaume pour son charisme, son language direct, l'importance qu'il pourrait donner à une capitale nationale forte et internationale, 4) Alexandre Clouter pour le rapprochement vers la jeunesse, la ferveur d'idées nouvelles comme les référendums d'initiative populaire pour mobiliser et enfin 5) Françoise David pour la sensibilité, la solidarité et l'ouverture.
    Maintenant reste à savoir si on veut se mettre ensemble malgré nos divergences ou se diviser pour être marginaliser...

  • Chrystian Lauzon Répondre

    3 décembre 2015

    NE SOYONS PAS QUE VIGILIENS, MAIS VIGILANTS!
    Qui est Karl N. Gignac? Est-il un cas parmi d’autres? Typique ou isolé? Est-il mélangé vraiment ou cherche-t-il à nous mélanger, faire diversion. Ce qu’il représente mérite attention, dans la mesure où il signifie quelque chose de « jeune » par rapport au domaine politique, tout autant que la confusion dans laquelle se retrouve une certaine « inclusivité » intellectuelle à tout prix.
    C’est quand même passablement troublant pour la Cause elle-même, qui exige une clarté déterminante et déterminée de l’esprit et de la volonté. Karl N. Gignac, non seulement flotte, et depuis un bout (1), mais cherche à faire son chemin parmi beaucoup d’autres serpentins labyrinthiques dans une forêt d’allure inextricablement tropicale. Il fait dans l’amalgamisme, politique comme d’idées, parfois énigmatique. Tels des concepts de « démocratie et souveraineté ouvertes » inexpliqués, bien qu’associés à une obsession du numérique. Telle une valorisation de l’individualisme croissant chez les jeunes, carence expliquant l’inertie de désir de réussite des baby-boomers. M. Karl N. Gignac confond aussi apolitisme avec apartisme en parlant du « mouvement associatif » écossais à l’occasion du référendum. On croit halluciner de lire cette proposition, d’un jeune francophone en plus, de laisser «tomber le souverainisme ethnique basé uniquement sur la langue », alors que la loi 101 est sur le point d’être contournée ouvertement, sinon annulée, selon une demande d’écoles anglaises à la mentalité remontante d’hégémonie assimilatrice anglo-canadian typique du West Island, stimulée par l’intégration des immigrants syriens arrivant massivement.
    Arrivons aux faits, résumés en 2 temps quelques mouvements de recherche :
    1- TEXTE RECYCLÉ-TRAFIQUÉ :
    Le texte de Karl N. Gignac est du réchauffé, il date du 03/11/2015 (2). Pire, c’est aussi un montage-collage, avec soustraction, remplacement de texte. Comment pourrait-il se prétendre un bilan (si maigre en serait-il) du Conseil national du PQ sans faire de son contenu imposture et son auteur un imposteur, puisque ce « congrès » comme Karl l’appelle en titre (celui de la version du texte sur Vigile) avait lieu le 21et 22 novembre 2015 dernier?!! Cherchez l’erreur… imposteur sinon imposture donc, nombriliste littéraire qui cherche diffusion (il se montre en avatar-photo avec gros verres fumés style série noire)? Infiltré au PQ? Troll parmi d’autres? En tout cas il fait dans le copier-coller intemporel avec « patchwork » (un multiculturaliste coloriste), recyclant ici son texte en l’adaptant selon les circonstances – le Conseil national du PQ instrumentalisé ici. Est-ce avec ce genre de stratège ludique que le PQ se « renouvelle » pour l’avenir avec les jeunes? Tout un programme : avancez en arrière, là là! Karl n’est peut-être que « mélange de soi à soi » sans se voir comme mélangé amalgamiste, mélangeant beaucoup de choses. Qu’il soit identifiable comme caquiste ou fédéraliste ou associasioniste néo-renouvelliste canadianiste intégré ou infiltré au PQ, cela reflète combien le fédéralisme et les libéraux peuvent créer confusion dans les esprits, les plus jeunes comme les autres.
    2- « Souverainiste convaincu non-partisan » : ça mange quoi en hiver?!
    Ce Karl se définit comme un «Souverainiste convaincu et non-partisan » (2). Puisque que « partisan », dans mon dictionnaire à moi, je veux dire celui de tout le monde finalement, sauf Karl, c’est quelqu’un « d’attaché à un parti, à une cause, à une idée ». S’il est non-partisan, que fait-il au PQ? S’il est non-partisan, pourquoi faire un (faux) bilan du conseil national du PQ? Pourquoi promouvoir l’un et l’autre? Quand on dit que les jeunes baignent dans des paradoxes, et bien en voilà un bon exemple.
    3- Aux lecteurs de juger dans le détail, mais... je retiens
    Je laisse les lecteurs colliger, comparer les 2 versions du texte de Karl par vous-même. Je ne retiendrai ici que le rapport autochtone au référendum de 95.
    Karl voit dans la maltraitance féminine autochtone, l’occasion d’exercer un pouvoir de revendication de renouvellement constitutionnel auprès d’Ottawa, genre de chantage à exercer par le PQ, via l’instrumentalisation des Amérindiens. Cette vision m’est assez disgracieuse merci stratégico-politiquement. J’ose croire que PKP ne baigne pas dans ces eaux troubles de bas opportunisme politique.
    Karl ne semble pas conscient ou savoir - il avait au plus 17 ans alors (3) - que le référendum de 95 a été volé (4), et de diverses manière stratégiques par les fédéralistes provinciaux et canadians. En ayant fait dans la confusion, l’équivocité et l’ambivalence discursive, le Chef Picard avait une plume de renard dont la ruse n’a d’égal que la déception d’une inconduite en tant qu’invité privilégié à l’interne du PQ, face à ses militants… si visiblement révélés vulnérable.
    En 95, s’il lit au moins ce commentaire, Karl apprendra que les Cris ont fait dans le marchandage avec le gouvernement fédéral : ils ont vendu leur vote et participer à la propagande du non à l’indépendance, bafouant la démocratie (si chère à Karl, qu’il voudrait plus ouverte, sans expliquer ce qu’il entend), l’assise même de notre société de droit, l’expression démocratique elle-même et sabotant le référendum et sa valeur de processus consultatif. Un sale boulot. Et le Chef Picard a fait dans la même saloperie d’opportunisme en sabotant le Conseil national du PQ. À s’être trop fait avoir par le régime colonial fédéral, les Amérindiens ont tendance à chercher à avoir les autres, profiter de chaque occasion.
    4- De quoi rigoler
    Pour le plaisir de M. Gignac, celui répondant au prénom de ANDRÉ juste au-dessous de ce commentaire-dénonciation, mais aussi pour celui des Vigiliens, voici un extrait succulent de modifications-traffiquage comparées des versions (perversions ou subversions) de Karl :
    Version originale publiée au Huffington-Post :
    « Mettre de la pression sur un changement constitutionnel
    Récemment, les événements qui ne sont pas liés au statut du Québec ont remis en lumière la principale faiblesse politique du Canada, cette Constitution qui est devenu la béquille de tout changement profond au Canada, que ce soit par rapport au Sénat (procès Duffy), l'utilité du lieutenant-gouverneur (Lise Thibault), le multiculturalisme (port du kirpan) et les conditions de vie des Autochtones (mouvement Idle No More, violence envers les femmes autochtones). Trudeau père avait voulu judiciariser la politique avec succès, malgré une stratégie douteuse lors du rapatriement de la Constitution, qui a été récemment mis en lumière par le livre de l'historien Frédérick Bastien, La Bataille de Londres.
    Ce fait étant encore dans l'air, il faut autant soit peu [toute une coquille celle-là, Karl a bien fait d'enlever l'expression dans sa version sur Vigile], comme le fait François Legault ou devraient le faire les élus souverainistes, mettre de la pression sur les gouvernements libéraux à Québec et à Ottawa, afin de démarrer des discussions sur les changements constitutionnels possibles pour répondre au problème dysfonctionnel de l'État canadien. Il faut donc ouvrir le jeu. Sans changement à court terme, le référendum de 1995 n'aura encore rien donné de concret au Québec. Le confort et l'indifférence dans ce dossier doivent être considérés comme un beau risque menant peut-être à la souveraineté. »
    Version publiée par Vigile :
    « Mettre de la pression sur un changement constitutionnel
    Récemment, les événements qui ne sont pas liés au statut du Québec ont remis en lumière une faiblesse politique du Canada, sa Constitution, que ce soit par rapport au Sénat (procès Duffy), l’utilité du lieutenant-gouverneur (Lise Thibault), le multiculturalisme (port du kirpan) et les conditions de vie des Autochtones (ex. mouvement Idle No More, violence envers les femmes autochtones). Ce fait étant encore dans l’air, il faudrait envisager de mettre de la pression sur les gouvernements libéraux tant à Québec et qu’à Ottawa, afin de provoquer des discussions sur les changements constitutionnels possibles ou non. Il faut donc ouvrir le jeu. Sans changement à court terme, le référendum de 1995 n’aura encore rien donné de concret au Québec. »
    La question qui tue : Karl est de quelle allégeance politique? Fouille-moé!…amalgamiste?!

    Conclusion sommaire :
    À la version trafiquée de son texte Karl ajoute cette nouvelle leçon à tirer de 95, suite au conseil national du PQ : « Se tourner vers l’avenir en faisant confiance aux jeunes et à l’ouverture ».
    Si je me fie à l’esprit et au montage-recyclage de textes que pratique Karl, je crains que l’avenir soit une régression vers un passé qui inclut certes les pratiques malhonnêtes des libéraux et fédéralistes lors du référendum de 95, mais qui remonte beaucoup plus loin dans la nuit des temps de l’obscurantisme primaire du comportement humain. Qui plus est le « faire confiance aux jeunes » devient par cet exemple patent plutôt un se méfier de certains au point d’aboutir à une femeture, non pas cette ouverture devenue mépris des lecteurs et de l’information.
    Sources:
    1- Avant l’élection du 7 avril 2014, Le Devoir publie cet étrange texte de Karl N. Gignac : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/403762/sortir-du-confort-et-de-l-indifference
    Vigile l’a d’ailleurs republié : http://vigile.quebec/Libre-opinion-Sortir-du-confort-et
    2- http://quebec.huffingtonpost.ca/karl-n-gignac/lecons-referendum-1995-souverainete-quebec_b_8443856.html : Quatre leçons à tirer de 1995; Publication: 03/11/2015.
    3- Dans la version de son texte publié sur Huffington Post (s’y référer via la note « 2 » ci-haut), Karl nous confie « Bien que je n'avais pas l'âge de voter en 1995, je crois voir quatre leçons à tirer… ». Donc, il avait au maximum 17 ans, peut-être moins? l’âge de voter au Québec étant de 18 ans.
    4- Robin Philpot, Le référendum volé – 20 ans plus tard (Nouvelle édition enrichie), éditions Baraka Books (Président et éditeur : Robin PHILPOT), Québec, 2015, 270 pages.

  • Robert J. Lachance Répondre

    3 décembre 2015

    Je me suis demandé si vous étiez ici un auteur fréquent. Je suis allé aux nouvelles et la réponse est non, vous récidivez après pas moins de 19 mois depuis votre premier billet ici. J’aurais commenté l’eusse-ai-je lu mais je n'était pas un régulier à cette époque :
    http://vigile.quebec/Libre-opinion-Sortir-du-confort-et
    Je pourrais y revenir mais d’abord ma réponse à celui-ci dont le 1995 m’évoque Octobre 1995 : Tous les espoirs, tous les chagrins de Jean-François Lisée.
    Je donne priorité à votre quatrième point qui en contient trois : avenir, jeunes et ouverture; place aujourd’hui à jeunes.
    Les moins de 18 ans n’ont pas de poids électoral propre. Ils constituent environ 20 % de la population. En réduire le nombre à ceux de moins de 16 ans, c’est de l’étapisme timide sinon ridicule.
    Pour l’avenir, le poids électoral des moins de 18 doit être redressé; ce sont des citoyens autant que les femmes, les non-propriétaires et les esclaves qui restent.
    Voter n’est pas un geste qui demande de la maturité mais un art de suivre le bon mouton. À 12 ans, un enfant moyen sait aussi bien ou mal suivre le bon mouton que son père et sa mère.
    Actuellement, le ou les parents partagent leur vote en le donnant en tenant compte de leur ou leurs enfants, quoi de plus naturel, régéné-rationnel.
    C’est injuste, ils n’ont pas droit à un vote complet pour eux-mêmes comme les célibataires. Plus ils ont d'enfants, moins ils ont de poids électoral. C'est contre-reproductif et nous avons un déficit cumulé là depuis 1970 pire que l'autre je dirais sans avoir comparé.
    C’est sans parler de la dette, de l’espérance de vie et du réchauffement de la planète. J’y reviendrai peut-être.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2015

    Monsieur Gignac
    Hier, dans mon commentaire, par oubli, j'ai oublié de vous dire que même si nous portons le même nom de famille, nous n'avons rien de commun en politique surtout suite à votre texte qui transpire le fédéralisme à plein nez.
    André Gignac 1/12/15

  • Archives de Vigile Répondre

    30 novembre 2015

    Monsieur
    Êtes-vous un fédéraliste de la CAQ? Après avoir lu votre paragraphe "METTRE DE LA PRESSION SUR UN CHANGEMENT CONSTITUTIONNEL", j'ai débarqué "ben raide" comme on dit en bon québécois! Et votre idée de créer une monnaie américaine n'est pas l'invention du siècle.
    André Gignac