Notre système constitutionnel britannique permet les coalitions.

Le vécu des coalitions devra entrer dans la façon de faire des Premiers Ministres tant du Québec que d'Ottawa.

Fini le temps de croire qu'il faut aller en élections juste pour satisfaire une majorité parlementaire comme l'a voulu et souhaité Stephen Harper et comme l'a voulu et le souhaite Jean Charest actuellement.

La déclaration d'une élection pour avoir une majorité devrait-être déclarée anti-démocratique, voire anti-social. C'est la preuve que ces élus ne peuvent travailler avec les autres pour s'ajuster à leurs emplois respectifs.

La société est diverse et notre système électoral et démocratique oblige les institutions à vivre des expériences jamais vécues jusqu'à présent, dans nos pays respectifs.

Face à la volonté d'un pouvoir absolu, c'est à nous, citoyens et citoyennes de défendre la qualité de nos votes. Vox populi...

Alors, ce sont les élus qui doivent vivre avec ce qu'ils reçoivent comme mandat de la part des citoyens et citoyennes. C'est la démocratie du PEUPLE et non la démocratie telle que souhaitée par les Partis politiques.

Les élus -- les partis politiques -- ne doivent pas faire fi de la volonté exprimée par les citoyens et citoyennes.

Une fois élus, ils doivent transformer leurs plate-formes dans le contexte des coalitions et non faire comme si, une fois élus, ils vivraient comme s'ils étaient élus majoritaires.

Leurs mandats ou leurs plate-formes électorales doivent s'ajuster avec les résultats obtenus. Cela exige un dialogue constant comme tout citoyen qui vit en société. Il y a des limites que tout individu ne doit pas franchir. De même en est-il de nos élus, de nos partis politiques.

Robert Bertrand