Des millions $ pour la série Jean Béliveau

Historia sort l’artillerie lourde pour raconter les belles années du célèbre hockeyeur

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Corus Média et Historia ont sorti leur portefeuille pour porter la vie de Jean Béliveau au petit écran. En tournage depuis 4 semaines, la série éponyme bénéficie d’un budget de 1 million $ par épisode, soit plus que toute autre fiction québécoise actuellement en ondes.




Quand Jean Béliveau prendra l’antenne en mars, elle détrônera Les pays d’en haut, dont chaque heure coûte 800 000 $. Quant aux autres séries lourdes, comme Blue Moon et L’imposteur, on parle plutôt de 500 000 $ par épisode.




«C’est la première fiction d’Historia. Il n’était pas question de faire ça broche à foin en tournant les coins ronds», explique Brigitte Vincent, vice-présidente contenu et programmation chez Corus, qui détient également Séries+ et Télétoon.




Produite par Pixcom et signée par Jacques Savoie, un habitué des drames d’époque (Les Lavigueurs, la vraie histoire, Le berceau des anges), Jean Béliveau revisitera les moments charnières du parcours du célèbre hockeyeur de 1950 et 1971. Les 5 épisodes du feuilleton biographique montreront non seulement ses 10 coupes Stanley remportées à Montréal, mais ses débuts à Québec.




Une grande partie du budget sert d’ailleurs à reproduire les années 1950 et 1960 à travers les costumes (incluant les équipements de hockey), les décors et quelques effets spéciaux. L’auditorium de Verdun, dont certaines portions sont recouvertes d’un écran vert, sera transformé en Forum de Montréal ou encore en Boston Garden, le domicile des Bruins.




«Faire de l’époque, c’est quelque chose, résume le producteur Charles Lafortune, qui a eu l’idée de mettre en chantier une série sur Jean Béliveau après lui avoir rendu hommage au Gala Artis en 2015.




Sur la glace




C’est Pierre-Yves Cardinal qui joue le rôle de Jean Béliveau. En plus d’avoir rencontré la famille du célèbre numéro 4, le comédien a dévoré sa biographie avant d’entamer le tournage du drame sportif. «C’était important pour moi de savoir quelles étaient ses assises, quel genre d’éducation il avait eue», souligne l’acteur, qui doit porter des verres de contact bleu pour personnifier l’ancien capitaine du Tricolore.




Pierre-Yves Cardinal a également dû améliorer son coup de patin avant de revêtir l’uniforme du Bleu-blanc-rouge et tourner les scènes sur la glace. «Je joue au hockey dans une ligue de garage. J’étais donc confiant en arrivant aux entraînements, mais j’ai vite réalisé que tout ce qu’on me demandait, c’était une coche de plus.»




Les efforts du comédien ne sont pas passés inaperçus. «En plus d’être un excellent acteur, Pierre-Yves travaille très fort», dit le réalisateur François Gingras (Trauma, Fortier).




De son côté, Madeleine Péloquin (Nitro Rush, Mirador) campera Élise Béliveau, l’épouse de celui que tout le monde surnommait «le gentleman du hockey». En entrevue au Journal, Mme Béliveau décrit la série comme un «véritable honneur».




Quant au reste du casting, Patrice Bélanger interprétera Boom Boom Geoffrion, Bruno Marcil jouera Maurice Richard, Marc Beaupré personnifiera Henri Richard.




Le tournage de Jean Béliveau se poursuit jusqu’au 18 décembre.



 




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