Forage sur l’île d’Anticosti: Pétrolia réagit mal aux propos de Couillard

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De l'eau dans le gaz des Desmarais





MONTRÉAL – Le PDG de Pétrolia, Alexandre Gagnon, n’a pas apprécié les propos du premier ministre Philippe Couillard qui s’est dissocié, à Paris, du projet de forage pétrolier sur l’île d’Anticosti.


M. Gagnon n’a pas manqué de rappeler à TVA Nouvelles que sa société a investi des montants importants depuis deux ans. De plus, des ententes signées protègent les investisseurs en cas de désistement.


«On s’enligne vers la dernière étape l’année prochaine. Trois forages avec fracturation qui vont compléter le programme. Ce que M. Couillard dit c’est qu’il va respecter cette entente-là», de soutenir le dirigeant de Pétrolia.


Parlant des déclarations du premier ministre, qui dit ne pas croire au développement du secteur pétrolier au Québec, Alexandre Gagnon a été plutôt cinglant : «C’est facile de faire ce genre de déclarations sur le dos d’un projet qui n’existe pas encore».


Concernant les préoccupations environnementales de certaines personnes, le PDG de Pétrolia s’est fait pragmatique : «Pourquoi consommer du pétrole d’ailleurs, alors qu’on pourrait consommer du pétrole qui vient d’ici ? Ça ne produit pas plus de GES (gaz à effet de serre), mais ça contribue à enrichir les Québécois».


«Attendons voir les résultats du projet actuel, de dire le PDG, et ensuite nous verrons à mettre en place des mesures de transition pour être en mesure d’atteindre les objectifs environnementaux adoptés par le gouvernement.


«C’est le goût du jour, à Paris, d’avoir un discours pro-environnement, mais la réalité, c’est que le Québec paie cher ses hydrocarbures et qu’une économie saine va favoriser tôt ou tard l’exploitation de nos propres ressources naturelles.»


«Les grands projets comme le Plan Nord en dépendent», de conclure Alexandre Gagnon.




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