L'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt, photographié ce matin à la une de La Presse, avait aussi manifesté son intérêt pour ce genre d'entrevue complaisante avec Le Journal au cours des derniers mois, ce que nous avons refusé de faire.
Informé par un intermédiaire que Gilles Vaillancourt considérait donner une entrevue, Le Journal l'a contacté il y a trois mois. Le maire déchu n’a pas caché qu'il cherchait un moyen de faire une sortie publique. M. Vaillancourt a été complètement écarté des célébrations du 50e anniversaire de Laval, ce qui l'a frustré au plus haut point. M. Vaillancourt a été maire de la ville durant presque la moitié de cette période.
À trois occasions, notre intermédiaire et nous lui avons expliqué qu’en entrevue, il nous était impossible de ne pas aborder les 18 chefs d’accusation criminels dont lui et ses complices allégués font l’objet, et d'autres rumeurs de corruption et de collusion à son sujet.
M. Vaillancourt nous a d'abord dit qu’il ne pourrait pas nous en parler en détails, qu’il se contenterait simplement de répondre ce qu’il a toujours répondu depuis son arrestation, c’est-à-dire qu’il est innocent. Lors d’une autre conversation, il a dit que son avocate ne serait pas chaude à l’idée qu’il s’exprime publiquement sur les faits qui lui sont reprochés.
Nous avons donc décidé de ne pas faire d’entrevue. M. Vaillancourt a de toute évidence continué de marchander son entrevue ailleurs.
George Kalogerakis
Directeur de l'information
Journal de Montréal
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