Histoire du Québec, langue française et idéologie canadienne officielle
En 1867, sans aucune bonne raison discernable, le Canada est né.
Pour les Québécois, ce fut et ça continue d'être une expérience frustrante.
En 1867, le Québec a donné beaucoup de ses pouvoirs pour réaliser le rêve de Londres : réunir ses colonies britanniques pour y noyer le fait français et accessoirement, renflouer les dettes d'une Ontario en faillite technique en donnant le Québec en garantie.
Mais, car il y a un mais, depuis le Québec doit prendre les ordres d'Ottawa, s'y rendre à genoux pour obtenir «notre butin», comme disait Maurice Duplessis, car le poids politique du Québec diminue constamment, exactement comme le prévoyaient les pères, pour ne pas dire les fauteurs, de l'exercice que fut la confédération.
Les supporteurs (j'allais écrire les souteneurs) d'une plus grande intégration politique et économique, comme on dit aujourd'hui, doivent gaspiller des centaines de millions pour convaincre le Québec. C'est est scandaleux, demandez au juge Gomery.
Car avec la majorité absolue de neuf provinces et trois territoires contre un, le Canada respire à l'aise dans sa démocratie truquée. La justice ne lui est pas un inconvénient! Il peut faire du Québec bashing en toute impunité à pleines pages de ses Toronto Stab.
Moi, c'est bien simple, le Québec me rend plus sûr de moi en français. Quand je pense, par exemple, à ce Canada qui, selon le téléjournal de Radio-Canada-Estrie (15 septembre, 18h), ne produit même pas de statistiques sur le cancer au Québec, contrairement à ce qu'il fait dans toutes les autres provinces. La moindre des injustice, dans ce cas, c'est que nous payons des impôts en double pour financer le beau grand Canada, donc les statistiques des autres provinces, sans avoir droit à l'information.
Et je me sentirais plus «dans le monde» dans un Québec souverain. Car le fédéralisme étroit des années 60, selon le mot de son défenseur domestiqué Alain Dubuc, a-t-il vraiment évolué ou simplement maquillé son visage un peu différemment? À quand la prochaine fois qu'il nous écrase encore de son armée?
Les fédéralistes ne me font plus peur avec leurs menaces à propos du coût de la liberté. Je sais combien nous a coûté et nous coûte encore tous les jours son contraire, qui est la forme canadienne de l'esclavage. De même, leurs tentatives d'intimidation, toujours les mêmes, à savoir, le salaire minimum va baisser, les chômeurs se compteront par dizaines de millions (Paul Martin dixit!) et tout ça me font moins peur que le fait qu'ils envoient nos jeunes se faire tuer à la guerre en pure perte.
L'histoire nous le démontre : dans le cadre du catholicisme, nos ancêtres faisaient carême 40 jours par année. Nous, Québécois et Québécoises d'aujourd'hui, le cadre fédéral nous condamne au carême à perpète : disette d'emploi en français, pénurie de subvention en recherche et développement, impossibilité de faire de la grosse argent en français.
Finies les folies, répétait Trudeau. On va vous dompter, mes ta…. Et je ne veux pas vous entendre chialer. Mangez de la m…, ajoutait-il pour rire des chômeurs avant que Chrétien, son émule, tente de les étouffer de ses mains.
Dans un Québec libre, nous aurons sans doute presqu'autant de problèmes qu'aujourd'hui, mais ce seront nos problèmes. Et nous les réglerons en fonction de nos intérêts, dans nos traditions, et en français.
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2 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
22 septembre 2010"sauf s’il y a indépendance et déclaration de notre pays francophone"
Or, la masse critique est déjà perdue puisque nos descendants, humiliés par le sort que nous acceptons de la part des anglais, ont renoncé à s'intéresser à la politique.
Aux funérailles du maringouin, on versera peu de larmes.
Archives de Vigile Répondre
22 septembre 2010Voici l'histoire du Français au Canada Québec et un tiers des USA
1534-1760 = 100% francophone même avant bien avant l'unification de la langue en France vers 1800
1760-1860= 100 ans sous des mesures de guerre ou nos bâteaux de France n'avaient pas accès au fleuve Saint Laurent et perte des USA , nous passons de100% à 50% de francophones
1860 à 1960= 100 ans de mensonges fédéralistes et abolition de tous les droits du français hors Québec et exode des francophones vers les USA de 1880 à 1910. Nous passons de 50% de francophones à un peu plus que 25%
1960 à 2010 = Le Canada devient bilingue pour tromper la Nation Québecoise qui seule tombe dans ce piège à la Trudeau. Déjà près de 40% des citoyens du Québec très anglicisés et plus souvent qu'autrement très crétinisés . Déjà près de 90% de notre territoire de la Nouvelle France sont devenus unilingues anglais . Il reste au fédéralistes le Québec à détruire en anglicisant les emplois les sports la culture et tous les médias,
À prévoir vers 2030 + Québec majoritairement anglophone sauf s'il y a indépendance et déclaration de notre pays francophone
Tétraèdre