Le trésor public québécois pourrait s’être privé d’importantes sources de revenus quand Hydro-Québec a cédé à une entreprise privée, Pétrolia, les droits sur le sous-sol de l’île d’Anticosti en échange d’une contrepartie qui demeure inconnue, rapporte ce matin le quotidien Le Devoir.
Selon Pétrolia elle-même, le sous-sol d’Anticosti pourrait représenter le plus grand potentiel pétrolier terrestre du Québec. Shell aurait déjà estimé à 30 milliards le nombre de barils de brut cachés sous terre à cet endroit. Le baril de pétrole brut se vend actuellement plus de 85 $US l’unité.
Malgré plusieurs tentatives, Le Devoir raconte avoir été incapable d’obtenir des précisions sur la nature et la valeur de la contrepartie reçue par Hydro-Québec lors de la cession, il y a trois ans, de ces droits couvrant plus de 6 300 kilomètres carrés. À peine sait-on que la société d’État recevrait une « redevance prioritaire » sur la production, si on atteint ce stade.
Hydro-Québec a expliqué au quotidien s’être départie de ces actifs parce qu’ils ne cadraient plus avec son orientation vers les énergies renouvelables.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé