Johnny Weir chouchou des mamans

Tribune libre

Johnny Weir, le chouchou des mamans
Je me rappelle m’être insurgée contre les Jeux olympiques pour les homosexuels parce que je prétendais que ni la religion, ni l’orientation sexuelle, ni le courant politique qui coule dans les veines des athlètes, ne doivent influencer leur participation aux Jeux Olympiques modernes.
J’ai entendu les réflexions maladroites des commentateurs Mailhot et Goldberg à la télévision concernant le jeune Américain Johnny Weir. Il avait les cheveux coiffés, les lèvres rougies, le costume féminin teinté de rose. Pis après !? Voyez-vous, c’est justement à cause de ce genre de machos-sportifs que les gays sentent le besoin de porter ailleurs leur dépassement, leur talent et leur ténacité. Weir est un excellent patineur artistique. Il est un exemple pour tous les jeunes. Pour les jeunes homos ? Pas du tout. Il est un exemple pour tous les jeunes qui vivent quelle que différence que ce soit. Bon, c’est certain que les gros ne participent pas aux jeux olympiques, les vieux non plus et les déficients mentaux ont les leur. Mais les oxygénés, les efféminés, les décolorés, les petits et les grands, les bien faits ou les tordus, les filles ou les gars ou même ceux qui hésitent, tous, ils ont tous les droits de se lancer dans la compétition. Dans l’expression de l’excellence. Et méritent tous notre respect. Les commentateurs de V tv, ne sont-ils d’ailleurs pas un peu toutounes pour commenter les jeux ?


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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    22 février 2010

    @ Francine Allard:
    «Bon, c’est certain que les gros ne participent pas aux jeux olympiques...»
    Peut-être que nous pourrions nuancer, un peu...
    Je me souviens, à l'époque des jeux qui avaient eu lieu à Montréal, d'avoir vu à la télévision un grand champion d'haltérophilie russe, qui était fort corpulent.
    Il a gagné une médaille d'or, je crois.