Le couple princier
AFP
François Bourque et Pierre-André Normandin Le Soleil - L'anniversaire de Québec risque d'avoir une touche royale cette année alors que le prince William et sa future femme, Kate Middleton, doivent visiter la ville le 3 juillet. De quoi faire saliver le maire Labeaume, présentement à Londres au beau milieu de la frénésie du mariage royal.
On savait que le couple qui se marie dans trois semaines ferait du Canada sa première escapade officielle à l'étranger en tant que jeunes mariés. Le Soleil écrivait à la mi-février que les deux tourtereaux avaient prévu un arrêt à Québec lors de leur séjour de 10 jours au pays, après 22 ans d'absence de la famille royale dans la capitale.
Jeudi, Radio-Canada rapportait qu'ils ont prévu visiter Québec le 3 juillet. Cette journée coïncide avec l'anniversaire de la ville où des festivités sont organisées chaque année en pour souligner la fondation par Samuel de Champlain.
Le maire de Québec promet un accueil «royal» pour le prince William et Kate Middleton, estimant que leur visite serait «fantastique pour la ville».
«Les gens de Québec ont le goût de ça, évalue-t-il. S'ils passent par Québec, on va les recevoir avec tous les égards et tous les honneurs, dans l'enthousiasme. On va être créatifs et s'arranger pour qu'ils n'oublient pas.»
Le maire Labeaume dit avoir entendu les rumeurs qui amènent le jeune couple dans sa ville le 3 juillet. Il a eu vent que des vérifications ont été faites dans des hôtels de Québec pour connaître les disponibilités.
Aucun échange
Il n'a cependant eu aucune confirmation et affirme que la Ville n'a eu aucun échange à ce sujet avec le gouvernement fédéral, responsable des visites royales au pays.
Québec a délibérément choisi de ne pas s'en mêler ni de questionner le fédéral, afin «de ne pas être mal interprété», explique le maire.
«C'est délicat», dit-il, rappelant le débat autour de la venue éventuelle de la reine Élisabeth II au 400e, projet qu'Ottawa a finalement laissé tomber.
Il s'agit cette fois d'un «jeune couple» et il ne devrait pas y avoir de controverse, a souhaité M. Labeaume. Une telle visite soulève tout de même des «grosses questions de sécurité», ce qui explique la discrétion dont on entoure le projet, rappelle le maire.
Après tout, la famille royale britannique entretient une relation tumultueuse avec Québec. Lors de la première visite de la reine Élisabeth II en octobre 1964, un violent affrontement entre manifestants et policiers avait éclaté. Il reste gravé dans la mémoire collective comme le «samedi de la matraque».
Lors de la dernière visite de la famille royale, en juillet 1989, le prince Andrew sa femme, Sarah Ferguson, avaient été hués par une foule rassemblée à place D'Youville lors du Festival d'été.
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