L’aide financière versée aux demandeurs d’asile a explosé

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Les coûts exorbitants de l'immigration

L’aide financière versée aux demandeurs d’asile débarqués par milliers au Québec en 2017 a explosé pour atteindre 41,6 millions $ au cours des 11 premiers mois de l'année, soit plus du double des deux dernières années.


En 2015 et 2016, près de 19 millions $ avaient été octroyés par année en prestations de dernier recours aux ménages avec la présence d’au moins un demandeur d’asile, révèle un document du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec.


Le montant de 41,6 millions $ pourrait augmenter puisque les chiffres pour les mois d’octobre et novembre sont préliminaires, sans compter que le mois de décembre n’est pas terminé.



22 775 demandes


Des demandeurs d’asile sont entrés par milliers au Québec dans les derniers mois, notamment par le fameux rang Roxham, à Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie, qui a été un passage irrégulier prisé.


Jusqu’ici en 2017, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ainsi que l’Agence des services frontaliers du Canada ont traité au Québec 22 775 demandes, selon des chiffres publiés par le gouvernement fédéral. Seulement 5525 requêtes avaient été traitées en 2016.


Le Ministère indique également dans le document qu’il «n’a aucun budget dédié spécifiquement aux demandeurs d’asile» et que «l’aide financière qui leur est octroyée fait partie du budget global d’aide financière de dernier recours».


En attendant que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada se prononce sur la demande d’asile, des services de base sont offerts de façon temporaire aux demandeurs, pour des motifs humanitaires. Ils sont ainsi admissibles à une aide financière de dernier recours, selon certaines modalités.


Réfugiés syriens


Les années 2013 et 2014 avaient coûté plus cher au Ministère pour les gens demandant l’asile, alors que les montants alloués représentaient 35,2 millions $ et 25,8 millions $ respectivement.


Sans donner de détail, le Ministère explique cette hausse par le «contexte international» qui peut influencer le nombre de demandes d’asile adressées au gouvernement fédéral.


On avait assisté en 2013 et 2014 à l’arrivée de nombreux réfugiés syriens.