L’honneur et l’enthousiasme manquent à l’appel pour un débat constitutionnel

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«60 % des Québécois se considèrent « avant tout [comme] Québécois » et cette proportion grimpe à 6c6 % hez les jeunes»






La semaine dernière, le premier ministre Philippe Couillard a annoncé qu’il voulait relancer le débat constitutionnel. Onde de choc. Allions-nous revivre les années Meech ? Le coeur en dormance qu’est la politique québécoise allait-il recommencer à battre au rythme de la nation et de ses romances ? La réponse est venue rapidement : non.


 

De retour à la tranquillité, il faut tirer trois constats de ce bref soubresaut.


 

Le premier constat est que Philippe Couillard n’a ni la légitimité ni le soutien populaire pour relancer ce débat. Les 24 heures qui ont suivi son annonce ont été particulièrement révélatrices. Justin Trudeau a sèchement rétorqué qu’on « n’ouvre pas la Constitution », le caucus du Parti libéral du Québec a fait connaître son mécontentement et la population est majoritairement insatisfaite du gouvernement Couillard (60 %).


 

Le deuxième constat est que le projet canadien n’est pas mobilisateur. Seulement le quart de la population considère la signature de la Constitution comme un enjeu important (sondage Léger, 2013). Si le mouvement souverainiste manque de vigueur, le mouvement de la « relance constitutionnelle » n’est guère mieux.


 

Le troisième et dernier constat est que le projet canadien n’est pas le projet québécois : 60 % des Québécois se considèrent « avant tout [comme] Québécois » et cette proportion grimpe à 66 % chez les jeunes (sondage Crop, 2015).


 
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