LA LAINE DES MOUTONS
Au Japon, lorsqu'on entre quelque part,
on enlève nos chaussures.
Au Chili, si on laisse ses chaussures sur le pas de la porte,
elles disparaissent.
Au Japon, on mange avec des baguettes,
au Chili avec une fourchette.
Au Japon, les Chinois parlent japonais
au Chili, ils parlent espagnol.
Chaque pays est différent.
Chaque pays possède une langue.
Celle du Québec est le français.
C'est la langue de la majorité.
En quoi une loi qui la protège
peut-elle être infâme ?
Comment peut-elle pousser des individus à tuer ?
En accusant le français d'être à l'origine des massacres
de Dawson, de Concordia et de l'école polytechnique
madame Wong laisse entendre
que la loi 101, trop contraignante,
devrait être abolie.
Or, cette loi contournable,
et maintes fois amendée,
aurait, au contraire, intérêt à être renforcée.
Le Québec devrait pouvoir obliger
les nouveaux arrivants à apprendre le français et
à fréquenter ses institutions collégiales et universitaires
de langue française.
Comme cela se fait ailleurs.
Les termes « pureté raciale »
employés par la journaliste
donnent également à penser
que les Québécois cultivent une certaine forme de « nazisme »
à l'égard de ce qui n'est pas « pure laine ».
Pour avoir imputé l'échec du dernier référendum
à l'argent et au vote ethnique
un premier ministre a, pendant 10 ans, été traîné
dans la boue.
Nous attendons de nos chefs souverainistes,
à l'exemple du Président de la SSJBM,
qu'ils portent plainte contre le Globe et sa journaliste.
Le 21 septembre 2006
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