Si l’indépendance n’était que la confirmation, la fixation définitive de la social-démocratie actuelle au Québec, je ne suis pas certain que cela en vaudrait la peine.
Je suis social-démocrate. Je crois que la Gauche devrait pouvoir questionner elle-même ce qui est devenu questionnable. Autrement, ce sont les gens de gauche eux-mêmes qui laissent le champ libre aux « intéressés » de le faire.
Fustiger la droite, la grosse droite, la droite « notoire », surtout la droite « notoire », la drette aussi, mettre à l’index le mot « privé », ne protégera pas pour autant la social-démocratie. L’électorat n’est pas là. Ne l’a jamais été d’ailleurs.
Les partis souverainistes ne peuvent pas soutenir en même temps un discours émancipateur sur la question nationale, mais uniquement conservateur (des acquis) sur le plan social. Il y a des choses à changer radicalement. Autrement, l’électorat « débarque » et reste chez-lui aux élections. On devrait l’avoir déjà remarqué.
Si le P.Q. arrivait à se mettre au diapason « social » de l’électorat, qui sait si ce dernier n’arriverait pas, lui, à se mettre au diapason « national » d’un P.Q. au pouvoir ?
Car enfin, c’est seulement l’indépendance d’une vieille gauche, multiculturaliste et du tout à l’état, qui est bloquée.
« Autrement », et comme JAMAIS auparavant, l’autoroute de l’indépendance est grande ouverte. Les libéraux sont à terre. Une jeune génération (de gauche et de droite) est prête à pousser, mais à la condition expresse que ce soit d’une façon radicale. Fini le tataouinage !
Voyez La Pétition, c’est le souffle d’une nouvelle génération…
Demain l’Indépendance !
Demain l’Indépendance !
La Pétition, c’est le souffle d’une nouvelle génération…
Car enfin, c’est seulement l’indépendance d’une vieille gauche, multiculturaliste et du tout à l’État, qui est bloquée
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