Temps durs

Tribune libre

Après avoir été plébiscité par un vote antifasciste hors sol, un vote véritablement hors temps, pour supposément « faire barrage », le nouveau président et jeune roi de la vieille France s’emploie maintenant, au moyen d’un marqueur très astucieux, un ticket comme un label « En Marche », à instaurer la seule assemblée nationale antifasciste de toute l’Europe, et même de tout l’univers.
La supercherie la plus ruineuse, celle des rois, des courtisans et courtisanes qui jacassent au nom de la liberté de presse, là-bas sur BFMTV et ici sur RDI, une détestable supercherie se poursuit au pays des vieilles gloires politiques, qui persistent à se croire indispensables, qui croient qu’ils sont encore dans le firmament de la France, à supposer qu’ils l’aient déjà été, et qui insistent outrageusement à offrir leurs services et leurs inestimables personnes à une France qu’ils ont tellement fatiguée, cette France persistant par ailleurs à se croire le centre du monde, cette vieille France désormais à bout de souffle se lance dans une sinistre fuite En Avant : il lui faudrait toujours plus d’Union Européenne.
Républicaine, la France ? Il n’y a plus qu’elle et quelques péquisteux et quelques péquisteuses d’ici pour le croire ! Les « coupeurs de têtes » de la plus grande révolution de tous les temps ont été trahis.
Sale temps pour les patriotes et les républicains.
Et pourtant…
Eh oui, malgré tout… il y aurait quelque chose à retenir de cette présidentielle française par un éventuel gouvernement québécois, péquiste (ou même caquiste), attendu que le P.L.Q. n’est plus qu’un gros parti Égalité, anti-québécois : ce que la dérisoire Convergence des péquisteux ne peut pas et ne pourra pas actualiser sérieusement, un gouvernement québécois décidé, mais décidé…pourrait la produire facilement au moyen d’un ticket « québécois », et renverser ce qui doit l’être (à la manière de celle employée en 1962) pour bien assoir son autorité, et se camper dans ce qui s’appelle un rapport de force… comme l’équipe et l’équipage du président Macron s’apprête bientôt à le faire en France, avec un tout simple ticket « En Marche ».
C’est par le Pouvoir qu’une véritable Convergence pourra s’opérer ici, dans cette maudite province de Québec, par le haut et non pas par le bas…
Avec son calcul d’ « addition » plus que politicien, réconfortant à peine les carriéristes et les mémères de son parti, JFL est en train de se discrédité, et tout le P.Q. itou, avec cette maudite convergence à la noix. Le plus le P.Q. se cherche des amis, le plus il conforte ses ennemis.
L’indépendance est essentiellement une affaire de Pouvoir, et accessoirement de partis. C’est pour n’avoir jamais voulu véritablement assumer le Pouvoir que les péquisteux ont consenti, il y a longtemps, à se transformer en référendeux. Avec pour résultat maintenant, malgré pourtant la mise entre parenthèses du référendum lui-même, eh oui, avec pour résultat cette situation qui mène à tous les dangers : un P.Q. marginalisé dans un Québec bloqué.
Sale temps pour les indépendantistes.


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