La SSJB propose l’application de la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées

Ce jugement démontre qu’il est impossible d’assurer l’avenir du français au Québec dans le cadre fédéral », dénonce Mario Beaulieu.

Loi 104 - Les écoles passerelles - réplique à la Cour suprême



Par la voix de son président général, Mario Beaulieu, la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal a réagi au jugement rendu ce matin par la Cour suprême du Canada. « Il est inacceptable que l’avenir du français au Québec soit à la merci d’institutions fédérales contrôlées par le Canada anglais, comme la Cour suprême. Partout au monde, on reconnaît que l’éducation est l’outil d’intégration par excellence. Dans la plupart des États, on finance les écoles publiques exclusivement dans la langue de la majorité. De plus, ces attaques contre la Charte de la langue française proviennent de Brent Tyler et de son défunt groupe Alliance Québec, qui était financé à 90% par le gouvernement fédéral, comme c’est le cas actuellement du nouveau groupe Québec Community Network Group. Ce jugement démontre qu’il est impossible d’assurer l’avenir du français au Québec dans le cadre fédéral », dénonce Mario Beaulieu.
Grâce à la Loi 104, votée unanimement en 2002 par l’Assemblée nationale du Québec, le déclin du nombre d’élèves fréquentant les écoles primaires de langue française (de 90.54 % en 1991 à 88,49 % en 2004) a pu être arrêté. Au moment ou les écoliers francophones sont devenus minoritaires dans les écoles française à Montréal, aucun recul ne doit être accepté.
La SSJB interpelle le gouvernement Charest afin qu’il applique la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées. L’éducation en français constitue la clef de la survie du fait français en Amérique du Nord. Le gouvernement libéral doit agir dès maintenant et ne pas laisser la Cour suprême du Canada dicter les choix des Québécois.


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