Une façon, on ne peut plus colorée, de raconter l’Histoire. À quelques reprises j’ai rigolé des expressions utilisées par Lee Nocent sauf, qu’au fond, tout ça est triste et ce qui est le plus triste est cette apathie qui caractérise mes compatriotes. Quand nous lisons des textes comme celui de Mme. Denise Bombardier, hier dans Le Devoir, la honte m’envahit en tant que Québécois francophone. On ne peut tout de même pas me taxer de raciste. Ma première femme était Québécoise, ma seconde, Yougoslave/Belge, ma troisième Chinoise et ma quatrième ViêtNamienne. Si je suis raciste….. !
Ayant vécu au ViêtNam un petit bout de temps, je ne verrais pas comment je pourrais expliquer à ces gens comment mon peuple est tellement lâche qu’il n’a pas le courage de s’autodéterminer dans la paix, inscrire un tout petit X au bon endroit, il préfère s’écraser devant les Anglais et les néo-Anglais (allophones anglicisés) et perpétuer la notion moderne de porteur d’eau dont le méprisable J J Charest est le prototype du plus parfait colonisé. Quand on pense que les ViêtNamiens ont botté le cul des Américains le 30 avril 1975 et que ceux-ci sont sortis de ce petit pays la queue entre les deux jambes avec leur arrogance et leurs armes de destruction massive. Ça, c’est du courage, surtout que cette victoire leur a coûté 5,000,000 de morts, dus aux efforts des USA d’instaurer la « démocratie », leur démocratie.
Il y a plus colonisé que Charest. On pouvait retrouver il y a quelques années Pierre Elliot Trudeau. Ce dernier a d’abord été nationaliste québécois mais un jour a retourné sa veste et est devenu un des pires dénigreurs de mangeux de hot-dogs, de poutine et autres mets raffinés, les Québécois. Ce dernier a tout fait pour écraser les siens. Vous vous imaginez comment les Anglais ont dû rire dans leur barbe ? Pas besoin d’ennemis avec de tels amis, de tels « patriotes ».
Je ne crois pas beaucoup que l’on puisse politiquement convaincre des fédéralistes ignorants par le raisonnement poli issu de la langue de bois, non plus que les mous Québécois qui ne demandent que leur « biére » leurs chips et leur Halak. On ne peut forcer qui que ce soit à raisonner, à réfléchir. À ce degré d’apathie et d’ignorance, il n’y a que le choc qui va peut-être réussir (peut-être) à faire des prises de conscience. Choc du porte-feuille, manque de travail, quelquefois misère, choc de l’esprit, insultes publiques.
Je me suis fait parfois détester dans Vigile par des textes quelquefois incisifs, aux limites de l’insulte mais que faut-il faire pour faire réagir ?... que faut-il faire pour que les nôtres ôtent enfin leurs œillères et cessent de croire aux mythiques pères Noël assoupis du PQ et de ses semblables ? Les œillères étaient pour les chevaux, autrefois, pas pour des humains exploités par leurs compatriotes ! Remarquez que nous ne sommes pas les seuls. La belle et grande France est aussi aux prises avec son nid de blattes politiques, Sarkosy et sa bande de malfaiteurs. C’est d’ailleurs curieux que Sarkosy et Charest ont en commun le même « mécène », Paul Desmarais, le même ennemi du peuple, le même prédateur de finances publiques.
Jean Charest est un vulgaire pion fini, brûlé dans l’opinion publique. Brulé d’avoir servi servilement (…un pléonasme ?) à force de mensonges et de rouerie son mentor, Paul desmarais. La même chose pour Sarko. Jean-Marc Fournier, que J J Charest a « démissionné » il y a peu de temps s’est fait rappeler dernièrement. Pourquoi croyez-vous ? Il était dangereux pour Charest car il convoitait son poste. Il l’a mis dehors et maintenant il le rappelle !!!...étrange n’est-ce pas ? Quel coup fourré prépare-t-il ? Probablement et justement son remplacement. Fournier a une bonne tête, est plus sympathique au public que les autres ministres brûlés par leur rapprochement à Charest et autres misérables. Mais au fond, à la base, Fournier a la même mentalité de petit porteur d’eau en chef. Le mensonge éhonté ne lui fait certainement pas peur. Ne nous laissons pas corrompre, ne laissons pas tomber le fromage de l’indépendance au profit du renard fédéraliste qui psalmodie son lot de faussetés. Nous sommes sur la branche, qu’attendons-nous pour nous envoler.
Ivan Parent